La criminalité s’accentue dans les rues de Ngozi. Un agent de la Coopec a été tué à coup de couteau dans la nuit de mardi 10 avril. Les habitants de cette 3ème ville du pays souhaitent le renforcement des patrouilles de nuit.
Zénon Ndayavurwa, l’auteur de ce crime a écopé d’une perpétuité et de 180 millions de frais de dédommagement. Telle est la sentence du Tribunal de Grande Instance de Ngozi, pour avoir été reconnu coupable de l’assassinat de Mme Evelyne Nizigiyimana, chargée des crédits à la Coopec Ngozi.
Dans un procès en flagrance qui a eu lieu ce mercredi les juges du siège ont entendu le coupable qui a reconnu le crime. Zénon Ndayavurwa a avoué avoir planifié l’assassinat de cette dame depuis le début de cette année.
Pour ce bourreau, il s’agissait d’une vengeance pour une affaire de crédit. Zénon Ndayavurwa avait en effet contracté un crédit de 5 millions de Fbu à la Coopec Ngozi qu’il a remboursé anticipativement.
Il a introduit l’an dernier une autre demande de 33 millions de Fbu. Vu sa capacité de remboursement, la Coopec lui a accordé 10 millions.
Zénon Ndayavurwa, l’auteur du crime dit avoir gardé une dent contre cet agent de la Coopec Ngozi qui selon lui aurait influencé pour que le crédit sollicité soit revu à la baisse.
C’est donc dans cette optique qu’il a planifié de l’éliminer quitte à réintroduire sa demande après sa disparition. L’auteur du crime qui dit n’être pas en besoin d’un avocat de défense affirme qu’il n’interjettera pas appel.
L’assassinat de Mme Evelyne Nizigiyimana a eu lieu ce mardi soir au environs de 19 heures dans le quartier Kinyami II de la ville de Ngozi. La victime rentrait du service.
Selon des informations recueillies auprès des témoins, son bourreau était derrière elle tout le long du trajet. Arrivé dans une zone un peu obscure, le criminel s’est précipité sur elle et l’a poignardé à coup de couteau dans le cœur. Il a par la suite tenté de prendre le large. Des jeunes gens accourus sur les lieux et les sentinelles des environs l’ont vite rattrapé.
Il a par la suite été conduit dans les cachots du commissariat de police de Ngozi. La victime a rendu son dernier soupir à l’hôpital de Ngozi. Elle laisse derrière elle trois enfants dont un bébé de quatre mois.
Selon plusieurs habitants des différents quartiers de Ngozi, la criminalité s’intensifie ces derniers temps dans la ville. Outre les cas d’assassinat, les vols à main armée refont surface. Ils demandent à l’administration et à la police de multiplier les patrouilles nocturnes afin de démanteler le réseau des criminels dans la ville de Ngozi.
Abo bantu bakomeye uko, aho borondeye n’amaboko yabo, bigishwa gutunga bahoneje abarundi n,utwabo. Intwaro nk,iyo barundi, nta wahetse izoteza imbere, kenyera tuyive inyuma idutwaye mu mahonero sindababesha. Abo bigishwa gutoteza abandi, ejo bahindukana bonyene.
Les discours de la haine sont revenus en force. Les Imbonerakure dont le comportement rappelle à s’y méprendre celui des Interahamwe de sinistres mémoires appellent, en chantant à tue-tête et sous l’œil vigilant des cadres du parti au pouvoir, aux viols massifs des femmes et filles des opposants sans que la justice s’en émeuve outre mesure… ! Ne soyez donc pas étonnés de la recrudescence des assassinats peut-être déguisés en crimes crapuleux, qui sait ? Le pire est devant nous, je pense.
Il a l’air d’un drogué, il est fort possible que cette dame ne soit pas sa première victime et si c’est le cas,cela sent l’impunité. Qu’Evelyne repose en paix, que la Terre lui soit légère, si non ce criminel sera bientôt libre et d’autres victimes sont à prévoir.
Que son ame repose en paix et sinceres condoléances à la famille éprouvée.
Les autorités doivent s’impliquer davantage pour garantir la sécurité de la population et punir severement les coupables.
Le Burundi est devenu une jungle, on peut mourir pour un oui ou un non. La vie n’a aucune valeur, aucune perspective d’avenir et malheureusement on attend de discours rassurant, tout va bien, le pays est en paix, les gens diabolisent etc. Chers dirigeants, qu’est ce que ça serait si le pays n’était pas en paix comme vous dites? c’est comme avoir un cancer, vouloir le cacher, pour ne pas se faire soigner. Dutegerezwa kumenya ingwara iyariyo ngo turondere umuti uzodukiza.
Que cette dame repose en paix et que sa famille soit forte.
Vous savez. Je suis soulagé. Soulagé parce que on sait pourquoi et par qui cette dame a été tuée. Ce n’est plus un mystère. La famille peut au moins faire son deuil.
Cette fois-ci on ne va pas se demander si c’est l’opposition ou le pouvoir qui l’a tué.
Je demande à la justice burundaise de résoudre les cas et de faire de vrais enquêtes et trouver les auteurs des crimes, SVP,SVP