L’association Pride, de concert avec l’hôpital de Ngozi, fait campagne pour la circoncision auprès de tous les habitants de la province.
Ils sont âgés de douze à quarante-neuf ans. Depuis le 18 juillet, l’hôpital de Ngozi en a déjà circoncis 249. Dr. Désiré Ndisabiye, à la tête de cette opération, témoigne : « Les maladies sexuellement transmissibles frappent moins les gens circoncis que ceux qui ne le sont pas. »
Selon ce médecin, cette campagne a été organisée grâce au soutien d’une ONG américaine, Pride, dans le but de diminuer et de lutter contre les maladies sexuellement transmissibles comme le sida, la blennorragie et la syphilis.
Une longue file d’attente
Originaire de la commune Nyamurenza, Justin Ndabemeze se plaint qu’il n’a pas encore subi cette opération : « Pourtant je me suis inscrits parmi les premiers. » C’est aussi le cas d’un jeune de la ville de Ngozi qui affirme attendre son tour depuis deux semaines. Il incrimine la lenteur des infirmiers.
Cependant, Dr. Ndisabiye dédouane son personnel. Car cette opération repose sur les épaules de trois infirmiers qui doivent aussi travailler dans d’autres services. Pour lui, les candidats à la circoncision sont trop nombreux pour trois infirmiers. Toutefois, il indique que l’hôpital a promis de d’affecter d’autres infirmiers à ce service.