La construction des maisons, par les jeunes garçons qui veulent se marier, n’est plus autorisée dans le site de Ruhororo depuis 2014.
Ils se comptent par centaines, ces jeunes garçons du site en âge ou ayant dépassé l’âge légal de se marier, ici 21 ans. Ils ne peuvent cependant pas amener des femmes faute de toit conjugale. Dans les milieux ruraux, un jeune garçon mature doit en effet se construire une maison pour son mariage dans la propriété familiale. Il peut alors demander la main d’une jeune fille et fonder son propre foyer. Selon l’administrateur Mamerte Birukundi, il est actuellement formellement interdit de construire de nouvelles maisons dans le site des déplacés de Ruhororo. Seule la réhabilitation des maisons existantes est autorisée.
La mesure date en effet de la publication du rapport d’une commission ad hoc mise sur pied par le gouverneur de la province de Ngozi chargée d’étudier la problématique du site des déplacés de Ruhororo et des collines environnantes pour une solution durable . Les conclusions de la dite commission recommandaient entre autres, la suspension de l’autorisation de construire de nouvelles maisons dans les enceintes du site de Ruhororo. Elles ont été contestées par 566 signataires ressortissants dudit site.
Mécontentement chez les jeunes
Parmi eux, C. R, un jeune homme de plus de 26 ans. Il témoigne : « J’ai planifié fonder mon foyer il y a plus de deux ans. Cela reste comme une utopie car je n’ai pas de maison. Pourtant il y a une place dans la parcelle de notre famille au site. » Mais l’administration a défendu à ces jeunes d’y ériger de nouvelles constructions.
Un père de famille rencontré dans un bistrot du site des déplacés de Ruhororo qualifie la situation de grave : « Nos enfants n’ont plus le droit de se marier. ». Il propose plutôt que cette mesure soit levée pour l’intérêt des jeunes et de leurs familles.
L’autre conséquence est la multiplication des cas de grossesses au sein des jeunes filles et des bébés sans pères légaux. C’est le constat de Claudine Niyonzima, une enseignante habitant le site : « Ne pouvant pas avoir de maris, les filles n’ont d’autres choix que d’enfanter chez leurs parents. »
Pour l’administrateur Mamerte Birukundi, aucune loi, décision ou mesure administrative n’interdit le mariage à ces jeunes hommes. Mais comme le rapport de la commission ad hoc a été entériné et accepté par l’autorité provinciale, il est d’application en attendant qu’il soit révisé. Madame Mamerte précise, cependant, qu’un nouveau dialogue est envisagé dans un proche avenir et la question pourra être posée dans son entièreté.
Signalons que le site des déplacés de Ruhororo compte plus de 10 mille habitants. Il est né suite à la crise sociopolitique de 1993. Il est sujet à des turbulences sécuritaires qui, souvent, tournent en conflits pouvant aboutir à des violences physiques. Les dernières datent de 2016, l’administration et les jeunes s’accusant mutuellement d’être à l’origine de la perturbation de la sécurité du site et des collines environnantes.
J’aime bien le journal Iwacu, C’est un journal de tout les paradoxes et milles intipodes!!! Mbe mwotubwira igituma administateur ababuza kubaka? mbe boba bagomba kubaka mu matongo yabo? canke amatongo y’abandi canke aya leta?? Ivyo nivyo vyishe ubwo Burundi, aho dufise abarundi bagomba kuba hejuru y’amategeko n’abandi batagomba kurenga amategeko. Ivyo vyose ntaho bitaniye b’abarya bihaye amatongo y’abahunze muri iyo mwaka yahera, bahungutse bagaca bagomba ngo bagabure itongo ritari gwabo. Mbe murabona aho ubwo busuma bwashikanye ico gihugu? Ça c’est du vol organisé de certains Burundais. None ni gute mwodusigurira ko umuntu yahunze en 1993, n’ubu yoba akiri impunzi? aja kurima no kwimbura iyo yaje ava, mais ntagomba kurekura agatongo ka Murundi canke ka commune ngo n’uko yari yahahungiye?? reka ubwo busuma, muve ibuzimu muje ibuntu. ivyari magara vy’aragabuwe, kandi amase ya kera…… murakoze
« J’ai planifié fonder mon foyer il y a plus de deux ans. Cela reste comme une utopie car je n’ai pas de maison. Pourtant il y a une place dans la parcelle de notre famille au site. » « … parcelle de notre famille… », Depuis quand les parcelles dans les sites appartiennent à ces gens là? S’ils veulent construire sur leurs parcelles qu’ils regagnent leurs propres terres.
@jombe, ces gens ont quitté leurs collines en 1993 pourchassés ,massacrés par leurs voisins à qui ils n avaient rien fait. La seule mort du président Ndadaye a suffit pour que les hutu se déchaînent sur des gens qui ne connaissaient même pas Ndadaye. S ils retournent sur leurs collines qu adviendra t il si des gens s emprennent à Nkurunziza ? . Au journaliste , 1993 est un génocide des tutsi . Mais si vous êtes negacioniste alors c’est tout à votre honneur.
@Congo
Qu’adviendrait-il si tous ceux qui ont eu les leurs être massacrés dans ce pays faisaient de même?
Ceux qui ont vu les leurs massacrés; sorry!
Et vous croyez qu’ils seront plus sécuritaires dans que chez eux avec le rest de la population! Par contre, c’est là oü ils plus virnarables si ce que tu dis arrive encore. Vous ëtes éduqués mais vous ne voyez pas …
YAMUHE, tous les hutu n ont pas participé au génocide en 93. Si les tutsi sont regroupés ils pourront se défendre un temps contre ces éléments qui existent tjrs. Avec un habitat éparpillé la tâche devient très facile pour les assassins. J espère que vous ne serez jamais deplace’ pour goûter à la promiscuité, travailler ses champs à 20 km , habiter les shitting , ne pas pouvoir se marier ect. Quand un homme n a plus la compassion il devient un animal, peut être est il temps de changer. Bonjour.
@Congo
Si vous aviez un peu de compassion vous-même, vous n’auriez pas formaté de votre tête l’ambiance qui prévalait il y a à peine quelques années (qui n’a pas été génocidé dans ce pays?).
Rafraichissez un peu votre mémoire ci-dessous:
https://www.youtube.com/watch?v=8hoOXs02gXA
Ces habitats du Site de Ruhororo sont manipulés par certains politiciens et sont contraints de vivre très malheureux. Pourquoi créer un pays dans pays? Pourquoi préfèrent- ils se marier dans des sites des déplacés. Ils ont chez eux et doivent rentrer!! Félicitation pour cette mesure combien salutaires. Ces burundais ont leur origine avec des terres – sur la colline et ne seront jamais des déplacés éternels. Qu’’ils retournent pour vivre avec leurs frères à la colline.
Si et seulement si la sécurité leur est garantie.
Comment tu vas quarantir leure sécurité le plus que le reste des Burundais?
Comment tu vas quarantir leure sécurité le plus que le reste des Burundais? Mème le ministre des affaires étrangère a faillie ëtre tué très récemment, et tu va quarrantir la sécurité des déplacés dans le site ou chez eux!