Mardi 05 novembre 2024

Culture

Natacha, de Kinama au Club du Lac Tanganyika

22/04/2014 6

Chaque semaine, Iwacu vous livre le portrait d’un chanteur burundais. Aujourd’hui, rencontre avec une artiste qui sait emporter le public quand elle est sur scène. Son parcourt ? Comme toutes les autres chanteuses burundaises : d’abord dans une chorale (dès l’âge de 5 ans), ensuite sur scène (à 14 ans).

Natacha lors de la sortie de son 1er album.©Iwacu
Natacha lors de la sortie de son 1er album.©Iwacu

Natacha n’a qu’un seul album(nous sommes en 2012) à son actif, « Mawe mwiza » (Belle maman). Mais, sans nul doute que la bénédiction maternelle qu’elle implore dans cette chanson l’accompagne depuis ses 5 ans, quand elle chantait dans une chorale, à l’église Emmanuel des protestants, à Bwiza.

Cette orpheline de père à 12 ans chante comme un ange à l’église. Sa voix enchante les fidèles que ses voisins du quartier vont plaider, auprès de sa mère, pour la laisser conquérir les scènes profanes des bars-restaurants de Bujumbura Elle n’a qu’un seul souhait : devenir une chanteuse internationale.

A 14 ans, la native de Kinama (5 janvier 1987), de père et de mère burundais, se lance avec le groupe Ra Fridays. Elle reprend, en play-back, les chansons de Whitney Houston (USA), de Brenda Fassy (Afrique du Sud), d’Angélique Kidjo (Bénin), de Tchala Mwana et de Lokua Kanza (RDC). Mais Natacha veut plus que du play-back. Ainsi, à partir de 2005, elle intègre le groupe ’’Troubadours’’, un orchestre de Mshenge, un promoteur de musiciens burundais. Ce dernier est un mélomane qui possède tout le matériel musical et spécialisé dans l’animation de grands événements.

> Kaza mwendo, de Natacha

De plus, dans des bars comme ’’La Pirogue’’ ou ’’La Beliane’’, Natacha ensorcelle le public avec sa voix et sa gestuelle scénique. Une renommée qui va la conduire jusque sur le podium d’un des plus grands établissements hôteliers du Burundi : l’hôtel Club du Lac Tanganyika. Il lui suffira de quelques prestations pour qu’elle gagne la confiance du patron de cet hôtel.
Bon mécène, Alfredo Frojo ne tarde pas à mettre la main dans sa poche pour financer la production du premier album de Natacha, Mawe Mwiza, un hommage à sa mère, enregistré dans le prestigieux Tanganyika Studio avec quelques touches du célèbre producteur Aaron Tunga.

Forum des lecteurs d'Iwacu

6 réactions
  1. Anonyme

    fizo

  2. semibira

    Y’a des semaines vous n’avez rien ecrit sur les chanteurs!

  3. Ben

    Natacha nanje ndamukunda pe.Afise ingabire yo kuririmba akanatanga ubutumwa bwiza.Imana imwongere imigisha abandanye yerekana ko I Burundi naho hari abaririmvyi babishitse

    • KABADUGARITSE

      Ah bon! Mwamwumviye iwabo mu Kinama!

      Mbega Iwacu nta buhinga bwa none bakoresha ngo baduhe son! Ni hatari comme article et chanteuse à apprécier!!!

  4. NDAYISABA Claudine

    J’apprécie beaucoup cette chanteuse

    • citoyen

      aller de l’avant Natacha.

A nos chers lecteurs

Nous sommes heureux que vous soyez si nombreux à nous suivre sur le web. Nous avons fait le choix de mettre en accès gratuit une grande partie de nos contenus, mais une information rigoureuse, vérifiée et de qualité n'est pas gratuite. Nous avons besoin de votre soutien pour continuer à vous proposer un journalisme ouvert, pluraliste et indépendant.

Chaque contribution, grande ou petite, permet de nous assurer notre avenir à long terme.

Soutenez Iwacu à partir de seulement 1 euro ou 1 dollar, cela ne prend qu'une minute. Vous pouvez aussi devenir membre du Club des amis d'Iwacu, ce qui vous ouvre un accès illimité à toutes nos archives ainsi qu'à notre magazine dès sa parution au Burundi.

Editorial de la semaine

Enrôlement des électeurs. Entre fatalisme et pessimisme

Alea jacta, les dés sont jetés. La période d’enrôlement qui avait officiellement commencé le 22 octobre a pris fin ce 31 octobre. Se faire enrôler est un devoir hautement civique et citoyen en vue de reconduire ou renouveler la classe (…)

Online Users

Total 4 014 users online