Diminution des prix des denrées alimentaires. Satisfaction des consommateurs, qui décrient cependant les spéculations.
Arrivé au marché central de Ngozi, commerçants et acheteurs sont unanimes : depuis deux semaines, les prix des vivres ont diminué. Jean Marie Nduwayo, un importateur des denrées alimentaires dit que le gouvernement a facilité les importations des denrées ali¬mentaires. « Si l’Etat continue à détaxer ces produits, les prix dev¬ront certainement chuter étant donné que le Burundi importe énormément de vivres ».
Même si la baisse n’est pas très sensible, les produits ont en moyenne chuté de 20 % si on se réfère aux prix de décembre dernier. C’est le cas de l’huile de coton qui a quitté 25 mille Francs le bidon de 5 litres à 22 mille Francs. Le riz tanzanien a chuté de 500F, le riz local de 400F le kilo. Le haricot ordinaire baisse timidement de 200F le kilo tandis que la farine de manioc revient à 1000F, soit une baisse de 7500F par sac de 25kilo.
Toutefois, les prix continuent à grimper sur certaines denrées produites localement. C’est le cas de la pomme de terre, de la colocase, de la banane et de la patate douce.
Des inquiétudes demeurent
Cyprien Nahayo, un chef de famille habitant le quartier Gabiro précise qu’ils sont pessimistes quant à la chute significative des prix sur le marché. « Une baisse de 200 ou 300 F ne veut rien dire. Les commerçants ne peuvent pas se passer des spéculations et peuvent faire semblant de baisser les prix alors qu’il n’en est rien. » D’après lui, il faut que les pouvoirs publics fassent un suivi rigoureux et aident pour la fixation des prix sur les produits détaxés.
L’administration provinciale de Ngozi n’y voit pas très clair. Diane Manirakiza, conseillère économique du gouverneur, trouve que l’intervention dans la fixation des prix n’est pas possible du moment que l’administration ne connaît pas les prix d’achat des produits à l’importation. Elle précise cependant que l’administration aidera pour sensibiliser les commerçants afin d’éviter des spéculations sur les prix des denrées alimentaires.
Seigneur tout puissant! Qui va aider le Burundi de sortir de cet imbroglio? Même la conseillère économique du Gouverneur de Ngozi ne connaît pas les bases sur lesquelles roulent l’Economie de sa province. Et le contribuable continue à payer son salaire chaque mois. Autant supprimer ce poste!
« Diane Manirakiza, conseillère économique du gouverneur, trouve que l’intervention dans la fixation des prix n’est pas possible du moment que l’administration ne connaît pas les prix d’achat des produits à l’importation ».
Si vous ne savez même pas contrôler et fixer les prix sur le marché vous êtes conseillère économique en quoi? Quand l’incompétence nous tient!
Vous êtes-là seulement pour guetter les sous de la corruption? Quelle honte!