Deux autorités de la commune Kayanza et l’une de la zone Ngozi ont été destituées ce mois de mai. Motif : Incompétence pour les uns, démission volontaire pour les autres.
Depuis le 5 mai le conseiller socioculturel et le conseiller technique de l’administrateur communal à Kayanza ont été destitués de leurs fonctions par le conseil communal.
Comme raison majeure, le président indique le manque de niveau d’études : « On ne peut pas mériter de tels postes sans avoir un diplôme universitaire. » Cependant, les sources proches des autorités communales affirment que le désaccord sur la gestion des biens communales et l’incompétence politique sont à la base de cette destitution.
Ces sources soulignent que ces deux autorités déchues ne se donnaient pas corps et âme aux activités planifiées par le parti CNDD-FDD dont elles sont issues. Selon ces sources, aucune loi n’exige un diplôme univeritaire pour occuper ces postes.
Une démission volontaire.
Pendant cette période, Emmanuel Nzeyimana, chef de zone Ngozi-Mairie est aussi limogé. « Nous ne sommes plus infligés de payer des amendes illégales ou subir des intimidations », estiment les cabaretiers et boutiquiers de la ville de Ngozi.
Selon la population Emmanuel Nzeyimana est accusé de commettre beaucoup de bavures. Par ailleurs, le commissaire adjoint de la Brigade anti corruption dans la province de Ngozi et Karuzi affirme qu’Emmanuel Nzeyimana est déjà accusé de détourner une somme de plus de deux cents mille francs bu Marie Claude Baransananiye, une femme qui avait vendu 250 poteaux électriques à la Regideso en 2005.
Toutefois, Constance Ngendabanka, conseillère socioculturelle de l’administrateur de Ngozi et membre du conseil communal nie toutes ces accusations. D’après elle, ce chef de zone n’a pas été destitué il a demandé une démission volontaire car il veut travailler dans le service de recouvrement.