La ville de Ngozi se développe : pavage partout, de nouveaux quartiers qui naissent, … Cependant, une partie de la population semble être réticente face à la politique de salubrité en vogue.
<doc6090|left>2010, Ngozi se lance dans une politique de pavage de différentes rues de ses quartiers. Au cours de l’année 2012, elle atteint sa vitesse de croisière. Des chantiers s’observent presque partout. Et les investisseurs ont capté le signal. Les hôtels, les villas et d’autres buildings poussent comme des champignons. De nouveaux quartiers « VIP » sont en train de naître, à l’instar de Kinyami II, avec un « look » qui rivalise avec les quartiers haut-standing de Bujumbura.
Hélas, …
Malgré les efforts qui se remarquent pour rendre belle et attractive la ville de Ngozi, certains semblent ne pas suivre le train déjà en marche. Des odeurs nauséabondes se font sentir sur certaines rues nouvellement réhabilitées. Certains ont fait des caniveaux, pourtant bien érigés, leurs lieux d’aisance. « On n’a pas sensibilisé la population de Ngozi pour qu’elle participe à la propreté de leur ville », affirme un habitant.
Le gouverneur de la province Ngozi, Claude Nahayo, s’exprime sans ambages : « Nous sommes en train de sensibiliser la population, quartier par quartier. C’est un travail qui va prendre trois mois. Passé ce délai, cela sera au tour des sanctions. Ils doivent comprendre que la propreté de la ville est une affaire de tous. » Pour embellir Ngozi, poursuit-il, les habitants sont maintenant appelés à planter le gazon devant leurs domiciles.