Fondé en 1920, la ville de Ngozi va totaliser en 2020, 100 ans d’existence. Le lancement de l’année jubilaire a eu lieu ce samedi 20 avril au chef-lieu de la province Ngozi.
D’origine Swahili, la ville de Ngozi a été désignée comme telle par des trafiquants arabes qui vendaient des peaux, a indiqué l’administrateur de la Commune Ngozi, Radjabu Songambere. C’était ce samedi 20 avril lors du lancement de l’année jubilaire de 100 ans de la ville de Ngozi.
Selon la même source, la colline Karombwe de la zone Mivo attirait beaucoup les belges à leur arrivée. Cela en raison du nivèlement de son emplacement.
Cependant, la décision a été vite changée après avoir constaté que des moustiques infestaient l’endroit. Ainsi, la ville a été réinstallée à la colline Ngozi de la commune Ngozi dénommée Kangozi.
D’après des sources concordantes, la ville de Ngozi a commencé avec trois quartiers dont Majengo, Berechi et le quartier administratif. Elle sera toujours marquée par l’arbre historique de « Fucus » dont l’histoire reste mythique plantée au chef-lieu de la province.
«Agasaka ka Inarunyonga, l’arbre sacré serait planté par le roi Mutanga II Nkumati vers le 15ème et le 16ème siècle», a indiqué Barnabé Ibizeneza, 65 ans, natif de la ville de Ngozi assurant avoir fait des recherches.
Partant du thème de l’année jubilaire à savoir « la ville de Ngozi, une flamme à jamais », le gouverneur Albert Nduwimana a parlé d’une ville florissante sur le plan économique. Elle dispose de plus de 150 natifs importateurs de Chine, de Dubaï, de Kampala, etc.
L’administration communale souhaiterait qu’il y ait une recherche minutieuse pour un documentaire sur les réalisations durant les 100 ans d’existence de la ville de Ngozi.
Dans les cérémonies de lancement de l’année jubilaire de 100 ans de cette ville de Ngozi, le président Nkurunziza s’était fait représenter par Pascal Nyabenda, président de l’Assemblée nationale.