Ce mercredi 6novembre, le président du CNC réagissait sur le cas d’Agnès, Christine, Terence, Egide et le chauffeur Adolphe appréhendés le 22octobre alors qu’ils effectuaient un reportage à Musigati.
A l’issue de la présentation du rapport trimestriel du CNC, le président du conseil, Nestor Bankumukunzi, s’est exprimé sur le cas des quatre journalistes d’Iwacu interpellés dans le cadre d’un reportage de terrain à Bubanza et actuellement en détention depuis 16 jours: «Le CNC ne peut s’exprimer sur cette affaire sans en connaître tous les éléments de détail». Et de préciser que «la justice étant indépendante, le CNC n’a pas à intervenir pour lui dicter ce qu’elle a à faire». Et d’ajouter que «si ces journalistes seraient coupables d’une faute professionnelle», ils seraient poursuivis et sanctionnés en vertu du code de la presse: «Dans le cas contraire, s’ils sont coupables d’une infraction de droit commun, ils doivent être poursuivis en vertu de la loi générale comme tous les autres citoyens».
En marge de son allocution, M. Bankumukunzi avait exhorté les professionnels du métier à éviter «le journalisme de bureau»: «Ne soyons pas tentés par le journalisme assis».