Du déjà vu ! La ville de Ngozi affiche un manque criant d’essence. Les motards et autres conducteurs de véhicules de transport en commun parlent d’une perte énorme. Sur le marché noir, les prix montent en flèche.
<doc7062|left>Depuis lundi 4 février l’essence devient, encore une fois une denrée rare. Seul le mazout est disponible. Aux stations services, les stocks sont à sec, disent les pompistes. Sauf à la station Kobil de Burengo. Mais là encore, pour être servi, la tâche n’est pas facile. La petite corruption intervient parfois. « Certains acceptent d’offrir aux pompistes 1000Fbu ou de 2000Fbu pour être servis », témoignent certains motards et conducteurs de véhicule.
Les effets ne tardent pas à se manifester. Les transporteurs se lamentent: « Les pertes sont considérables. » Certains sont contraints au chômage. « Je ne sais pas de quoi je vais nourrir ma famille », s’indigne l’un d’entre eux. Au marché noir, on se frotte les mains. Le prix d’un litre d’essence arrive à 4000Fbu ! Achète qui peut ! Et la crainte d’un manque de ce produit qui pourrait perdurer se fait déjà sentir. « Les pertes seraient irrécupérables », peut-on entendre dans les rues. Côté pompistes, les raisons de la carence ne sont jusqu’à présent pas connues. Mais d’ores et déjà, une pénurie « sournoise », suppose une certaine opinion, à des fins spéculatives n’est pas aussi à exclure. Ce qui ne serait pas nouveau…