Mardi 05 novembre 2024

Politique

Nditije pourrait être écarté

30/09/2015 25

Charles Nditije évincé à la tête de l’Uprona non gouvernemental, ce parti entre dans les institutions. Ce projet béni par le Cndd-Fdd serait piloté par l’ancien premier vice-président, le Dr Yves Sahinguvu, soutenu par Evariste Ngayimpenda et Jean Baptiste Manwangari. Agathon Rwasa soutiendrait aussi ce deal « win win » pour tout ce monde. Eclairage

Un deal entre le pouvoir et des membres de l’Uprona non gouvernemental viserait à évincer Charles Nditije de la tête de ce parti.
Un deal entre le pouvoir et des membres de l’Uprona non gouvernemental viserait à évincer Charles Nditije de la tête de ce parti. ©Iwacu

La présence de Charles Nditije à la tête de l’Uprona non gouvernemental empêcherait certains upronistes de récolter les dividendes des dernières élections contestées par Amizero y’Abarundi. Le camp Agathon Rwasa lui a déjà choisi son camp.

Mais la mise à l’écart de Charles Nditije irait plus loin. Selon le « deal », Yves Sahinguvu, voudrait prendre la place de Gaston Sindimwo, 1er vice-président de la République. Mais ce scénario n’est pas facile, lors de son dernier passage à la première vice-présidence, le Dr Sahinguvu ne serait pas quitté en bons termes avec le numéro un burundais, ce qui hypothèquerait son retour au fauteuil tant convoité par l’Uprona, toutes ailes confondues.

D’après ce scénario, si M. Sahinguvu n’arrive pas à retrouver le fauteuil, le joker serait Evariste Ngayimpenda, un parent par alliance.

Et le pouvoir du Cndd-Fdd qu’est-ce qu’il gagnerait dans ces changements ? Selon une source proche du parti, il en sortirait plus crédible. « Seuls le Cndd-Fdd et le FNL, deux anciennes rebellions hutu, sont dans les institutions. Cela n’est pas pour rassurer la minorité tutsi, ni la communauté internationale qui a parrainé l’Accord d’Arusha, ou les autres Hutus de l’opposition. »

D’après cet analyste, au Cndd-Fdd, il y a la volonté d’y associer certains Tutsi pour crédibiliser cette alliance, ce qui rendrait inopportune toute revendication de négociations.

Des Badasigana ventriotes…

« Il y a certains députés parmi nous, dont je ne vais pas citer des noms, qui ont toujours voulu entrer dans les institutions. Mais le bureau exécutif du parti a été très clair, en réaffirmant que l’Uprona ne peut pas accompagner un système qui a violé l’Accord de paix d’Arusha et la constitution »,martèle Charles Nditije. Pour lui, ces gens seraient plus condamnables que le camp Concilie, qui a ouvertement trahi.

Le président de l’Uprona non reconnu par le gouvernement dit que, de toute façon, si ces gens veulent entrer dans les institutions, personne ne les retient, et qu’ils ne doivent pas l’écarter pour autant. « Moi j’avance des arguments que je tire des milliers des Badasigana qui sont derrière moi. Même s’ils m’écartent, écarteront ils aussi cette opinion qui est contre cette entrée dans les institutions ?»

Qu’Agathon Rwasa soit dans le coup, Charles Nditije tend à le croire. Il affirme savoir que certains upronistes d’Amizero y’Abarundi sont en contact avec le leader du FNL. Ce qu’il trouve anormal c’est que ce dernier ne lui en parle pas, même si cela ne l’étonne pas au fond. « La dernière fois qu’on s’est vu c’était le 26 juillet 2015, à la veille de son entrée à l’Assemblée nationale. C’est à ce moment-là que j’ai su qu’Agathon Rwasa avait déjà négocié, à notre insu, des places au niveau du gouvernement et des chancelleries, et qu’il nous avait trahis. Je préfère donc prendre mes distances avec une telle personne. »

Jean Baptiste Manwangari n’y croit pas, mais a des doutes…

En cautionnant ce deal, l’intérêt de Jean Baptiste Manwangari ne serait rien d’autre que de revenir dans les sphères de décision de la république. Mais l’homme réfute cela.

« Cette tentative d’aller à l’Assemblée nationale a fit l’objet de deux débats du bureau exécutif, et personne ne l’a soutenue. Ce que j’apprends, c’est que certains voudraient relancer ce débat, alors qu’il était clos. Ils me sont inconnus, et je pense qu’il est impossible », tient à préciser cet ancien président de l’Uprona et ex député. En soulignant qu’il est parmi ceux qui se sont toujours radicalement opposés, et de manière ouverte,à ce projet d’entrer dans les institutions. « Qu’on puisse m’associer à un tel projet est tout simplement ridicule »

M.Manwangari qu’il est au courant de cette « rumeur ». Il a cherché Yves Sahinguvu pour en parler, en vain. « On en avait déjà discuté et il a tout nié. Mais je voulais encore m’en assurer. ». Et, pense-t-il, s’il y a des gens qui sont en train de le faire, ils le font en cachette car personne ne peut oser relancer ce débat. « Je crois que tu devrais vérifier ta source, parce que je pense que ce n’est qu’une rumeur », conseille-t-il.

Rumeur ou pas, le principal concerné, le Dr Yves Sahinguvu, ancien 1ervice-président e la République et député, évité d’y répondre. Contacté, il demande d’être rappelé « dans quelques instants ». Rappelé, le téléphone est éteint. Ou alors, il dit vouloir consulter messieurs Jean Baptiste Manwangari et Evariste Ngayimpenda avant de répondre. Finalement, il renvoie au bras droit de Charles Nditije, le vice-président de l’Uprona non gouvernemental, Evariste Ngayimpenda.

Une démarche politiquement compréhensible

« Cela fait au moins 3 mois que je n’ai pas parlé à Jean Baptiste Manwangari, du moins face à face. Quant à Yves Sahinguvu, sauf sur téléphone, il y a plus d’un mois que je ne l’ai pas rencontré personnellement. Et je ne pense pas qu’on puisse parler de cette affaire au téléphone », indique, étonné, Evariste Ngayimpenda. Il se rappelle que, fin juillet 2015, le bureau exécutif élargi de l’Uprona, a pris la décision de ne pas entrer dans les institutions, une position conséquente à la manière dont le processus électoral s’est déroulé. Mais, se rappelle-t-il, il a été décidé qu’une autre réunion pourrait être demandée pour évaluer cette décision, comme la dynamique politique de l’Uprona le permet.

« En tout état de cause, que ce soit celui qui dit que la décision prise est définitive, ou celui qui demande son évaluation, cela ne devrait ouvrir la voie a aucune spéculation et, personnellement, je trouve que les uns et les autres ont raison. Sinon, je n’étais pas au courant de cette histoire, et l’honorable Yves Sahinguvu ne m’a jamais approché dans ce sens. »

Est-ce finalement une rumeur ? On pourrait le croire, sauf que Charles Nditije semble penser que non, et que Jean Baptiste Manwangari parle d’une tentative de remettre en question l’absence de l’Uprona non gouvernemental dans les institutions…

Forum des lecteurs d'Iwacu

25 réactions
  1. Karundi

    Ikiriko kirakorwa coco kiriko kirakorwa kandi ndabona hari abantu bagiye gutangara! Honyene banza murabe ingene Eglise Catholique iriko irigenza: invitation sur invitation des « autorités » que vous contestez, audience sur audience. Ces hommes de Dieu ont, eux, compris ce que Nditije et consorts tardent à comprendre (nivyo kuko ntibanganya kubona kure): ce gouvernement n’est pas celui que vous aimeriez avoir, mais c’est celui là que vous avez. Désolé pour vous!!!

  2. kingjabes

    Mes chers amis Burundais
    La perception ou la compréhension de la politique dépend des personnes (origine intellectuel)si vous vous avez pas encore compris ça ce qu ‘il y a un problème
    les demarches de Yves sont digne d’un politicien qui a bien compris que joue la politique c être ou se passe les choses pas a l’extérieur hama abo bose mwivugisha ivyo mushaka ni rwanyu
    ahubwo nibanyarutse kuko umwanya wo ntuhagarara kuko 2020 ni ejo mugatondo kuko abanyagihugu bazobabaza ico babamariye pas umwanya bamaze baterana amajambo
    et si une fois ils entrent pas dans les institutions ayo mana bazoyakora ryari pour rencontre leurs militants?

  3. NI BAGENDE!!!! BACE BASABA IMBONERAKURE ZIBACUNGERA ZONGERE ABUZUKURU!!!!
    KO ARICO CIVUGO ZIFISE UBU.
    ABO NIBO BOGUKORERAKO RERO… NTIBAFYINE UBU SI UKUJAJURAAA????

  4. nahinda

    Pauvre Sahinguvu! Si minable que ça?
    Oh ventre, quand tu nous tiens!

  5. mpemukendamuke

    Si YVES Sahinguvu ose trahir le peuple en deuil permanent, il sera dans mon esprit pire que Adolphe Nshimirimana, bunyoni et autres ndakugarika. Il se sera déculoté en public, aura craché sur le visage de Rwagasore et aura commis un suicide.
    Pour le reste, je ne voudrais pas que Sindimwo Gaston soit attaqué parce qu’il est d’origine congolaise mais à cause sa trahison envers l’UPRONA de Rwagasore. Si non Obama ne serait pas président des USA.

  6. Gima

    Est-ce que les Tutsi qui sont dans le FNL, dans le CNDD-FDD qui sont dans les institutions, ne sont pas de VRAIS TUTSI? Ou bien les vrais sont exclusivement membres de l’Uprona! Vous verrez que à la lonģue, au Burundi il restera 2 partis comme aux USA, dans lesquels conflueront les électeurs, quitte à faire après la distribution des postes selon les Accords d’Arusha.

  7. MINAGO

    chères soeurs et frères notre pays comme tant d’autres setrouve dans une situation qui mérite l’attention de tous. je suis profondement touche par la mort ou la détetion de nos frères que nous observons ces deniers jours. je voudrai vous inviter mes souers et frères de banir toute forme d’injustice et de violence qui sont commises en l’endroit de certains de nos compatriotes avec qui nous avons partagé le passé et que nous devrions partage le présent et l’avenir en toute tranquilité. C’est pour cette raison que je conseillerai à tout en chacun de se méfier de certaines personne je dirai au personalités douteuse qui se permettent de fermer les yeux sur précarité que nous vivons ces derniers jours. Si SAHINGUVU choisisse de faire partie de ces derniers cela ne change rien la paix reste la paix et la précarité reste la précarité et nous nous voulons que la paix et nous savons très très bien qu’il n’a pas fait ce choix pour la paix que nous avons besoins c’est pour la paix de ses affaires et ça n’engage que lui. Je demanderais à ceux qui reéllement aspirent la paix du pays de continuer le combat n’est pas facile mais la vérité finira par triomphe. Même ceux qui tués les autres aujourd’hui ne sont pas nés avec les armes dans leurs mains c’est pourquoi toute personne qui accepte de s’alliers avec les tueurs finiront à devenir comme eux. et le combat contre eux ne changera jamais on les combattera en recherchant la paix et je suis sur qu’ensemble nous gagnerons.

  8. Siindakira

    Nari nzi ko abaporona hako basonza bogoka, nagira ivyabaye vyarabahinduye none wapi.

  9. Rufyirigufyina

    Sinarinzi ko Sahinguvu Yves agire yicwe n’inzara. Karabaye nimba tugeze ngaho.

  10. Patriot

    Mushingantahe Nditige, abo bantu bariko baguca irya n’ino ubigireyo. Kanatsinda ntibikubereye. Urarya bike uryame kare.
    Bapfe kutakugurisha gusa. Yves yanuganuzwe kuva kera kwariko akorera mu kinyegero ku mvo zitaramenyekana neza.
    Niyatsinda urwo rugamba, bazoca basubirana mwo na Sindano nabiwe. Abafise ayera baracitwengera, inganda nazo ziriko zirasasikwa.
    Mu gihugu kirimwo inzara biragoye kumenya umushingantahe w’ukuri n’umukungu. Nuwari umushingantahe arabwiyambura kubera inda ndende. Les accords d’Arusha n’ibwirizwa nshingiro igihugu cari gishingiye kw’ imizi vyarahonyanzwe, abantu baravyiyamiriza, ubu bariko bahirwa buhongo, bicwa bunyamaswa, abo twibaza ngo bazoteba bava hasi bavyanke bariko barwanira gutera intege Nkurunziza kugira baramuke. Abicwa ntaco bibabwiye. Bakubahuka ngo bagiye mu nzego guserukira ubwoko kandi biboneka ko bagiye guserukira inda zabo. Mbe ko les Upronistes turi isinzi tutagiye gutora, abawuserukira baka baraduteye akamo naho natwe twabibona ko ari inkina mico, amajwi yavuye hehe abaha uburenganzira bwo kwinjira mu nzego z’amagendo ? None abagomba kuja gufasha Nkurunziza guhamba les accords d’Arusha ntabwoba bafise ko bitazohagarika imigambi mibi iriko iribonekeza mu gihugu ? Nibagende bagabure inyama ariko ntibasubire kwitwaza ngo bagiye guserukira abanyagihugu.
    Turabarindiriye ibigori bizoteba vyera.

  11. Analyste

    Je comprend le cndd-fdd.

    Les élections c’est terminé et le pouvoir du cndd-fdd occupe le fauteuil présidentiel. Or, dans des élections qui se sont passées comme les notres, et dans un pays comme le Burundi, il devient urgent de connaitre la position de la communauté internationale, l’église catholique. Ces derniers ont déjà décrié un processus erroné dès le départ.
    Ce qui fait que la guerre, c’est maintenant: c’est à dire après les élections. Or, les forces en présence semblent faire un déséquilibre grave: D’une part nous avons l’élite intellectuelle associée à l’opposition politique, la société civile, l’église catholique, une partie du cndd-fdd (les frondeurs) qui affirme que Pierre Nkurunziza n’est plus Président du BURUNDI depuis ce 26 Septembre 2015 (cfr constitution, accords d’Arusha), et d’autre part, nous avons une partie du cndd-fdd, associée à quelques ailes de partis politiques « d’opposition » à la tete desquels un certain Rwasa Agathon devenu impopulaire suite à son entrée au gouvernement sans consulter ou avertir son électorat. Il s’agit aussi de l’aile Gaston Sindimwo ou Jacques Bigirimana qui au fond ne sont que des charges financières pour le trésor du cndd-fdd ou du pouvoir sans rapporter quelque chose de concret en retour; Sindimwo Gaston n’étant pas et ne pouvant plus etre le leader légitime de sa communauté ou sa commune d’origine, et surtout son diplome de A2 jouant largement en sa défaveur eu égard les lourdes taches qu’il occupe en tant que 1er vice Président en charges des affaires diplomatiques, sociales. Et un Jacques Bigirimana de niveau diplome A2 qui dirige l’une des plus importantes entreprises du pays (OTB).
    La mort du très contesté Ltn Gén Adolphe Nshimirimana ayant laissé un large vide dans la stabilité politique et sécuritaire du pouvoir Nkurunziza.
    Tout ce manque de sérieux ou de vision sérieuse dans les nominations à des postes clés joue en défaveur de l’homme qui affirme etre autorisé par la constitution pour diriger le Burundi. C’est ainsi qu’un plan B s’impose pour lui avant que ça ne soit trop tard. Càd: Accepter l’Uprona, la vraie, dans les institutions, Limoger le figurant Gaston Sindimwo pour le faire remplacer par un diplomate chevronné (il y’en a assez dans la Vraie Uprona).
    Certes, cela n’est pas mon souhait en tant que l’homme qui milite pour le départ de l’inconstitutionnel Pierre Nkurunziza, mais je trouve que ça pourrait lui permettre quelques secondes pour respirer si non des gens comme Sindano ou Yacobo lui feront perdre du temps, énergie et finances s’il les garde comme allié.

  12. win win

    Le Dr Yves SAHINGUVU (ancien Dr particulier de Feu Mobutu) a soigné le Dictateur Maréchal MOBUTU. Il n’aurait pas d’objection à travailler avec le régime NKURUNZIZA. Le Col Bernard BUSOKOZA n’a qu’à venir et dire A VOS ORDRES à S.E. Mr le Président de la République. Leurs affaires privées et personnelles s’en trouveraient aussi mieux et la petite minorité qui les suivraient se sentirait sécurisée. Il y a de quoi gagner. WIN-WIN !!!

  13. Mirinda

    Tout deal qui viendra pr écarter un congolais à la vice présidence de la République, je suis partant!

  14. George Ndahendekire

    Moi Je me demande s’ils ne devraient pas prendre la retraite.

  15. gaheto

    ahubwo yoba ari inkuru nziza cane.none ko batowe nabanyagihugu bobuzwa niki kuja munzego? ngo Des Badasigana ventriotes…ariko
    abarundi twabaye gute.mwebwe ntimushobora kwibaza ukuntu mwabujije abadasigana ngo ntibaje mumatora,hama bakabirengako bakagenda kandi bagatora UPRONA.ahubwo votres decision yo kutaja munzego mwamaramaje abadasigana babatoye.kunbure mwikebuke hakiri kare,nayahandi MUZOKWIBUKA KUBOGORA MWASHESHE.

  16. Si Yves ose entrer dans les institutions ça e lui sera sa derniere chance devant le public burundais on soutien totament CHARLES NDITIJE on montrera les ddistes qu’ils sont torps bientôt

  17. BUMWE

    nukuri nivyaba arivyo DR YVES SAHINGUVU ningene tumwemera akoze ivyo bintu jewe personellement notangara nkarwa mu gahundwe….mugabo ntivyontangaza kuko inzira yanyereye ntiyuma.

  18. JP-K

    Muhirahire mugoke.
    Ariko Dr Sahinguvu, n’imyaka ufise, nivyo waciyemwo, woba ukirahira nabi ukagoka imbere y’ibibondo?

    Mbe Ngayimpenda yamivo y’amaraso ya vya bibondo, wayibagiye aka kanya? Nukubora batarabora? Huuuuu!
    Mbe mwoba mutaniyehe na Gaston?

    Bwana Nditije, uraba Umushingantahe nkuko wamye.

  19. kindros

    Ewe Edouard urahumba ivyo binyu wabikuye hehe?? Qu´à cela ne tienne, nibashake bajeyo nimba crise ibarembeje , ntidusubira inyuma murugamba rwacu! Imandat yagatatu tuzoyigwanya kandi victoire ni cash!

    • Burundi

      @Kindros

      Victoire ni cash? Murahumba basha! Le 13 mai vous avez essayé mais ça n’a rien donné,twaraberetse de quoi on est capable!Continuez et on vous montrera encore de quoi on est capable!

  20. Louis

    Aho basha! Ni mugume muryana!

    « Seuls le Cndd-Fdd et le FNL, deux anciennes rebellions hutu, sont dans les institutions. Cela n’est pas pour rassurer la minorité tutsi, ni la communauté internationale qui a parrainé l’Accord d’Arusha, ou les autres Hutus de l’opposition. »

    Lorsque les Tutsi ont gouverné pendant plus de 40 ans ,seuls! Est-ce que nous Hutu avons eu notre mot à dire? Et cette communauté internationale,pourquoi n’est-elle pas venue nous aider? Arrêtez de remuer le couteau dans la plaie et supportez comme nous avons supportez pendant 40 ans!

    • nahi

      murahiza abavungu babakunda sha!kumbure nuko mworoshe guhemukira abo mwonse rimwe

    • Mbunde

      @Louis
      Comparaison maladroite!! Comment osez-vous comparer ce que les hutu ont endurés depuis l’indépendance jusqu’en 2005, avec la situation actuelle pour les tutsi? L’armée, la magistrature, et l’administration publique étaient mono ethniques, ce n’est pas le cas aujourd’hui. Les hutu étaient massacrés de manière répétitive, rien de tout ça actuellement contre les tutsi. Les élections libres et transparentes sont régulièrement organisées. Aviez-vous déjà vu des élections « un homme, une voix » sous l’ancien régime? Le pays s’est doté d’institutions démocratiques alors qu’avant, les coups se suivaient et se ressemblaient. Vous comparez l’enfer et le paradis! Votre démarche est pour le moins étonnante.

      • Stan Siyomana

        @Mbunde
        1. « Les Hutus etaient massacres de maniere repetitive… »
        Apres avoir massacres des dizaines ou des centaines de membres ou simples sympatisants du FNL (avant de jeter leurs cadavres dans des rivieres a travers tout le pays), et vu les assassinats extrajudiciaires qui s’operent aujourd’hui a Bujumbura et a travers le pays, le pouvoir du CNDD-FDD doit etre condamne vigoureusement pour ca MEME S’IL N’A PAS ENCORE BATTU LES RECORDS MACABRES de la dictature militaire du capitaine Michel Micombero (=EVENEMENTS DE 1972), de la dictature militaire du colonel Jean-Baptiste Bagaza (NTEGA-MARANGARA) et des deux dictatures militaires du major Pierre Buyoya (LA GUERRE CIVILE).
        2. « Les elections libres et transparentes…Le pays s’est dote des institutions democratiques… »
        Meme les anciens cadres du parti CNDD-FDD (=les frondeurs) ont reconnu que le 3 eme mandat presidentiel est dictatorial, meme l’East African Community, meme l’Union Africaine, Meme l’ONU, meme la communaute internationale en general etaient contre les elections de 2015.
        Mais le parti CNDD-FDD continue a se jeter des fleurs (en celebrant sa victoire) et continue a trouvez des gens comme vous (sur le site Iwacu-Burundi), comme Gaston Sindimwo (a la 1ere vice-presidence), comme Agathon Rwasa (a la 2 eme vice-presidence de l’Assemblee Nationale), pour se faire jeter des fleurs.

        • Mbunde

          @Stan Siyomana
          1. Même si je trouve que comparaison n’est pas raison, je considère que tout mort burundais est une perte pour le pays, et un drame pour sa famille. Je ne sais pas combien de sympathisants du FNL ont été trouvés morts, mais ce qui est sûr, rien ne peut justifier leur assassinat, si assassinat il y a eu. Néanmoins, ces morts ne peuvent pas être comparés aux massacres à grande échelle, que l’on pourrait qualifier de génocide, perpétrés par les anciennes dictatures militaires. (Pour rappel, ce n’est pas sous le régime de Bagaza qu’ont eu lieu les massacres de NTEGA et MARANGARA en 1988, mais bien sous la présidence de Buyoya)
          2. Pour vous dire la vérité, si j’avais été membre du CNDD-FDD, j’aurais plus que probablement fait partie des frondeurs. Mais les frondeurs qui ont soutenu l’insurrection sont à mon sens, au mieux des naïfs, et au pire des complices du crime voire des criminels. Un frondeur qui ne s’est pas rendu compte que la fronde a été récupérée par une opposition radicale dont les objectifs sont plus que douteux, ne mérite pas le qualificatif de politicien burundais. Il est clair que si l’opposition et la société civile avaient de bonnes intentions, ils seraient un peu plus écoutés par le peuple. Ils ne le sont pas parce que le caractère criminel de leurs actes saute au yeux.
          Quant aux élections, tous ceux qui ont envoyés des observateurs sont unanimes: les élections ont été démocratiques et transparentes et organisées dans le calme sur tout le territoire burundais(peut-être à l’exception de 2 ou 3 cartiers de Bujumbura). Ceux qui ont décidé de les bouder avaient leur agenda.
          3. Rwasa a eu raison de rejoindre les institutions parce que grâce à lui, le pays a peut-être échappé au pire. On ne peut tout de même pas accuser à quelque d’avoir choisi la paix plutôt que l’affrontement, ça serait absurde!

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