La famille Ruzoviyo a la tristesse d’annoncer la mort de l’Ambassadeur Guillaume Ruzoviyo ce lundi 29 mars à Bujumbura. M.Guillaume Ruzoviyo a occupé plusieurs postes notamment au ministère de la Culture. Il a dirigé le CEBULAC (Centre Burundais pour l’Étude et l’Animation Culturelle), et sur le plan politique, il a été co-fondateur avec d’autres Baganwa du Parti Monarchiste Parlementaire du Burundi (P.M.P.), servi comme Ambassadeur du Burundi (Russie), Président du Conseil National pour l’Unité Nationale et la Réconciliation (2017), etc. Historien de formation et homme de culture, Guillaume Ruzoviyo était âgé de 65 ans.
Que Dieu aie son âme et que la terre lui soit légère. Toutes mes condoléances à la famille éprouve.
Que son âme respose en paix éternelle en que Dieu tout puissant fortifie sa famille en ces moments de dure epreuves.
Paix à son âme ,que la terre lui soit légère.
Que dieu te garde mon frère.
CE QUE NOTRE COLLECTIF 1972 INC. ECRIVAIT SUR LA VISION DE FEU GUILHAUME RUZOVIYO IL Y A DEUX ANS.
POLITISER A OUTRANCE LA VOLONTÉ DE RECONCILIATION AU POINT D’OUBLIER LE MAL CAUSEÉ PAR LES BAHIMA AUX BAMI-BAGANWA Ā QUI ILS ONT FAIT PAYÉ LE PRIX D’AVOIR BATI LE BURUNDI TEL QU’ON LE CONNAIT AUJOURD’HUI
PAS MEME L LES 13 COUPS DE BAIONETTES DANS LE CORPS DU JEUNE CHARLES NDIZEYE (NTARE V) DIT ( NTARE LE DERNIER PAR LE HIMA JB BAGAZALORS DU CONSEIL DE GUERE DU 06 MAI 1972)
Montréal/Canada, le 30 janvier 2019
LA CVR DOIT ÉVITER LE PIÈGE LUI TENDU PAR l’AMBASSADEUR G. RUZOVIYO L’objectif premier de la CVR doit être de trouver des pistes pour guérir la victime. Non pas chercher comment ménager les coupables. La CVR doit privilégier une approche thérapeutique (soigner les blessures). NON pas politiser à outrance la volonté de réconciliation
GUÉRIR LA VICTIME et non pas chercher à ménager les coupables ; voilà l’objectif premier du mandat de la CVR. Dans une interview exclusive accordée à Xinhua en marge de la réunion organisée par la nouvelle équipe de la CVR, l’Ambassadeur-Ganwa Ruzoviyo a encouragé le gouvernement burundais à établir des journées de « commémoration collective » sur les crises du passé « sanglant ». Et « rompre à tout prix avec des journées de commémoration à base d’appartenance ethnique où chaque ethnie organise en sa propre commémoration, afin d’accélérer le processus de réconciliation au Burundi.
Aussi, la CVR burundaise devrait s’inspirer de la CVR Sud-africaine, ajoute-t-il.
Ce faisant l’Ambassadeur-Ganwa conseillait à la CVR de porter plus d’attention pour ménager les sensibilités des coupables et non pas chercher à panser les blessures des victimes. Surtout pas des victimes Hutu, semblait-il suggérer à la CVR?
Même pas des familles Ganwa comme celle de Ntare V. (Notre Collectif vient du reste d’identifier la fosse commune ou il a été enfui par les Bahima avec des Hutu (dits Bamenja)
DANGEREUX DE POLITISER LA RÉCONCILIATION : La CVR a été mise en place pour la gestion des mémoires et identités blessées, meurtries par des années de silence et de mépris. Pas pour commémorer collectivement sur le monument de l’unité nationale de Vugizo, comme semble le suggérer l’Ambassadeur Ruzoviyo,
Président du Conseil National pour l’Unité Nationale et la Réconciliation, et aussi membre d’une coalition anti-3ème mandat qui n’a obtenu que 0.16% des voix en juillet 2015.
RÉPARATION AVANT TOUT : Le Collectif International déplore une telle prise de position discriminatoire à l’endroit des victimes par un Président d’une commission nationale.
Bien que l’Idéal de réconciliation soit souhaitable, le mandat véritable de la CVR dans le contexte burundais reste celui d’explorer les pistes du conflit ethnique Hutu-Tutsi qui demande réparation, tout en gardant en mémoire l’expérience du mépris non pas seulement des victimes, mais aussi leurs descendants (c’est-à-dire nous) , qui ont subi des répercussions historiques ou intergénérationnelles (pauvreté, chômage, mépris, discrimination en éducation, diabolisation etc.) jusqu’encore aujourd’hui même avec ARUSHA.
ÉVITER LE MODÈLE SUD-AFRICAIN : Contrairement au point de vue de l’Ambassadeur-Ganwa, le modèle de l’Afrique du Sud a déjà montré ses limites dans le cas de la CVR du Canada pour les injustices faites aux peuples indiens autochtones par le système colonial blanc.
Dans un contexte comme celui du Burundi, à force de vouloir politiser à outrance l’unité nationale et la réconciliation, on finit par blesser doublement du côté des survivants et victimes en ajoutant l’insulte à l’injure.
Frederic NZEYIMANA,
P.F. President Fondateur
Le groupe des Basine, descendants de Mutaga 3 Senyamwiza, se joint à la famille proche de Ruzoviyo pour exprimer nos sincères condoléances. Nous garderons en mémoire sa lutte infatigable dans la recherche de la reconnaissance de la catégorie des Baganwa sur le plan politique et social. Repose en paix cher cousin et que Dieu ait ton âme.