Après l’octroi du Permis d’exploitation minière sur les gisements de nickel et de minerais associés de Waga et Nyabikere au Consortium international d’affaires de l’Alliance mondiale des sports (CIAAMS), l’Olucome parle de trafic d’influence. La présidence de la République rejette l’accusation. Un dossier publié dans le Magazine Iwacu de mars dernier.
L’octroi de cette licence a été matérialisé par un décret présidentiel du 18 octobre 2013. Les retombées financières de cet Accord de partenariat sont évaluées à plus de 5 milliards de dollars américains. C’est ce qu’indique un communiqué du CIAAMS rendu public après la confirmation par un autre décret présidentiel d’octroi du Permis de recherche de Type A. Il a été signé le du 23 août 2013.
Pour l’Observatoire de lutte contre la corruption et les malversations économiques, il y a dans le secteur minier burundais cette forme de corruption appelée sous d’autres cieux, trafic d’influence. « Ailleurs, c’est un délit qui consiste à accepter des dons pour favoriser les intérêts d’une personne physique ou morale auprès des pouvoirs publics. »
Pour le cas d’espèce, explique Gabriel Rufyiri, président de l’Olucome, c’est incompréhensible qu’une association versée dans le sport se retrouve dans l’exploitation des minerais. « Il y a quelque chose de flou, une sorte de gestion opaque. L’Olucome n’a pas encore compris comment un groupe de gens qui sont dans le sport peuvent se convertir dans l’exploration et l’extraction du nickel », s’étonne-t-il.
« Quand une multinationale convoitent un marché quelconque, elle commence par des cadeaux que j’appelle empoisonnés, elle promet de construire de grands complexes sportifs, des infrastructures à caractère social. » Et à la grande surprise générale, explique–t-il, quelques jours après, cette grande société se voient gracieusement octroyée tel marché, telle concession, tel permis d’exploitation et c’est ce qui s’est passé. « On ne saura jamais comment les marchés ont été passés. Pas d’avis d’appel international. Rien ne se fait. Il y a même ce qu’ils appellent ’’marchés secrets’’», dénonce Gabriel Rufyiri. Il en connaît quelque chose, l’Olucome ayant fait partie de l’Autorité de régulation des marchés publics.
Le dossier a suivi son cours normal
D’après Willy Nyamitwe, alors porte-parole adjoint du président de la République, il n’y a pas eu trafic d’influence dans ce dossier. « Dire qu’il y a eu ceci ou cela, ça n’a rien à voir avec cette affaire. Elle a suivi son cours normal. Le dossier a été analysé par le ministère de l’Energie et des Mines aidé par des experts de ce même ministère », se justifie-t-il. « C’est le ministre qui a présenté et défendu le dossier au Conseil des ministres et cette instance est souveraine», ajoute-t-il
Gabriel Rufyiri n’est pas de cet avis. Selon lui, il y a un problème sérieux dans ce pays et cela devient normal, « les affaires de l’Etat sont gérées à la Présidence de la République au lieu d’être confiées aux experts des services techniques sectoriels habiletés. »
D’après Willy Nyamitwe, quand le Conseil des ministres a décidé d’octroyer ce permis d’exploitation minière à ce Consortium international d’affaires de l’Alliance mondiale des sports, après débat et analyse de tous les contours de cette question, le président de la République ne pouvait qu’approuver la volonté exprimée par cet organe.
Selon lui, chaque ministre est un conseiller du Chef de l’Etat et il doit travailler pour l’intérêt supérieur de la Nation. « Quand un ministre défend un dossier et s’il parvient à convaincre le Conseil des ministres, le président de la République donne une suite favorable à ce dossier en le matérialisant par un décret et c’est ce qui s’est passé pour ce cas. »
Le bus offert à la Fondation Buntu, un exemple de trafic d’influence
Mais le président de l’Olucome revient à la charge : « Souvenez-vous de cette grande société minière sud africaine, Samancor NI qui a offert un gros bus équipé d’ordinateurs, de NTIC et d’une antenne satellitaire à la Fondation Buntu présidée par la Première Dame. » Ce bus rare en Afrique construit par la société sud africaine Silfilike Group faisait partie d’un lot d’une vingtaine de bus fraîchement sortis d’usine, sa valeur est estimée à 800.000 dollars américains.
« Il a été réceptionné le 17 juillet 2009 par le vice-président de la Fondation Buntu, Salvator Nizigiyimana et quelques jours après, le 8 décembre 2009, cette multinationale a reçu une autorisation d’explorer et d’exploiter le nickel de Musongati », défie le président de l’Olucome.
Ce Consortium ne cherche pas de bénéfices ?
Cette question du Permis d’exploitation du Nickel octroyé au CIAAMS été soulevée par le député André Ndayizamba de l’Uprona lors des questions orales au ministre des Finances, Tabu Abdallah Manirakiza. Il était à l’Hémicycle le 26 décembre 2013 pour donner des éclaircissements sur le Budget 2014.
Son inquiétude était de savoir comment ce Consortium s’est vu octroyé cette licence, alors que cette organisation ne fait pas partie des cinq multinationales reconnues dans le monde en matière d’exploitation du nickel.
Le ministre des Finances a reconnu que le CIAAMS n’est pas parmi les cinq géants de l’exploitation du nickel mais a expliqué que ce groupe connu dans le monde du sport a les compétences. « Le CIAAMS a des capacités de mobilisation des finances et des compagnies œuvrant dans ce domaine. Actuellement, ce Consortium est en train de négocier avec les 5 multinationales reconnues pour qu’elles puissent venir travailler au Burundi », a-t-il indiqué. Par ailleurs, le ministre Abdallah a précisé qu’aucune banque ne peut verser son argent à cette organisation sans aucune assurance sur les compétences et l’expérience des exploitants.
Bien plus, M. Manirakiza fait savoir que ce Consortium est une organisation sans but lucratif : « Elle ne cherche pas de bénéfices et même quand il y en aura, elles seront réinvesties chez nous dans le cadre du programme Partenariat public privé (PPP) avec la construction des infrastructures », a-t-il tenté de rassurer.
« Le trafic d’influence, le blanchiment d’argent, l’enrichissement illicite, l’abus des biens sociaux, la prise illégale d’intérêts et le favoritisme restent impunis dans ce pays alors qu’ils ont les méfaits semblables à ceux de la corruption», s’indigne le président de l’Olucome.
Ivyo nivyo bituma bamwe basara nka A.S.; kuko batumva ingene bene gestion yoheberwa abantu bamwe bamwe ntibibuke abandi……………….. Canke nabo nyene basara baba bashaka kurya nk’abandi canke kubasumvya………….?!?
Le qualificatif que tu colles a A.S. semble bien te convenir!
Les mines et minerais tuent en Afrique…cad les spéculations autour des contrats (faramineux) qui les concernent…tout en espérant que ceux qui sont déjà mort au Burundi à cause de ce genre de business étaient les derniers! Inquiétant!
Mana dusenga tutabona!!!!!!!!!!!
God,Save our Country Burundi (the king).
Un contrat d exploitation miniere confiée à un ASBL Sportif????!!!!!!
HAAAAAAAH. J ai oublié!!! Nous avons un president sportif.
Ceci explique cela
« ..en train de negocier AVEC LES 5 MULTINATIONALES RECONNUES… »
Pourquoi alors World Sports Alliance s’est rabattue sur CVMR Corporation (Toronto, Canada) n’est nulle part sur la liste des 5 grands producteurs du nickel pour l’annee 2011, qui sont:
1. NMC Norilsk Nickel (Russie): production de 286 millions de tonnes;
2. Vale SA (Bresil): 206 millions de tonnes;
3. Jinchuan Group Ltd (Chine): 127 millions de tonnes;
4. Xstrata Plc, (aujourd’hui connu sous le nom de Glencore): 106 millions de tonnes;
5. BHP Billiton Ltd (Australie): 83 millions de tonnes.
(Voir Terence Bell: « The top 10 biggest nickel producers », http://metals.about.com).
Merci.
Après ce pouvoir DD, je ne crois pas que le Burundi pourra supporter le coût des audits et contrôles externes auxquels les différents ministères devront faire face….tellement de dégâts et de gâchis !!!
Je comprends pourquoi ils ne veulent pas qu’on les appelle Abanshingantahe!!
« Actuellement, ce Consortium est en train de negocier avec les 5 multinationales reconnues pour qu’elles puissent venir travailler au Burundi…Elle ne cherche pas de benefice… ».
1. De l’autre cote de la riviere Ruvubu en Tanzanie, le gisement de nickel de Kabanga (37,2 millions de tonnes de minerai d’une teneur de nickel (Ni) de 2,63%) va etre exploite conjointement/joint venture par Glencore et la canadienne Barrick Gold Corp.
(Voir « Kabanga nickel project to open soon », http://m.dailynews.co.tz, 10 January 2014).
2. Donc, Monsieur le Ministre des Finances ne serait pas au courant encore que deja au milieu du mois de janvier 2014, World Sports Alliance International Business Consortium a signe un accord avec la canadienne CVMR Corporation (de Toronto) pour la construction et gestion d’une mine de nickel et d’une usine de traitement?
Si l’Etat burundais passe par un intermediaire (= la compagnie World Sport Alliance) pour que la canadienne CVMR Corporation vienne exploiter le nickel burundais, je crois que l’Etat burundais va perdre les quelques droits souverains qu’il avait sur ses ressources naturelles, selon Article 63:
L’octroi d’un permis d’exploitation industrielle donne lieu a l’attribution a l’Etat d’au moins dix pour cent (10%) des parts ou actions d’apport de la societe d’exploitation…
(Voir Loi N0. 1/21 du 15 octobre 2013 portant Code minier du Burundi.www.presidence.bi;
Voir « Signing of a major mining agreement between the World Sports Alliance International Business Consortium (WSAIBC) and CVMR Corporation (Toronto, Canada) for the construction and operation of a nickel mine and refining plant in Burundi », http://www.marketwired.com, 14 January 2014).
3. Peut-etre qu’une analyse de l’action de WSA en Republique Centrafricaine (RCA) peut nous donner un avant-gout sur ce qui va se passer au Burundi:
-World Sports Alliance A VENDU SON PERMIS d’exploration, production et commercialisation des gisements d’or de la RCA a Ghana Gold Corp (symbole a la bourse: GGCO, basee dans l’Etat de Floride, sud-est des Etats Unis) pour 260 millions de dollars americains.
(Voir « New York , April 18, 2013 Subject: Letter of intent signed with Ghana Gold Corporation… », http://www.otciq.com).
– World Sports Alliance a annonce le 9 juillet 2013 le lancement du projet d’exploitation des gisements de diamant de Dimbi en RCA et dont le potentiel est de plus de 5 milliards de dollars americains.
(Voir WSA announces the start-up of a major diamanteferous mining project in the Central African Republic », http://www.worldsportsalliance.org, 9 July 2013).
Merci.
Ce sont des valibelles que même un enfant de 5 ans ne va pas gober…! C’est clair que c’est un cas très flagrant (parmi une multitude d’autres, malheureusement) de corruption qui, comme nous le savons tous, est un des modes de gouvernance du pouvoir en place…Un conseil à Mr NYAMITWE: ne cherchez pas à trop expliquer s’il vous plaît car vous risquez de vous ridiculiser encore d’avantange..Ne croyez pas que les Burundais sont tous des illetres..! Le ridicule ne tue pas..!
Le dossier a suivi son cours normal à la Nyamitwe. Comment peut -on qualifier de cours normal un dossier d’exploitation de minerais qui a été attribué sans passer par la procédure des marchés publics seule reconnue par la loi et surout attribué à une association sportive alors qu’il ya des multinationales connues et reconnues en la matière. Hageze aho umuntu yibaza ko abatwara ari abarundi.N’ugusengera Uburundi.
le dossier a été analysé par les experts du ministère de l’énergie et des mines…..vous me faites vraiment rire cher Willy Nyamitwe. Même un enfant de l’école primaire sait maintenant ce qu’il ait des dossiers traités par les experts de nos chers ministères.
M. TABU Manirakiza fait savoir que ce Consortium est une organisation sans but lucratif : « Elle ne cherche pas de bénéfices et même quand il y en aura, elles seront réinvesties chez nous dans le cadre du programme Partenariat public privé (PPP) avec la construction des infrastructures »,
Une organisation sans but lucratif ( ASBL) pour exploiter un Nickel très lucratif !!!!!!!!!!
TABU : »Actuellement, ce Consortium est en train de négocier avec les 5 multinationales reconnues pour qu’elles puissent venir travailler au Burundi »
En d’autres termes le consortium CIAAMS est un commissionnaire/intermédiaire qui va négocier avec les exploitants des montants faramineux , va verser une modique somme au trésor et le reste sera empoché par lui pour faire la promotion du sport dans le monde!!!!!
Au moins Tabu Abdallah , il ne ment pas vraiment c’est un vrai Mubo( de l’Imbo). Il y a beaucoup d’ombres : comment CIAAMS a approché le gouvernement car il n ya pas eu appel d’offres et il n’est pas un exploitant du Nickel? Comment des émminents experts ou ministres ont laissé ou ont couverts cette société?
Je trouve que ce Nickel est plutôt très sportif , mais qu’il est difficile de le supporter bien qu’ayant les supporteurs d' »en haut ».
Faut pas profaner le supporteur d’ en haut. Ceux qui supportent la descente du Burundi aux enfers sont d’ en bas. Ils sont de conivance avec les forces de ténèbres, qui sont sous nos pieds.
Mais putain!! J’ai l’impression que ce sont des étrangers qui dirigent ce pays! oooh nooonnn!!! On a donné l’exploitation du Nickel à une entreprise qui fait du sport??? Mais putain de merde!!! Pourquoi ne pas donner ce contrat à une société qui est reconnue comme exploitatrice du Nicket et respectant l’environnement?! Et le ministre se moque des gens en disant que c’est une entreprise non lucratif qui finira par verser l’argent. Quelle bassesse d’esprit de réfléchir?!
humm…. ça sent la mauvaise odeur de la corruption.Si non comment octroyer le permis d’exploitation à une multinationale qui n’est pas reconnue dans le monde en matière d’exploitation minière? Ne s’agit-il pas là d’une fraude à grande échelle?? Je dis souvent que nous avons des dirigeants mercenaires à la tête du pays. Vivement 2015 pour s’en débarrasser!!
C´est une bombe: Consultez ce lien vous allez comprendre. http://www.worldsportsalliance.org/site/noticias.view.php?id=657
Délégation Officielle de la République du Burundi en mission de validation et de clôture à New York du 26 au 28 septembre, 2012
Faisant suite à la mission de l’Alliance Mondiale des Sports (AMS), qui s’est déroulée à Bujumbura du 29 juillet au 1er août dernier, mission fructueuse au cours de laquelle ont été signés la Convention Cadre de Pays et l’Accord de Siège entre la République du Burundi et l’AMS, de même que le Protocole Additionnel à la Convention Cadre de Pays, relatif au Programme Spécifique de Partenariat Public Privé WT-ÉNERGIE (PPP-WT-ÉNERGIE) sur la transformation des Ordures Municipales pour la génération d’Energie Électrique (WTE) et la production de Bio-Fertilisants Agricoles (BFA) et sur la construction d’immeubles administratifs et industriels et d’installations portuaires (PPP) au Burundi. Cérémonie de signature à Bujurunda de G à D : S.E. A. Lemieux, Président de l’AMS, S.E. TA Manirakiza, Ministre des Finances et du Développement de la Planification Economique, S.E. C. Manirakiza, Ministre de l’Energie et des Mines
Le Gouvernement Burundais a dépêché à New York, au Bureau de liaison de l’AMS auprès des Nations Unies, une délégation officielle, afin de permettre l’opérationnalisation diligente du Projet de PPP-WT-ÉNERGIE, qui génèrera un investissement global de trois cents millions de dollars USD, entièrement assumé par l’AMS, sur le territoire du Burundi.
L’objectif de la mission burundaise à New York était double. D’une part, la délégation devait valider l’opérationnalisation financière en vue de la transmission de la Garantie d’Achat associée à ce premier projet de PPP-AMS-Burundi, et d’autre part, puisque la Garantie d’Achat doit elle-même être appuyée, pour les premiers 45 jours, sur la ligne de crédit du pays auprès du FMI, la délégation devait valider, à la demande du FMI, le Siège de l’AMS à New York et confirmer la capacité de l’AMS et de ses partenaires à livrer, dans le respect du budget et de l’échéancier, les ouvrages prévus au Projet de PPP-WT-ÉNERGIE.
La délégation burundaise était dirigée par S.E. Monsieur Jean-Jacques NYENIMIGABO, Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, qui était accompagné de Monsieur Jean CIZA, Gouverneur de la Banque Centrale de la République du Burundi (BRB).
Le mercredi 26 septembre, après leur installation à l’hôtel, le Ministre NYENIMIGABO et le Gouverneur CIZA ont fait le point avec Monsieur Jean-Pierre DUBÉ, le Chef de la Direction du Consortium International d’Affaires de l’AMS (CIAAMS), sur l’agenda des rencontres prévues dans le cadre de cette mission. Monsieur Reywen BIGIRIMANA, le Partenaire Stratégique Local (PSL) du CIAAMS au Burundi, a ensuite rencontré la délégation pour échanger sur les divers éléments au dossier.
Dans la matinée du jeudi 27 septembre, la délégation a été reçue en audience par S.E. Monsieur Alain LEMIEUX, Président de l’AMS, à la Suite présidentielle de l’AMS à la Trump World Tower. Étaient également présents à cette rencontre Mr. Ralph FARAGGI, Directeur de Cabinet du Président, Mr. Pierre-Paul ALAIN, Assistant personnel et Conseiller spécial Sports et Jeunesse du Président, Mr. Anthony VARNER, Chef des Finances de l’AMS, Mr. Philip GEDDES, Représentant du Syndicat Bancaire CWH-AMS et Mr. Reywen BIGIRIMANA, PSL du CIAAMS au Burundi.
Il y´a la suite et les photos.
…
Photo prise à la Suite présidentielle de l’AMS – Trump World Tower – New York – le 27 septembre, 2012 De gauche à droite, Mr. le Gouverneur de la Banque Centrale du Burundi, S.E. Mr. le Président de l’AMS Et S.E. Mr. le Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture
Willy Nyamitwe ment comme un enfant. Alors qu’on lui demande s’il ny’a pas eu traffic d’influence, le fameux Nyamitwe se défend: « Non, le dossier a suivi son cours normal. C’est le ministère de l’énergie qui l’a analysé. » Quand on entend ces propos, on se demande si les autres cas de corruption ne sont pas analysés par des experts des ministères de tutelle mais qui reçoivent des ordres d’en haut ?!
Un expert dans le sport est autorisé d’exploiter le nickel du pays!!!
Quand on accuse les Mbonimpa d’inyankaburundi qu’est ce qu’on dirait des autorités qui mettent les richesses du pays entre les mains des incompétents (contre contrepartie surement) alors que des maisons expérimentées qui permettraient au pays de tirer le maximum de ses richesses naturelles sont bien là.
En plus on veut nous faire croire que c’est une organisation sans but lucratif qui le fera pour les beaux yeux des burundais.
Ça c’est la meilleure !!
Ce n’est que dilapidation des deniers publics. Et on nous parle de guerres hutu tutsi. C’est en fait des guerres entre des voleurs qui interposent des populations. Qd le cndd fdd arrive au pouvoir il n a inquiété personne des anciens regimes qui avaient volé le pays. Aujourd’hui ils s enrichissent à une vitesse grand V. OUI ils ont pris les armes pour anéantir économiquement le Burundi . Si jamais il y avait un nouveau president demandons lui de récupérer tout l argent qu ils ont détourné depuis 1960.Ce n est pas difficile.
@hat
Non seulement c’est difficile, mais pire encore c’est impossible: cet argent a déjà été consommé totalement ou mis à l’abri des regards indiscrets comme le tien et le mien! Bref, les choses sont plus compliquées que tu ne le penses, car le détournement des deniers publics et les problèmes hutu-tutsi font parfois un mix souvent impossible à démêler ou à décanter. Les exemples sont nombreux!!!
A Bakary, où est la difficulté de savoir quand on sait ce que gagnent les familles. Oui la cours des comptes nous a un jour dit que un ex président de la république qui avait construit un immeuble de plus de deux milliards de francs bu a pu expliquer la provenance normale de son argent. Là je n’ai rien compris. Qd on touche deux millions de fr bu par mois on peut totaliser plus de deux milliards dix mois plus tard. Certes je ne suis pas mathématicien mais je crois qu’on ne doit pas faire math sup pour comprendre. Après c était son fils qui travaille en Europe en France qui lui a envoyé l argent.un ministre ou même le président Français ne peut avoir cette somme. Disons seulement que je ne comprend pas. Ceci est vrai aussi pour plusieurs de nos anciens dirigeants et encore une fois ces bandits se couvrent les uns les autres mais un jour on leur faira la fête.