La réponse du président de la République à la requête des organes dirigeants du parti Uprona est tombée ce lundi 14 octobre 2013. La plupart des ténors du parti avaient déjà annoncé au Chef de l’Exécutif qu’ils retiraient leur confiance à Térence Sinunguruza, accusé « d’entrave à la réunification du parti. »
Selon Léonidas Hatungimana, porte-parole du président de la République, la réaction du numéro un burundais fait suite à la requête de la Direction nationale du parti Uprona soutenue par le groupe parlementaire du parti ainsi que 51 sur les 61 membres du Bureau exécutif du Comité central de ce parti.
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D’après Léonidas Hatungimana, Pierre Nkurunziza prend acte de l’appel lui lancé par les organes dirigeants de l’Uprona : « Il a demandé à cet effet à M. Térence Sinunguruza de prendre ses responsabilités devant cette situation », a-t-il tenu à préciser. Et d’insister : « Le président de la République s’engage à prendre au moment opportun la décision qui s’impose pour l’intérêt national. »
Dans son argumentaire, le porte-parole du président de la République a rappelé l’article 80 de la Constitution qui stipule que « La loi garantit la non-ingérence des pouvoirs publics dans le fonctionnement interne des partis politiques, sauf pour ce qui est des restrictions nécessaires à la prévention de la haine ethnique, politique, régionale, religieuse ou de genre et au maintien de l’ordre public. »
M. Léonidas Hatungimana a également insisté sur l’article 95 de la Loi fondamentale qui précise que « Le Président de la République, Chef de l’Etat, incarne l’unité nationale, veille au respect de la Constitution et assure par son arbitrage la continuité de l’Etat et le fonctionnement régulier des institutions. Il est le garant de l’indépendance nationale, de l’intégrité du territoire et du respect des traités et accords internationaux. »
Le porte-parole du président de la République invite les destinataires de la réponse du Chef de l’Etat à la lire en filigrane : « Nous parlons aux gens qui savent lire entre les lignes du message du président de la République. »
Gasumo ka Mwaro karamushushe. Mwari muzi ko mu kwezi kwa gatanu canke kwa kane sinibuka neza, yajanye groupe yiwe basengana ku Gasumo ka Mwaro agashira banderolle yanditseko ngo Yesu yariganje? Ngwariko ahinda amashetani yo mu Gasumo!!
Kuva na kera narindi Gasumo ka Mwaro iwabo w´Imana kamye kubahwa. N´abapatiri baje mu Kibumbu kuva 1928, n´abaporoti baje i Rwintare mu nyuma, ntibigeze biyumvira gukora ivyo Sinunguruza yakoreye ku Gasumo ka Mwaro. None raba ayo abonye, ahinzwe n´abatomuhinze, abaturuka i Mwaro ntibamuha ni rwere. Kandi bizobandanya, narabe iyo yomokera. Abavyeyi bo mu Gasumo arakumbura abubahe.
Barakweguye pe!!
ishengero ryiwe rirugaye vuba bwango, abanywanyi bazoca bamuherako!!!
Tout Autre est un grand manipulateur de la langue de bois. Ce sourire que nous lisons sur son visage cache un cynisme qu’il a copié chez son maître Nkurunziza. Si SINUNGURUZA se fait encore des illusions, je lui dis que les Généraux ex-FDD originaires de MWARO ne pèsent presque rien dans la balance pour le sauver. Il devrait partir sans invoquer des lois qu’il a toujours laissé violer par des ministres sous sa dépendance. Bon voyage et bonne retraite, monsieur Thérence.
Le Vice Premier Président de la République est prié de prendre ses responsabilité face à la pression qui fuse de partout pour qu’il demissionne. En voulant sortir par la grande porte, son espoir risque de voler aux éclats. Qu’il le fasse vite sinon demain sera trop tard. En politique il n’y a pas d’ami, il n’y a que des intérêts, dit-on. Que SINUNGURUZA soit souple et rende son tablier car la carte est déjà joué contre lui et ne peut changer la tendance quoi qu’il arrive.
ayo yariye arakwiye, nabise abandi baronke ingene barya
Mbe mwomenya Ingona Gustave itacoga muri Rusizi?
Tous nos politiciens sont des hypocrites qui font tout pour remplir leur poches et rien pour servir la nation et son peuple.
Entre Sinunguruza et l’Uprona, le chef de l’Etat choisit ce qui était évident. C’est la « politique réelle » car en politique, ce n’est pas une question d’amour, c’est une question de rapport de force et d’intérêt.
Ooooh! Ntakundi mutama Singuruza niwiviremwo amahoro urumva ko aba DD ataco bogufasha muri izo ngorane zawe!
qu’il faut qu’il puisse prendre une mesure adequate ntibarinde kumukoza isoni
Isoni niwe yaryiteye.
1) D’abord allant kuraguza, parait-il
2) gukora ibitajanye nivyabo wokoreye bifuza
3) kunana umugambwe ugukuyeko umwizero
Agira imana agiye « neza ». Nace agenda ayisenge caaane kandi vyukukuri. Ni gasopo.
Les pressions ont été trop fortes sur le président Nkurunziza. Il aura tout fait pour garder Sinungururuza en reconnaissance de totale soumission. Mais difficile d’ouvrir un deuxième front pendant qu’il fait encore face à des critiques et pressions très soutenues en rapport avec son projet de briguer un troisième mandat . Une excellente leçon pour le ou la futur 1 er Vice-président : qu’il ne joue pas le rôle de garçon de course . Qu’il assume pleinement son mandat. La loi lui reconnaît un rôle important en matière de questions politiques et sécuritaires (la révision de la Constitution, le travail de la CNTB , la gestion des corps de défense et de sécurité . Sans se rebeler contre les Président de la République , qu’il sache poser les bonnes questions et défendre le cas échéant la Constitution , source de ta légitimité .