Au cours d’un petit-déjeuner de prière nationale organisée par le Parlement burundais, ce 1er mars, le président de la République a appelé les dirigeants à être de bons serviteurs de la population. Il les exhorte surtout à éradiquer la corruption, l’injustice et le détournement des fonds publics.
Ce petit-déjeuner de prière nationale a commencé avec la prédication de l’ancienne première dame, Denise Bucumi Nkurunziza. Selon elle, la corruption et l’injustice font mal à la population et à Dieu, et causent la malédiction au pays.
Elle fustige surtout des administratifs locaux qui demandent des pots-de-vin à la population en échange des services. Elle appelle les dirigeants à lutter contre la corruption et l’injustice pour être de bons serviteurs de la population.
Même son de cloche avec le président de la République, Evariste Ndayishimiye. Pour lui, on ne peut pas invoquer la présence et la grâce de Dieu lorsqu’on a détourné des fonds publics : « Dieu déteste la corruption et l’injustice. Quand la population est oppressée et crie à Dieu, Il les écoute et exauce leurs prières ».
Il dénonce des dirigeants fainéants, qui n’accomplissent pas leurs missions convenablement. Selon lui, il y en a qui ne participent plus à ses réunions et n’écoutent plus ses discours parce qu’ils se sentent touchés ou visés.
Le président Evariste Ndayishimiye dénonce une minorité de gens qui pratiquent la thésaurisation en conservant de gros montants d’argent dans leurs maisons.
Le chef de l’Etat menace de changer les billets ou d’opérer des fouilles et perquisitions : « Un jour, je ferai tout cet argent de simples papiers. Certains pensent qu’ils seront alertés par leurs sources à la BRB. Vous serez étonnés ». Il les appelle à amener cet argent dans les banques aussitôt que possible.
« Apprenez à être président »
Selon le président Evariste Ndayishimiye, il y a des Burundais qui ne veulent pas qu’il brigue un deuxième mandat : « Je peux même mourir demain. Au lieu de penser à mon deuxième mandat, pensez plutôt comment vous me remplacerez ».
Il appelle les dirigeants à changer de mentalité pour avoir le charisme d’être président de la République : « Vous serez demain président de ce pays, mais cela n’est pas possible avec vos comportements et pratiques. Demandez les anciens présidents. Eux savent la peine d’être président de la République. Un fainéant, un corrompu ou un voleur ne peut être un bon président du pays ».
Le président de la République regrette que les parlementaires ne soient pas suffisamment proches de la population : « Je passe dans toutes les provinces pour écouter la population dans un pays ayant plus de 150 parlementaires. Ils devraient normalement recueillir les plaintes de la population et les soumettre aux ministères pour trouver des solutions. Mais ils sont tous venus vivre à Bujumbura ».
Le président de la République s’est inscrit en faux contre l’homosexualité et a appelé les Burundais à le condamner. Pour lui, l’homosexualité est une malédiction : « Dieu n’a jamais prévu des mariages homosexuels. On ne peut pas accepter que notre pays soit maudit suite à l’homosexualité ».
Ce petit-déjeuner de prière nationale a été précédé par l’inauguration d’un bâtiment « Agateka Hall » qui dispose d’une salle de conférence, érigée dans les enceintes du Palais des congrès de Kigobe.
Plusieurs hauts dignitaires dont le président de l’Assemblée nationale, le président du Sénat, le vice-président de la République, les anciens chefs d’Etat, des ministres et l’ancienne Première Dame, Denise Bucumi-Nkurunziza, ont pris part à ces cérémonies.
le problème se situe à deux niveaux
le premier concerne la production et la transformation des minerais, du café, du thé et la production agricole
les quatre sont en berne
cela fait des années que le minerais ne rapportent les dizaines de millions de dollars qu ils devraient rapporter. les contrats les
producteurs n existent pas où sont caduques.
Le café et le thé ont trop de politique changeante. les producteurs délaissent car pas assez rentable. La production baisse d année en annee. Où est la politique nationale ?
En dernier lieu la politique agricole. Elle insuffisante pour pouvoir exporter. Elle est liée à des politiques raxatoires, de stockage, de fixation des prix d un autre age. Donc elle ne marche pas et ne peut exporter. En plus l agriculture actuellement est très peu transformatrice, donc pas de valeur ajoutée.
Le deuxième phénomène est celui où on ne touche pas !! C est le trafic de devise, marche officiel, marché en noir on connaît, mais on laisse faire. Aucune mesure contraignante n est prise. Parce qu elle touche les du pouvoir et aussi du parti.
Aux devises est aussi liée la corruption. les subsides internationaux détournés en partie, les commissions payées aux acteurs.
Certains demandent que les bailleurs de fonds nous aident dans cette période difficile. Jamais, pour qu une partie des fonds versés comme aide, disparaissent a nouveau…
Ensuite il y a l économie informelle. Qui n est pas déclarée, qui ne paie pas de taxe, de TVA. Ce sont par exemple tous ces commissionnaires qui ne paient aucun impôt
, ça représente des milliards qui ne rentrent pas dans les caisses de l Etat.
Tout cela et d’autre encore n arrive pas dans les caisses de l État et est un manque a gagner
Supposons que je dispose d’une grande somme que j’ai gagne honnetement et que je n’aime pas le faible taux d’interet et les services offerts par la banque, je ne vois pas ce que l’Etat burundais peut me faire lors d’une perquisition.
L’Etat burundais ne va pas quand meme perquisitionner dans toutes maisons des honnetes gens du quartier, il y a bien longtemps qu’il aurait du faire une visite a chez ceux qu’il soupconne d’avoir eu cet argent illegalement.
Meme le milliardaire nigerian Aliko Dangote a pu garder chez soi 10 millions de dollars americains pour un jour.
« Quand vous êtes jeune, votre premier million est important mais après, les chiffres ne veulent plus dire grand-chose, a dit Aliko Dangote. Un jour, j’ai fait un chèque de 10 millions de dollars à ma banque et j’ai retiré l’argent, que j’ai mis dans le coffre de ma voiture. »
Arrivé chez lui, il a transporté les 10 millions de dollars dans sa chambre et les a regardés avant de lancer : « maintenant, je sais que j’ai de l’argent. »
Je les ai ramenés à la banque le lendemain », a-t-il assuré devant une assistance hilare… »
https://www.seneweb.com/news/Afrique/aliko-dangote-retire-10-millions-de-doll_n_278799.html
1. Au cours de ce petit-dejeuner, le president Evariste Ndayishimiye a dit qu’un franc burundais pourrait s’echanger contre un dollar americain.
A 2:50 de cette video, il dit:« Nagira ubu mwari guca muvuga muti ubu rero iyobwaka? dukore ibishoboka vyose, ubu nyene dutegerezwa kubona ihera ry’Uburundi riruta idolari. None mwibazako bitoshoboka, ihera ry’Uburundi ntiryoruta idolari burya?…«
https://www.youtube.com/watch?v=9GpeRdjQIGs
2. Mon commentaire
Pour le moment dans le monde, il n’y a que huit monnaies qui valent plus que le dollar americain.
Les trois monnaies les plus cheres sont le dinar koweitien =3,168 dollars americains, le dinar de Bahrein = 2,66 USD et le rial omanais et ces monnaies sont dans les pays qui exportent de vastes quantites de petrole.
https://fr.fxssi.com/top-10-les-monnaies-les-plus-cheres-du-monde
Le Burundi ne peut appliquer un tel modele d’exportations massives : le sol est acide sur 75% du territoire burundais, donc il n’est pas si fertile que ca, le secteur des mines, les industries et le tourisme ne sont pas bien developpes.
L’Etat du Koweit se classe sixieme avec 101,5 milliards de barils de reserves de petrole, soit 5,9% des reserves mondiales de petrole.
D’apres OPEC monthly oil market report- February 2023, au cours du mois de janvier 2023, le Koweit a produit entre 2,676 et 2,693 millions de barils par jour.
Kuwait Petroleum Corporation (KPC) compte augmenter la production jusqu’a 4,8 millions de barils par jour en 2040, et la production du gas naturel jusqu’a 4 milliards de pieds cubes par jour en 2030.
https://www.youtube.com/watch?v=h3EvX74KB_Q&t=814s
1 baril = 159 litres, 1 pied cube = 0,028 metre cube.
Meme la tres officielle Agence de Developpement du Burundi (ADB) reconnait qu’il y a de lourdes contraintes sur les exportations du Burundi.
« Actuellement certaines contraintes pèsent lourdement sur l’offre exportable telle une familiarité limitée avec les marchés mondiaux en évolution rapide (notamment pour les produits alimentaires), en particulier dans les marchés émergents, et une connaissance insuffisante des normes et des standards internationaux, notamment des normes SPS (sanitaires et phytosanitaires), aboutissantt à un positionnement stratégique sous-optimal des produits. En outre ces contraintes sont accentuées par une connaissance limitée des conditions de marché dans les pays voisins, l’existence des barrières non tarifaires ayant un impact direct sur les coûts commerciaux des exportateurs, les distorsions structurelles, les contraintes sur l’offre et les questions de réglementation ayant un impact négatif sur les exportations régionales du Burundi.
Plusieurs termes de référence ont été publiés dans le but de faire des études orientées vers la promotion des exportations et les résultats attendus des ces études vont servir de référence pour les activités liées à la promotion des exportations en vue d’augmenter l’offre exportable et par conséquent l’accroissement des devises dans le pays les jours a venir. »
https://www.investburundi.bi/index.php/pouruoi-le-burundi1/opportunites-d-investissements1/exportations#
Ce commentaire n’est pas pour plaindre ni défencre le Président de la République. Je trouve que les commentaires ne lui font pas justice. Tout le monde sait pertinemment que nulle part au monde, la criminalité ne peut être totalement éradiquée. On fait ce qu’on peut avec les moyens qu’on a.
On peut identifier une situation ou un événement où il y a eu corruption ou apparence de corruption, mais trouver comment et identifier les personnes qui y ont participé, cela prend du temps et des moyens. C’est un combat continuel, évolutif et de longue haleine. Pendant qu’on est en train d’enquête sur un crime, le criminel, lui, est en train de paufiner de nouveaux moyens de s’y prendre pour commettre de nouveaux crimes ou les mêmes différemment.
Aussi, tout le monde sait (ou devrait savoir) qu’on n’appréhende pas quelqu’un uniquement sur base de soupçons. On doit disposer de faits et de preuves vérifiables et défendables devant un magistrat. Sinon tous les efforts investis n’auront servi à rien.
Jusqu’à maintenant, je trouve que le Président Ndayishimiye fo*unit des efforts louables et ne pas le reconnaître découle d’une malhônneteté gratuite et injustifiable.
J’aime bien ta façon de défendre l’indéfendable.
@Don’t worry
Démontrez-moi le contraire.
Bravo Mr Gacece.
Les présidents africains en gênéral et burundais en particulier ont des pouvoirs quasi divins.
Ico bashatse cose kiraba.
Une corruption abominable s’est passée chez le président précédent. Avant de mourrir, il a changé la constitution et s’est déclaré guide suprême du patriotisme. Titre syratisphérique qui n’existe nullevpart ai monde.
Pourtantle Burundi est devenu le pays le plus pauvre et le plus corrompu sous son règne.
Cette corruption se fait et s’est fait au vu et au su de tout le monde.
Si notre président veut combattre la corruption, qu’il commence à demander au Bihangange nommés par décret de déclarer leurs biens.
Quand dites vous Gacece?
Ou est notre mauvaise foi ?
Iryo tegeko, ushaka ko tuvuga page ririko?
Plus d’actions et moins de paroles, ça aiderait.
Même les corrompus continuent à chanter et témoigner sans honte que le Seigneur les a bénis, comme si le fruit de la corruption et des malversations économiques étaient de source divine.
Au Burundi, un ministre touche autour de 3 millions (soit 1500$ au taux BRB). Quelqu’un y est nommé, au départ il est sans commerce, sans logement viable, a peut-être un véhicule de moins de 10.000$. Avec le niveau de vie qu’il mène, son salaire est déjà presqu’insuffisant pour les besoins de sa famille. Mais au bout de 2-3-5 ans la personne devient grand(e) businessman / businesswoman, achète au moins un ou deux véhicules V8 ou autre d’environ 100.000 $, propriétaire d’une maison de plus de 500.000$ alors que sa fonction est incompatible de tout autre activité ou commerce. Entre voleurs, ils s’invitent entre eux, leurs amis pour célébrer qu’ils ont construit un logement à un milliard de FBu ou plus mais ne peuvent jamais déclarer leurs avoirs.
Monsieur le Président, l’action c’est mieux, la parole sans effet n’est pas importante.
Poses t on des questions à ces prières au petit déjeuner?
Tiens tiens. Au séminaire, on ne posait pas de questions aussi.
Moi j aurais demandé si les 15 jours pour retrouver les voleurs du barrage de Mpanda ne sont pas encore écoulés
Le problème avec l’échelle du temps de nos dirigeants ressemble à celle des saintes écritures du moyen Orient.
Jesus Christ devait tetourner bientôt.
Ce bientôt fait plus de 2000 ans😄🫠😇
@kariburyo, at tes propos, j’ai envie d’ajouter ceci » Mr President, go F*&$ yourself. Mais je ne vais pas le dire. Quant a mes freres Burundais et me soeurs Burundaises, depuis quand, le Burundi a besoin « d ’un petit-déjeuner de prière nationale » pour remplacer les institutions constitutionelles? Le Burundi est devenu « une republique Chretienne »? Serieusement?
Walah utayiciye umurya😉😉
Uti les 15 jours dureront 2000 ans!!@😄Abafunguye le barrage de Mpanda pourront continuer à boire du champagne, manger de la viande et des lapins et aller procréer au ciel (Dixit Nda…)
La 1ère personne du pays parle de la Bonne gouvernance, de la lutte contre la corruption. La 2ème personnalité fustige les mathématiques et prétend que cela n’aide pas pour capturer les termites (Iswa). La 3ème personnalité dinner un cours d’écinomie monétaire où il prouve que bif 2000 valent mieux que $ usd 2000.
Voila la symphonie de notre trinité.
La religion étant à l’honneur au pays de Mwezi Gisabo, IL faut user de termes religieux pour s’exprimer.
Pardon, le clavier m a joué des tours. Lisez » donner un cours d’économie… »
Les discours de lamentation sont bons mais les actions seraient plus salutaires pour le pays.
Il existe certainement de lois dans le pays pour sanctionner sinon punir ces hors-la-loi tant dénoncés mais jamais nommés.
Quid? Et que dire alors?
Sont-ils au dessus des lois?