C’est vers 20 heures que cette attaque à la grenade a été lancée par des inconnus dans un bistrot de vin de banane locale à Burengo. Selon des sources contactées, il y a eu 4 morts sur le champ.
Plusieurs blessés ont été évacués à l’hôpital de Ngozi, des sources hospitalières parlent de 24 personnes. D’autres blessés ont été évacués vers l’hôpital de Mivo, des témoins parlent d’une dizaine.
«Mais le bilan de cette attaque meurtrière ne cesse de s’alourdir, plusieurs blessés étaient dans un état critique», s’inquiète Claude Nahayo, gouverneur de la province de Ngozi.
Pendant l’évacuation des blessés à l’hôpital de Ngozi, un haut gradé de la police à Ngozi a brutalisé une infirmière. Elle se plaignait que les services étaient débordés, il n’y avait que deux infirmières aux urgences face à une vingtaine de blessés. Une plainte aurait d’ailleurs été déposée pour que de tels comportements soient découragés.
Nyamurenza : 3 personnes blessées à l’arme blanche
Le gouverneur de la province de Ngozi Claude Nahayo, confirme cette attaque à la machette qui a fait 3 blessés graves, cette nuit. Selon lui, 8 présumés auteurs de ce forfait ont été arrêtés par la police.
@minani;
Qui dit que les grenades sont lances par les constateurs du 3 eme mandat de nkurunziza? C’est justement cette tactique que le gouvernement dd utilise pour incriminer Pacifique et autres croyant que le monde va y croire. Ce monde connait déjà les montages bidons dont ce gouvernement est capable. Les enquetes par une justice pas du Burundi le montreront.ibisigaye nivyo mupanga mu mitwe yanyu mugaca mwibaza ngo isi yose niko
Ibibona. Ibisigaye Ni diversion!
Si Nkurunziza devrait être à La Haye, il n’y sera pas seul. Pacifique Nininahazwa l’y rejoindra nécessairement. Les gens qui lancent les grenades dans les bars répondent au mot d’ordre de Pacifique de boycotter les produits de la brasserie pour étouffer les sources de revenues du Gouvernement. Les gens ayant refusé le mot d’ordre, il veut les y contraindre de force. Il l’a déclaré ouvertement et publiquement, on n’a pas besoin d’autre enquête pour l’incriminer. Par ailleurs, lancer les grenades sur les innocents constitue non seulement un crime contre l’humanité, mais aussi, c’est là la troisième erreur plus que fatale pour les organisateurs de la contestation. Ils se montrent plus violents que la violence qu’ils sont sensés combattre:
ERREURS – RETOURNEMENT:
1. SOUTIENT AU PUTSCH manqué du 13 mai: conséquence: la majorité des manifestants se sont rendus compte de la vraie réalité du mouvement et ont abandonné les manifestations.
2. RÉCUSATION DU MÉDIATEUR Saïd Djinnit:
Conséquence: Saïd Djinnit, vient de rendre public son rapport où il montre que ceux qui l’ont récusé n’avaient aucun argument à son encontre. Selon lui, l’opposition et la société civile voulaient tout simplement faire capoter l’espoir d’un accord, pour qu’il n’y ait pas d’élections, probablement en salivant pour un gouvernement de transition. Il souligne par ailleurs que sa récusation émane d’une poignée d’hommes (et non pas toute l’opposition) qui auraient même signé à la place d’autres qui n’étaient pas d’accord. La conséquence est que, le SG de l’ONU, ayant déjà découvert le vrai visage des contestateurs, a introduit un bémol: Désormais, il nomme un « FACILITATEUR » au lieu d’un « MÉDIATEUR ». Cette différence peut passer inaperçu. Or, pour celui qui comprend le langage politico-diplomatique, la différence est de taille. « Facilitateur » renvoie au dialogue, tandis que « Médiateur » renvoie aux négociations. Ceci veut dire que pour l’Onu, il n’ y a pas de belligérants au Burundi. Ainsi, le dialogue ne conduit pas aux Accords, mais plutôt à la déclaration d’intentions ou une feuille de route. QUI A PERDU dans ça? Les contestateurs bien sûr! Leur image vient d’être écorchée par la Communauté Internationale, donnant plus de crédits à leur adversaire. Si par hasard l’Onu reconnaît les élections, qui d’autre pourra les invalider? Pas même la Belgique ou l’Union Européenne! Les erreurs de l’opposition et la société civile sont entrain de se retourner contre eux « sorcier ensorcelé », et risquent même de mettre à termes certains des soutiens qu’ils avaient.
3. ERREUR FATALE: Avec l’affaire de grenades, je peux parier qu’on s’achemine vers une rupture totale en deux camps du mouvement contestataire. Si la rupture prend l’allure ethnique, le mouvement aura signé son décret de mort.
Quant à la rébellion, son issue est incertaine si elle n’est pas soutenue par la Tanzanie, seule démocratie faiseur de paix dans la région. Ce n’est ni Rwasa, ni Laurent Nkunda, non plus le M23 qui pourraient me contredire?
SEUL LE DIALOGUE dans l’humilité, la justice et le patriotisme peut apporter une paix durable au Burundi.
@ Minani
A qui appartient la maison dans laquelle on a trouvé des armes à Butere si ma mémoire est bonne? A Pacifique ou au tout puissant general Adolphe? Répondre à cette question reviendrait à trouver qui ira à La Haye.
@Minani: « mot d’ordre de Pacifique de boycotter les produits de la brasserie… »
A Burengo, il s’agit de BISTROT DE VIN DE BANANE LOCALE.
intara yacu ya Ngozi irabaye nabi, yahora ari akarorero k´amahoro! Mutama Peter heba ikiringo ca gatatu ntakundi ureke kudukwegera, !
Est ce la reddition de l’apres elections 2010? Avec les memes methodes surtout.