A Ndora (province Cibitoke), un certain Anselme Ntahondereye assassine Pierre Bakundumwandu. Même si depuis il a avoué son crime, aujourd’hui ses proches sont en prison. La victime était le papa d’un général …
Le 10 août 2014, vers 20 heures, Aloys Ntahomvukiye quitte son domicile pour se rendre à son service. Il est veilleur de nuit à l’école de la paroisse.
Quelques minutes après, trois coups de feu retentissent dans la nuit. Le veilleur est tué sur place. « Personne ne sait jusqu’à présent qui l’a tué, pourquoi et où se trouve l’arme du crime », raconte sa veuve.
Des sources de Bukinanyana indiquent qu’Anselme Ntahondereye, le fils de la victime s’est alors dirigé vers le domicile de Pierre Bakundumwandu, père du Général Gervais Ndirakobuca alias Ndakugarika. Il veut solliciter l’intervention de deux policiers qui assuraient sa sécurité. Mais les policiers ne sont pas là.
D’après les mêmes sources, Anselme Ntahondereye a alors pensé que ce sont eux qui viennent d’assassiner son père.
Pour se venger, il se rue sur Pierre Bakundumwandu et le blesse mortellement avec un couteau. Conduit à l’hôpital militaire de Kamenge, il y décèdera le lendemain.
Arrestations en cascade
Le 12 août, l’enquête policière commence. Vénantie Ndirariha et Emmanuel Irankunda (16 ans), tous enfants d’Aloys Ntahomvukiye, le meurtrier, sont interrogés.
Une semaine après, Emmanuel Irankunda est arrêté par la police puis conduit à la brigade de Butara. Le 20 août, c’est le tour de Réverien, Vénantie et son enfant de deux ans d’être capturés. Ils sont conduits à la prison de Cibitoke.
Le lendemain, Immaculée Nkezuburundi, la femme de l’assassin, est à son tour convoquée. Un officier de la police judicaire dont elle ne connait pas l’identité lui pose des questions sur des conflits fonciers qui existaient entre son mari et Pierre Bakundumwandu. L’entretien dure 5 heures : « Je lui ait dit que ces conflits datent de très longtemps et qu’ils ont été résolus. »
Sur la colline Kabondo, assise devant sa maison, Immaculée Nkezuburundi ne sait plus à quel saint se vouer : « Mon fils Réverien Manirakiza est emprisonné, accusé d’être complice d’Anselme Ntahondereye, son grand frère, alors qu’il ne se trouvait même pas dans les parages le jour de la tragédie. »
Cette mère demande que son fils, sa belle-fille et son petit fils soient libérés car ils n’ont rien à voir avec le meurtre.
« Ils sont sous mandat d’arrêt provisoire »
Contacté, Jean-Marie Nibigira, procureur de Cibitoke indique que l’affaire suit son cours normal : « Ils sont sous un mandat d’arrêt provisoire. Ils sont accusés de complicité d’assassinat. » Selon le procureur, les enquêtes continuent et il dit attendre l’avocat promis par l’Aprodh pour avancer.
Concernant le cas de Vénantie Ndirariha, emprisonnée avec un enfant de deux ans alors qu’elle serait sur le point d’accoucher, Jean-Marie Nibigira confie qu’il a conduit l’interessée à l’hôpital vendredi 29 août pour une consultation : « Les infirmières nous ont indiqué qu’il fallait une échographie pour déterminer si réellement elle est enceinte. »
Iwacu a contacté le commissaire de police à Cibitoke et le porte-parole de la police pour savoir où en sont les enquêtes et le mobile du crime, sans succès.
Ce qui est déplorable ici, c’est de voir deux citoyens traités différement. Le père de Ndakugarika et le père de ce crminel qui s’est vengé lui-même. Je trouve déplorable que la justice rémue ciel et terre, arrestations en cascade, communications et mandats d’arrêts superposés pour un seul mort et non les deux. Pourquoi a-t-on tué le veilleur Aloys ? Pourquoi ne bouge-t-on pas ciel et terre pour savoir qui l’a tué? Des détonations d’une arme, on peut l’entendre jusqu’à des kilomètres, il doit y avoir eu des témoins et ils veulent pas parler, pourquoi ne les arrêtez-vous pas pour complicité ??? Bandes de co__!!!
DEUX POIDS, DEUX MESURES
1. Si la police a deja entre ses mains le meurtrier du papa du general, je ne vois pas pourquoi « TOUTE LA FAMILLE DOIT PAYER POUR LE MEURTRE ».
2. Pour convaincre le citoyen lambda de BUKINANYANA, Cendajuru ou autre coin du BEAU PAYS DE MWEZI GISABO, qu’il n’y a pas cas de « Deux poids, deux mesures », l’Etat burundais devrait aussi faire de serieuses investigations sur la mort du PAUVRE VIEUX VEILLEUR DE NUIT A L’ECOLE DE LA PAROISSE/JUSTICE FOR ALL.
Merci.
Nosaba Ndakugarika kwerekana ko ari un général mérité et non pirate: ukubaha abantu bato kuko nibo batuma witwa générali. Ikindi naco, ndazi ko abavyeyi ba générali badaca nabo baba aba général, gurtyo wobareka bakabana na bagenzi babo b’abanyagihugu mu mahoro. Mbega abo ba zoulou mujana mu rutoki rw’i Bukinanyana ngo bagiye gucungera umu paysan ngo ni so baba babuze ico bakora ahandi mu giporisi? Reka kwimaramaza no kumaramarira ku bantu bigorewe.
Je conseillerais au Général d’épargner les innocents s’il veut honorer la mémoire de son père qui était innocent. Les innocents barahumira mon Général. Que le coupable purge sa peine et les innocents soient tranquilles.
Le grand problème au Burundi, actuellement comme dans le passé, c’est une justice manipulée. Aujourd’hui il y a une classe de gens intouchables, même s’ils commettent le crime des crimes, celui de tuer! Aujourd’hui il y des gens qui donnent des ordres aux magistrats pour prononcer des sentences dans le sens de satisfaire les intérêts des » hommes forts de ce pays ». Aujourd’hui même la plupart des magistrats (je dis bien ceux qui maitrise la lois et qui ne servent la nation et non les « patrons au pouvoir » ne voient pas sur quel pieds danser car ils sont obliger d’agir contre la lois pour sauvegarder les emploi ou pour ne pas être muté à Cendajuru! Aujourd’hui le pays donne honneur à des spécialistes des montages avec implication de certains policiers et magistrat.
Aujourd’hui c’est la lois du plus fort qui nous gouverne! Je me demande où es-ce qu’on va en arriver dans ce pays pauvre qui privilégie le mensonge et la médiocrité même dans des postes stratégiques.
Les hommes clairvoyants du parti au pouvoir doivent se réveiller pour sauver ce qui reste à sauver car ils sont plus capables car connaissant les manies de ces « hommes » dont la force, la démagogie, les montages grotesques, les manipulations et le mensonge sont leur mode de gouvernance.
Prions pour que le pays puisse avoir des dirigeants capable de tirer le pays de ce gouffle dans lequel il ne cesse de s’enfoncer, trop et trop, même les gens qui tirent actuellement des miettes car proche des cette classe qui nous gouverne finirons pas être victime de ses agissements qui deviennent actuellement très nuisibles!
Ndakugarika, ni amaremare neza. Ikibi citugwa ikibi! Amaraso yasheshe ntashobora kwijana adateye umuvumo mu ryango, Ntashobora gupfa atabanje kubina abiwe bamuhezeko. Nohanura abao bahutu nta mutima usanga aagahanga bagaritse ngo bavyaye aba Generaux. Aho uyo mutama wosanga atera kuko burya guca usimbira ku muntu ukamunigura nuko muba musife ivyo mupf. Ahubwo ni apfungururwe ni intwari.