Boutiques et magasins, maisons de séjours, clôtures des parcelles, un tas d’immeubles à mettre à terre. L’urbanisme évoque un respect des normes alors que les propriétaires crient au scandale.
Selon le chef d’antenne nord de l’urbanisme, ces constructions étaient exploitées sans aucun respect de normes d’hygiène ou de l’environnement. Elles servaient de bistrots et restaurants alors qu’elles ne disposaient pas de toilettes, douches encore moins de dépotoirs.
Un autre souci était la lutte contre l’incendie. Il s’est plusieurs fois produits des incendies en provenance des constructions en bois. Selon Melchiade Maniragaba, l’objectif était donc de lutter efficacement contre de tels accidents qui causent des pertes à la population. Enfin, c’était l’esthétique de la ville qui était évoquée.
Les localités les plus concernées sont les quartiers Gabiro sur la Route nationale numéro six, Rusuguti et la rue de la cathédrale.
Joséphine Gikoro, une des propriétaires s’inquiète. Selon elle, plusieurs ménages sont visés. Certains ont perdu les clôtures, d’autres des annexes ou même les barzas ou les chambres de leurs habitations. Séverin parle d’une perte sans nom. Trois pièces de commerce viennent d’être détruites. « C’est une perte pour ma famille car j’avais contracté une dette pour les construire. Personne parmi les agents de l’urbanisme ne m’a averti lorsque j’ai procédé à leur construction alors qu’elles se trouvaient sur l’axe principal. »
Violation des normes
Les constructions concernées se comptent par dizaines. Elles portent toutes des croix rouges peintes depuis plus de six mois par les services gestionnaires de l’urbanisme de l’antenne nord. Selon le chef d’antenne nord de l’urbanisme, Melchiade Maniragaba, ces infrastructures n’ont pas respecté les normes. Cela est dû au dépassement des limites car il est impératif de dégager six mètres servant d’emprises des routes. Selon ce responsable, ce sont des lieux réservés aux infrastructures publiques telles les tuyaux d’eau potables, les câbles téléphoniques et canaux collecteurs des eaux usées et des pluies.
Melchiade Maniragaba demande aux concernés de procéder à la démolition de leur propre gré. « Cela a d’ailleurs beaucoup d’avantages car ils sauvent des matériaux de construction. » Pour les contrevenants, il précise que l’administration et les services d’urbanisme s’en occuperont.
On est en periode de demolition chez nous. Tout doit etre demoli avant 2020.
Vous ne comprenez rien !!!
« Dusenga dukora tugakora dusenga. »
Vous devriez savoir ce que veut dire « gukora ». Non??
Peut-etre vous comprenez mieux les termes « kora », « kubikorerako », « kubakorerako ».
Vous ne comprenez toujours pas?
Là on ne va pas soutenir l’insoutenable. Seulement, il faut que la mesure soit étendue à tout le monde. La loi c’est la loi. Quand quelqu’un dit que l’urbanisme ne l’a pas averti, c’est une échappatoire car, étant propriétaire d’une parcelle, il connaît les limites de cette dernière, il y a des bornes si les services du Cadastre et d’Urbanisme ont correctement travaillé. Alors, il suffit de rester à l’intérieur des bornes de sa parcelle et la boucle est bouclée.
None uwo muntu mubona atagomba ngo yubake mw’ibarabara? nakamaramaza!!!!
Mbe murazi ko amategeko aberaho kabahwa?? Ico nico cishe abarundi n’uburundi!!! Kutubaha amategeko, nibazibomore. Abandi bazoboneraho bamenye ko amategeko aremera gusumba amabuye.
Amategeko atubashwe nabari hejuru ushaka gute ko uwuri hasi yoza kuyubaha.umwera uva hejuru ugakwira hose
Amategeko y’ubahwa yose, na cane cane ayerekeye ibiringo vy’umukuru wi gihugu. Mbe wewe ivyo amtegeko ntibimuraba? Mwiteza utunyoni ngo amategeko…
Que les services habilités élaborent des règlements d’urbanisme pour les différents quartiers des villes que comptent le pays ; les diffuser avec l’appui des autorités locales. Il semblerait qu’une expérience avait été tentée à Bujumbura en 1992, 1993 et 1994 où une réunion hebdomadaire avait lieu avec le maire, les chefs de zone et les responsables de l’urbanisme. Quelques améliorations de la gestion urbaine commençaient à poindre puis arriva ce qui arriva.