Mardi 05 novembre 2024

Sports

Ngozi : l’avenir du Stade Agasaka reste un mystère

15/09/2020 Commentaires fermés sur Ngozi : l’avenir du Stade Agasaka reste un mystère
Ngozi : l’avenir du Stade Agasaka reste un mystère
Les habitants de la ville de Ngozi demandent la reprise de la réhabilitation du Stade Agasaka

Depuis 2016 jusqu’à nos jours, le Stade Agasaka de la province de Ngozi semble être oublié. Les amateurs du football demandent la reprise des activités afin de finaliser la réhabilitation de ce stade.

Par Longin Hasabamagara

Le stade Agasaka a connu pas mal de problèmes de construction depuis le lancement officiel des travaux en 2013. Un projet initié par le gouverneur de l’époque, Claude Nahayo. Toutefois, le budget de sa réhabilitation n’avait pas été révélé. Deux ans après, les travaux allaient bon train car la façade sud du stade avait été achevée. Des travaux communautaires et des aides en matériel de construction (fers à béton, sacs de ciment etc.) octroyées par les commerçants de Ngozi ainsi que les fonctionnaires ont contribué à accélérer les travaux.

En 2017, les travaux ont commencé à ralentir. De nombreuses interrogations ont fusé sur les réseaux sociaux et dans les médias privés œuvrant dans le nord. Les habitants de Ngozi, surtout les amateurs du football, s’étonnent de voir le stade de la province abandonné. «Depuis 2016, aucune activité considérable n’a été réalisée», confie Asmani, un fan de l’équipe Ngozi City. «Nous demandons au nouveau gouverneur de faire tout son possible pour finaliser les travaux afin que nos équipes de la Primus Ligue commencent à y livrer des matches», renchérit un autre mordu du football.

Le nouveau gouverneur va-t-il changer la donne?

Selon les amateurs du football, certaines autorités administratives et sportives ont été négligentes dans la relance des activités au stade. «Nous avons, à maintes reprises, manqué de matériaux de construction pour continuer notre tâche», déplore un des ingénieurs rencontré au stade. Les électriciens avancent le même problème. «Nous avons déjà fait les installations de base, les gaines sont toujours là. Nous avons longtemps réclamé d’autres besoins électriques comme les projecteurs et autres jonctions électriques restantes. Aucune réaction des autorités habilitées.» D’après les habitants, c’est un stade d’une importance capitale pour la province. Selon eux, à part les matches de football, il va accueillir également des croisades, des fêtes nationales ainsi que d’autres activités organisées par la province».

Le nouveau gouverneur de la province Ngozi, Epipode Baranyikwa, assure avoir redémarré la réhabilitation à travers les travaux communautaires. Il demande à la population et aux bailleurs de fonds de contribuer pour finaliser la construction de ce stade et d’autres infrastructures publiques en cours de construction dans la province. «Nous saluons cette initiative du gouverneur. Nous espérons que bientôt le stade sera achevé», indique Innocent Ngendakumana, un habitant de la ville de Ngozi. Les commerçants de Ngozi se disent prêts à contribuer. Pour eux depuis 2017, aucun appel ne leur a été lancé pour continuer la contribution comme auparavant. Néanmoins, certains experts en construction estiment que le chemin est encore long. «Ce projet est mal organisé. Il n’a ni budget ni délai d’exécution. Il faut remédier à cela».

A nos chers lecteurs

Nous sommes heureux que vous soyez si nombreux à nous suivre sur le web. Nous avons fait le choix de mettre en accès gratuit une grande partie de nos contenus, mais une information rigoureuse, vérifiée et de qualité n'est pas gratuite. Nous avons besoin de votre soutien pour continuer à vous proposer un journalisme ouvert, pluraliste et indépendant.

Chaque contribution, grande ou petite, permet de nous assurer notre avenir à long terme.

Soutenez Iwacu à partir de seulement 1 euro ou 1 dollar, cela ne prend qu'une minute. Vous pouvez aussi devenir membre du Club des amis d'Iwacu, ce qui vous ouvre un accès illimité à toutes nos archives ainsi qu'à notre magazine dès sa parution au Burundi.

Editorial de la semaine

Enrôlement des électeurs. Entre fatalisme et pessimisme

Alea jacta, les dés sont jetés. La période d’enrôlement qui avait officiellement commencé le 22 octobre a pris fin ce 31 octobre. Se faire enrôler est un devoir hautement civique et citoyen en vue de reconduire ou renouveler la classe (…)

Online Users

Total 3 362 users online