Samedi 23 novembre 2024

Archives

Ngozi : criminalité. Le bilan s’alourdit

05/05/2013 Commentaires fermés sur Ngozi : criminalité. Le bilan s’alourdit

Dix personnes ont été assassinées à Ngozi depuis le mois de février. Les conflits fonciers, les boissons prohibées et les vols à mains armées en sont les causes. La police demande à la population de consolider la trilogie pour éradiquer la criminalité.

<doc3855|right>« La consommation de la bière prohibée communément appelée {Ikibarube}, les vols à mains armées et les litiges fonciers sont à l’origine de ces assassinats », Félix Havyarimana, commissaire provinciale de la police à Ngozi. Pour lutter contre cette insécurité grandissante dans la province, précise le commissaire, des réunions entre la police et l’administration ont été organisées..En plus, poursuit-il, les fouilles perquisitions et la trilogie vont être renforcées pour consolider la paix.

Toutes catégories confondues

Selon cette autorité, la commune Ngozi vient en tête avec trois cas. Un certain Jean Nahimana de la colline Makaba a péri le 13 février dans une chamaille avec son ami pour une affaire d’adultère. Ils étaient tous ivres d’ikibarube. Au cours de ce même mois, sur la colline Marumba de la zone Mivo, une cinquantenaire répondant au nom de Ryarambabaje a été retrouvée morte dans un champ de bananeraie. Ses voisins indiquent que cette mort était due à l’ivresse de l’Ikibarbe. Cette femme avait passé presque toute la soirée dans un bistrot où l’on vend cette bière. Sur la colline Gihoma, zone Mivo, un certain Jean Nyandwi, âgé de 42 ans a été assassiné à coups de baïonnettes sur tout le corps en mars. Le commissaire souligne que les règlements des comptes sont les causes de cette tuerie.

Dans la commune Kiremba, deux cas ont été signalés en février. Un certain Zacharie Nzobonimpa, père de cinq enfants, résidant sur la colline Rwimbogo a été sauvagement assassiné la nuit suite aux conflits fonciers. Tandis que sur la colline Gihongoro, un présumé bandit connu sous le nom de Joseph Vyabuze, son cadavre en décomposition, a été retrouvé dans la rivière de Buyongwe. La police indique qu’il avait été sauvagement morcelé à coups des machettes et gourdins.

Dans la commune Marangara, une personne connue sous le nom d’Emmanuel Havyarimana, âgé de 31 ans a été assassiné à coups des machettes suite aux conflits fonciers.
Dans la commune Tangara, un vieillard de 70 ans, appelé Ruzakiye, a été brûlé vif en mars sur la colline de Nkanda. A Nyamurenza, un certain Joseph Miburo, père de six enfants, âgé de 55 ans, a été tué et son cadavre est jeté dans un ruisseau. Le commissaire indique que les mobiles de sa mort restent inconnus. A Gashikanwa, la police a relevé la mort de Thierry Kwizera, un bandit tué par ses amis lors du partage des biens qu’ils ont volés.

En avril, un certain Matthias Nvuyekure a été fusillé à plusieurs balles en plein cœur par des bandits armés sur la colline Mihigo, commune Busiga, après lui avoir dépouillé d’une somme d’un million de francs. Cette victime venait de vendre son café à la station de lavage de Busiga. Selon le commissaire de la police à Ngozi, neuf personnes soupçonnées de commettre ces crimes ont déjà été arrêtées et incarcérées.

A nos chers lecteurs

Nous sommes heureux que vous soyez si nombreux à nous suivre sur le web. Nous avons fait le choix de mettre en accès gratuit une grande partie de nos contenus, mais une information rigoureuse, vérifiée et de qualité n'est pas gratuite. Nous avons besoin de votre soutien pour continuer à vous proposer un journalisme ouvert, pluraliste et indépendant.

Chaque contribution, grande ou petite, permet de nous assurer notre avenir à long terme.

Soutenez Iwacu à partir de seulement 1 euro ou 1 dollar, cela ne prend qu'une minute. Vous pouvez aussi devenir membre du Club des amis d'Iwacu, ce qui vous ouvre un accès illimité à toutes nos archives ainsi qu'à notre magazine dès sa parution au Burundi.

Editorial de la semaine

Question à un million

Quelle est cette personne aux airs minables, mal habillée, toujours en tongs, les fameux ’’Kambambili-Umoja ’’ ou en crocs, les célèbres ’’Yebo-Yebo’’, mais respectée dans nos quartiers par tous les fonctionnaires ? Quand d’aventure, ces dignes serviteurs de l’Etat, d’un (…)

Online Users

Total 2 084 users online