A l’occasion de la célébration de la Journée internationale de la sécurité sanitaire des aliments, ce lundi 7 juin, certains produits en vente dans différents lieux sont exposés à la lumière du soleil, ce qui augmente leur altération.
10 heures. Nous sommes sur la rive Est de l’ancien marché central de Bujumbura . Une rue très animée où épiceries et magasins proposent des articles variés. Sur le côté droit, des vendeuses ambulantes se sont mises à l’ombre pour étaler leurs produits, essentiellement des fruits et légumes.
Du côté gauche, une vendeuse ambulante a aligné ses produits sous son parapluie qu’elle tient sous la main. L’ombre de son parapluie n’arrivant pas à couvrir tous ses produits, des tomates et des oignons se retrouvent exposés au soleil. Une situation qu’on retrouve quelques mètres plus loin.
B.V. est aussi vendeuse ambulante. Son bassin vert contient toutes sortes de légumes : poivrons, aubergines, carottes, oignons, etc. « Je suis parfaitement consciente des risques qu’il y a à exposer mes produits au soleil. Mais que puis-je y faire ? », soutient la dame qui utilise à peine son parapluie.
« Comme les policiers nous pourchassent tout le temps, je préfère ne pas utiliser le parapluie », nous explique B.V.
A l’avenue de France, I.Y. est en train de ranger ses fruits et légumes qui viennent d’arriver du marché de Ngagara communément appelé ‘’Cotebu’’.
Contrairement aux deux vendeuses du côté de l’ex-marché central, ici, tous les produits sont protégés du soleil. Pour I.Y., les fenêtres du kiosque mettent à l’abri ses produits. Mais cela ne suffit pas. Pour s’assurer que les rayons solaires n’atteignent pas ses articles, le jeune homme installe une tente. « Ne pas exposer ses produits au soleil, c’est agir dans son intérêt et celui de ses clients», estime-t-il. Et de nous montrer des poireaux retirés de la vente : « Ils se sont desséchés du fait d’avoir été exposés au soleil. J’ai dû renoncer à les vendre.»
Pour ce petit commerçant, s’assurer que ses produits sont à l’abri du soleil, c’est garantir son profit. « Le vendeur qui laisse ses produits moisir au soleil ignore tout de son métier », tranche I.Y.
Le Bureau burundais de Normalisation et de Contrôle de la Qualité (BBN) a été joint, sans succès. Rappelons que cet organe a notamment pour objectif de garantir que les produits mis sur le marché Burundais ne mettent pas en danger la santé des consommateurs.
Que fait BBN? Juste empocher des montants colossaux à la fin de l’année? Il faut des descentes soutenues au terrain, montrer sa présence, imposer des amendes aux récalcitrants. Sinon, la population va en souffrir énormément. De même les services d’hygiène devraient aussi se réveiller.
Exposer des fruits et légumes au soleil ne représente pas de danger sanitaire. Le BBN à raison de ne rien faire. Les petits commercants ont déjà assez de soucis.
Comme la Regideso sera probablement amené à choisir entre différentes options d’un même projet (poteaux électriques, poteaux en ciment, poteaux en bois, câbles enterrés, etc.), le critère de décision le plus pertinent devra être à mon avis le ratio avantages nets/investissement ou le ratio N/K. C’esl le résultat de la somme des flux d’avantages nets actualisés divisée par le capital actualisé. L’option qui présenterait le ratio N/K le plus élevé devrait être retenue et si deux options arrivent ex aequo sur ce critère, c’est celle ayant le moins d’impact négatif sur l’environnement qui devrait recevoir la priorité.
Pour ce faire, le directeur général de la Regideso devrait préparer les termes de référence d’une telle étude et en confier sa réalisation à un bureau d’étude.