Il participait aussi à la nouvelle exposition « Mise à nu » à l’IFB, du 9 novembre au 3 décembre 2011. <doc2394|left>Jeune, cool, relax sont des qualificatifs que l’on pourrait attribuer aisément à Nelson. S’il est tellement à l’aise avec lui-même ou lorsqu’il parle d’art, c’est peut-être tout simplement qu’il a grandi dans ce monde : « Mon père est ingénieur en construction et j’ai grandi à travers ses plans. Il m’a toujours poussé à dessiner. C’est surement pour ça que j’écris très mal » plaisante l’apprenti peintre. A seulement 21 ans, Nelson n’a qu’un désir : la création avant tout. Pour cet étudiant en psychologie clinique à l’université Lumière de Bujumbura, « dessiner est un besoin vital comme respirer ». Sa famille l’encourage énormément car ses derniers sont tous des artistes : tel cousin est danseur, tel cousine chante, le grand-père aimait prendre des photos… bref Nelson est un enfant de la bohème et s’en réjouit. Il a intégré le collectif Maoni au cours de cette année, précisément au mois d’avril : « J’ai beaucoup de fierté de voir que mes tableaux ont pu être appréciés mais aussi beaucoup d’incompréhension. Pour la précédente exposition « TRACE », je n’avais vendu aucun tableau. Mais le collectif nous soutient » rassure le peintre. <doc2395|right>Il parle beaucoup du collectif comme « sa deuxième famille artistique ». Pour Mise à nu, son inspiration s’est basée sur l’être. « J’ai toujours été attiré par les autres, la complexité de l’être humain en général, chercher à comprendre l’autre. » Ses projets sont notamment la prochaine exposition « Au fil du temps » où d’ailleurs il a une idée bien précise de ce qu’il compte faire : « Pour mise à nu, j’ai utilisé le verre pour illustrer la fragilité de l’être. Je vais utiliser plus de matière pour le thème suivant », raconte Nelson impatient de créer des toiles, des toiles et encore des toiles… car comme il le dit lui-même, « le collectif nous ouvre beaucoup de portes et je compte vraiment en profiter. »