Mardi 05 novembre 2024

Politique

Nadine Nibigira, criminologue : « L’auteur de ce drame n’est pas un malade mental »

20/09/2014 21

D’après Nadine Nibigira, criminologue ((Option Etudes policières)) l’unité centrale du crime commis il y’a deux semaines à la paroisse Kamenge est quelqu’un qui connaît l’architecture et l’organisation du couvent.

Nadine Nibigira, criminologue, option Études policières ©Iwacu
Nadine Nibigira, criminologue, option Études policières ©Iwacu

D’après vous, le drame de dimanche dernier à Kamenge est-il l’œuvre d’un déséquilibré ?

Absolument pas ! L’opinion qui fait croire que l’auteur de ce drame est un malade mental se trompe. Le crime a été bel et bien mûri. Qu’après le double meurtre, le(s) meurtrier(s) revienne(nt), commette(nt) un autre forfait et s’en aille(nt), montre à suffisance que le plan d’assassinat des trois sœurs a été bien conçu, préparé et mis en exécution.

Pourtant, la police était là la nuit …

Avec le deuxième drame, c’est difficile de comprendre. C’est évident, la police n’a pas su gérer la crise. Elle n’a pas été à la hauteur de sa mission
qui est celle du maintien de l’ordre public. Assurer la sécurité à l’extérieur seulement alors que le crime a été commis à l’intérieur est une erreur professionnelle. Même si la police avance que les sentinelles lui avaient refusé l’accès, elle aurait dû s’imposer parce qu’elle a le monopole de la sécurité pour bloquer toutes les entrées et sorties. Bref contrôler tous les coins et recoins. Après le premier coup, la situation était maîtrisable.

Vous avez été sur le lieu du drame. Quel constat faites-vous ?

A voir l’architecture de la maison, le plan a été élaboré par un réseau de malfaiteurs, et l’exécutant est une personne qui connaît très bien l’emplacement des pièces et l’organisation du couvent.

Quid du jeune homme arrêté ?

Que le porte-parole de la police déclare avec fierté que son institution a mis la main sur le présumé auteur du crime, ce n’est que le début des enquêtes. Et quand bien même, le jeune homme aurait agi pour manifester son mécontentement de l’occupation de la parcelle familiale par des étrangers, cela n’explique pas qu’il se soit dirigé, sans hésiter, vers les sœurs et se soit enfui à deux reprises sans être inquiété. Ce genre de crime se commet en réseau. La police doit à tout prix arriver à le démanteler.

Que proposez-vous comme piste d’enquête ?

D’après mes investigations, le couvent venait de licencier des travailleurs pour vol. A ce niveau, des mécontentements, des frustrations ne manquent pas. En outre, il faut voir du côté du centre de santé de Kamenge car quelqu’un aurait déclaré qu’il ferait du mal à ces sœurs. Comme dernière piste, les défuntes sœurs faisaient la navette entre Bujumbura-Bukavu (RDC). Il ne faut pas négliger cette piste.

Pensez-vous que les enquêtes aboutiront ?

C’est déplorable en matière de recherche criminelle. Aussitôt le double meurtre commis, les responsables du couvent ont autorisé si facilement et si rapidement ce qu’on appelle en criminologie la pollution des lieux. C’est-à-dire le lavage du sang d’abord, le transport des cadavres à la morgue ensuite et l’enterrement enfin. Il fallait empêcher de toucher tout objet de la scène du triple meurtre. Je ne doute pas que la police nationale soit capable de mener des investigations, mais il fallait attendre d’autres expertises. Aujourd’hui, toutes les traces sont presque effacées.

Les enquêtes sont-elles pour autant perdues ?

Il y a des traces introuvables.

Forum des lecteurs d'Iwacu

21 réactions
  1. Albert Tanganyika

    Si ce n’est pas politique ou de la pure folie alors c’est religieux.

    Arrêtons de rendre ethnique tout acte de barbarie qui se passe dans notre pays. Grandissons un petit peu. Donnons plutôt des pistes aux enquêteurs en faisant des recherches et analyses constructives sans accuser personne.
    N’oublions pas que les pères xavériens de Bujumbura ont déjà perdu le représentant et coordinateur des jeunes à Kamenge, assassinés, lui et son épouse enceinte (Le mari par balle et l’épouse égorgée comme ces bonnes sœurs).
    Leur assassin, jeune -ami intime et membre du centre-pourtant a accepté les faits mais, a été libéré après quelques petites années des vacances en prison à la stupéfaction de tous. Et aujourd’hui, ce monsieur fréquente encore normalement le Centre sans être inquiété car il aurait purgé sa peine !
    Est-ce que ces deux assassins se connaissent-ils ? Si oui, se fréquentent-ils ?
    N’y aurait –t-il pas des intérêts personnels à défendre par quelqu’un ou une petite oligarchie
    au sein de cette communauté xavérienne? Quelqu’un ne se cacherait pas derrière ces meurtres pour prouver à ses supérieurs (à l’étranger)et aux bailleurs de fonds que la Paix au Burundi n’est pas pour aujourd’hui et ainsi continuer à demander beaucoup plus de fonds pour soit disant aider d’avantage ces burundais pour qui « tuer serait culturel » ?
    N’oublions pas qu’une fois le retour de la Paix prouvé, la gestion de tous ces couvants et centres sera cédée au diocèse de Bujumbura, donc dans les mains des locaux. Il y a eu le 1er échec après l’assassinat de Jérôme et son épouse car cet événement a joué à la faveur des prêtres xavériens auprès du vatican et des bailleurs de fonds.
    Nous demandons aussi aux enquêteurs de rechercher et publier, pour les Barundi et les nations, les informations suivantes sur le jeune présumé assassin des bonnes soeurs de Kamenge :
    Motifs et Date de son arrivée au Congo ?
    Où et quand précisément ?
    Ecoles primaires et secondaires ?
    D’autres différentes activités au congo et au Burundi
    travail, Sports, associations, Rebellions,
    résultats des tests psychologiques faits par des experts Burundais et étrangers …
    4 témoignages des voisins, 4 témoignages des amis et 4témoignages des membres de sa famille

  2. HAVYARIMANA

    La verte est que ces moinnes ont subi un crime bien plannifie mais ne craint point personne Dieu va bientot denoncer ces criminels. Que Dieu les donnent sa gloire.

  3. officejet

    Le DAESCH ou extrémistes en Irak et Syrie égorge les gens de la même façon que ces égorgeurs des soeurs. La france et les Etats-Unis devraient aussi agir de la même façon qu’au Burundi. Le pays va vraiment mal et très mal.
    Les gens ont été tués à Muyinga et kamenge, manirumva aussi a subi les mêmes genres de tueris et consorts… sous la 1ère et 2e législature de nkurunziza. Trop c’est trop.

  4. Patrice Moundélé Kouakou

    je cite: « ..Comme dernière piste, les défuntes sœurs faisaient la navette entre Bujumbura-Bukavu (RDC) en passant par Kiliba Ondes. Il ne faut pas négliger cette piste ». Merci Madame. les femmes sont aujourd’hui plus intelligentes et plus utiles que les hommes!

  5. Mutima

    Moi c’est cet « Absolument pas! » comme réponse qui me dérange!

    La question est claire : « D’après vous, le drame de dimanche dernier à Kamenge est-il l’œuvre d’un déséquilibré? »

    Qui que ce soit qui a (ou qui ont) commis ces meurtres, qu’il l’ait planifié ou pas, c’est un déséquilibré!… Ou ce sont des déséquilibrés! Point barre!

    Quant à la question de savoir si c’est Butoyi qui aurait assassiné ces personnes, pourquoi ne serait-ce pas possible? Comme je l’ai mentionné auparavant dans d’autres articles sur ce cas, personne n’est immunisé contre la violence!

    Tout le monde peut avoir des accès de colère ou de rage qui peuvent le placer dans une état second, un état qui pourrait passer pour de l’intelligence même pour une personne mentalement troublée. Certains prennent de la drogue pour cela, d’autres n’en ont pas besoin! Seule une évaluation psychiatrique rigoureuse pourrait disqualifier ce Butoyi. Dans certains pays occidentaux, certains criminels vont jusqu’à jouer les fous sur une longue période pour pouvoir plaider la démence alors qu’ils avaient planifié leur forfait longtemps à l’avance. Et une bonne évaluation psychiatrique prouve plus tard que ce sont des psychopathes qui voulaient se faire passer pour des fous! Est-ce possible pour ce Butoyi? Pourquoi pas! On sait qu’il aurait vécu en RDC en même temps que ces soeurs et qu’il serait retourné au Burundi quasimment au même moment!…

    Donc, il ne faut rien négliger! Suivre toutes pistes, même celles que Mme la criminologue mentionne!

    Je suis d’accord sur le fait que la police aurait dû tout de suite boucler tout le secteur, évacuer tout le monde sans exception en prenant soin de prendre les dépositions de chacune des personnes présentes au moment du drame, fouiller de fond en comble les lieux, et s’assurer surtout qu’aucun indice ne soit souillé par quelque moyen que ce soit. Mais de là à les qualifier de manque de professionnalisme, c’est trop s’aventurer dans la spéculation.

    Les policiers qui étaient présents n’avaient peut-être pas eu la même formation que Madame Nibigira! Ils pourraient avoir suivi des procédures existantes, obsolètes peut-être, mais il n’y a pas lieu de les accuser de manque de professionnalisme quand ils suivent des procédures. Ce sont les procédures qu’il faut critiquer et mettre à jour! On pourrait demander, vu que vous semblez avoir une formation en la matière, qu’on fasse appel à vous ou à toute autre personne compétente, pour l’élaboration de nouvelles procédures.

    Ceux qui disent que ce sont d’anciens rebelles sans formation, ont peut-être oublié que la police est… composé à 60% d’anciens rebelles, et … à 40% d’anciens policiers ou non-rebelles qui eux, auraient eu une « formation adéquate » selon vos dires! Alors ne me dites pas que seuls les anciens rebelles étaient sur place! Pourrait-on alors accuser les anciens policiers (bien formés dans la conduite des enquêtes) de négligence criminelle pour avoir laissé leurs collègues, qu’ils sont censé assister, commettre des erreurs qui auraient coûté la vie à la troisième soeur? De quel genre de « Professionnalisme » serait-ce? La responsabilité incombe à tout le corps policier, et non à une partie!

    Tout le monde commet des erreurs, parfois fatales!… Le plus important est d’apprendre de ces erreurs et de ne plus les commettre!

    Et en terminant, pourquoi ne serait-il pas possible que les deux premiers meurtres n’aient rien à voir avec le troisième? C’est matière à méditation!…

    Il ne faut « absolument » rien écarter tant qu’on n’a pas fini les enquêtes! Toutes les pistes doivent être vérifiées et revérifiées!

  6. mpebentwenge

    Merci, madame.
    Vous avez quelque chose dans le tympan!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
    Belle logique

  7. MUGABO

    Ce Monsieur qui se nomme Changement ne comprend rien du rôle de l’Eglise Catholique. Autant se taire.

  8. MIA

    Très bien dit SEMIGABO. Merci de votre commentaire.

  9. Jean

    Là au moins, il y´a une analyse plus crédibles.
    Je conseille la police de regarder souvent la série des films de CSI (Crime-Scene-Investigation). Ils pourront y apprendre certaines procédures. Dans ce cas de Kamenge, tout le monde savait que ce n´était pas le déprime qui a commis le triple crime.
    Une piste intéressante que Nadine vient de reléver est celle des navettes des soeurs entre Kamenge – Bukavu via Kiriba Ondes où les militaires et Imbonerakure s´entrainent. Mais aussi il y´a lieu aussi d´intérroger sérieusement le prêtre italien qui a encouragé la soeur tuée plus tard à rester là où elle était pendant la nuit suivant le meurtre des deux soeurs. Pourquoi pas poser des questions aux soeurs (congolaise et Rwandaise) qui vivaient étroitement avec les défuntes? Elles se racontaient nécessairement certaines confidences qui peuvent intéresser l´investigation. On ne peut pas exclure la compassion de ces bonnes soeurs aven la souffrance de Pierre Mbonimpa injustement emprisonné, et qu´une ou deux soeurs racontent ce qu´elles savaient aux medias étrangers.
    Autre point concernerait les financements de certaines activités où projets.

    L´Italie et le Vatican ne devraient pas rester les mains croisées comme la Côte d´Ivoire, l´OMS et la France ont fait pour leurs ressortissants.

  10. SEMIGABO

    Totalement d’accord avec la criminologue. Notre police, un ramassis d’anciens rebelles sans aucune formation, est tout sauf professionnelle. C’est clair que les éléments qui étaient postés là-bas, sur le lieu du crime, ont agi comme des amateurs avec un manque de professionnalisme criant….! Sinon le deuxième meurtre n’aurait jamais été commis à moins que cette police-là ne soit pas complice….!!! On ne ne le dira jamais assez, la plus grande richesse d’un pays, ce ne sont pas pas ses ressources naturelles comme l’or, le diamant, le bois, le pétrole et j’en passe mais bel et bien ses ressources humaines. Ces dernières, en qualité, manquent de plus en plus à notre pays surtout depuis l’arrivée du pouvoir actuel dont la vision est ailleurs, à son maintien en place coute que coute et par tous les moyens. La situation dans laquelle ce magnifique pays se trouve est triste car dirige par un pouvoir sans vision, corrompu et incompétent de la base au sommet..!

    • Kirahinda Joseph

      @ Semigabo. Les crimes commis sous les régimes antérieurs, quand le « ramassis » n’existait pas encore, n’ont jamais été résolus. Le représentant de l’OMS, K. Manlan, le Nonce Apostolique, la première attaque meurtière sur les Xavériens dans la paroisse de Buyengero (Bururi), se passaient sous Buyoya, et les policiers étaient « la Creme »… Dis-moi sincèrement où sont les coupables ?

      • SEMIGABO

        @KIRAHINDA JOSEPH,

        Les crimes commis durant les années de guerre civile ne ressembent en rien à ce qui s’est passé à la Paroisse de Kamenge en plein jour à 17h dans un quartier paisible, dans un pays qui n’est plus apparemment en guerre à moins que vous me disiez le contraire. Le deuxième crime de ce jour là, de nuit au nez et à la barbe de la police qui veillait, vient conforter mon propos que vous contestez sans aucun argumentaire valable et sérieux….! Ouvrez grand les yeux et cessez d’être un paartisan aveugle et sourd d’une police incompétente et très peu professionnelle ainsi que d’un régime dirigé par des incompétents corrompus et sans aucune vision nationale…Merci.

        • Kirahinda Joseph

          @Semigabo. Enlogique, on ne tire pas des conclusions à partir d’un seul cas. J’ai contesté le jugement d’incompétence que vous avez hativement porté sur la Police, et de surcroit que vous avez étendu sur le gouvernement . On appelle ça l’amalgame. Je n’ai fait qu’appliquer VOTRE raisonnemt à une autre période de notre Histoire. Et on appelle ça une boutade. Et les conclusions ne vous ont pas plu, et donc vous avez cherché une circonstance atténuante pour « l’incompétence » des policiers de Buyoya: la guerre. Je conteste aussi cette circonstance attenuante.
          Au contraire on peut démontrer que la Police actuelle que vous appelez « ramassis » a réussi de beaux coups, par exemple l’arrestation des bandits qui terrorisaient les commerçants à Bujumbura. Et pour conclure, sachez qu’en temps de paix, à New York ou à Honolulu, certains criminels frappent et ne sont jamais découverts. Ce sont les fameux « cold cases ». Donnons du temps à notre Police et aux magistrats, jusqu’à ce qu’ils déclarent cloturées les investigations. Parfois elles durent des années. Et si le gouvernement ne vous va pas (c’est un autre chapitre…), vous n’avez qu’à vous présenter aux élections pour changer les choses, et vous vous rendrez compte que seulement dans le monde des fées tout est parfait. (Excusez pour les accents).

          • Ndayishima

            Est-ce que ta police a su garder en prison ces bandits ? ou c’était pour calmer un instant l’opinion et les libérer après afin de continuer la mission donnée ?

      • Stan Siyomana

        @Kirahinda Joseph
        Merci de la comparaison.
        Plus ca change, plus c’est la meme chose.

    • mbega mwibagiye ko ubwicanyi bwabo ba dd bimbonera kumazuru yabo,haruwu buzosiga?mwibagiye ko gatumba abahutu bishwe hakavurwa ko itohoza ritegerezwa kugirwa hagafatwa abakoze ibara?murazi ivyakwirikiye.abagandaguye barya bahutu bagatumba,nabo nyene baraye bagandaguye abakozi b’imana.ntimuronderere kure nabo nyene.

    • Soleil VUGUKURI

      Ton commentaire, sans le réduire à la pure et simple haine que tu portes pour le pouvoir en place, comporte une ignorance grave de la réalité burundaise…quand tu parles d »’un ramassis d’anciens rebelles sans aucune formation », tu ne sais vraiment pas de quoi tu parles. Un autre commentateur l’a déjà souligné, la police est composée de 60% d’anciens rebelles  »sans formation » et 40 % d’anciens policiers  »très bien formés » mais qui ne sont vraiment pas capables d’imprimer leurs connaissances à leurs frères d’armes…On sens simplement pour quelle cathédrale tu chantes quand tu déverses toute ta haine sur ces policiers….c’est misérable comme commentaire…mais il faut dire que  »la police » n’a pas été professionnelle sur cet aspect d’investigation, point barre. Pour le reste tu racontes du n’importe quoi…

  11. Changement

    Excusez-moi, je vais poser autrement le problème: Et si l’assassinat des religieuses était un message envoyé à l’Eglise catholique de ne pas se mêler de la politique.
    Je n’ai jamais compris pourquoi la conférence des Evêques du Burundi font sortir périodiquement des lettes circulaires à caractère politique lues dans toutes les églises. Je n’ai jamais compris pourquoi l’Eglise catholique doit participer aux déroulement des élections. Comme on ne sait pas tirer des leçons du passé! Ce qui s’est passé au Rwanda devrait être une leçon à l’Eglise du Burundi. Laissez la politique aux politiciens et annoncer l’Evangile, c’est votre rôle. Dans le cas contraire, l’Eglise doit accepter les conséquences parce qu’elle est traitée en politicien et comme telle.

    • eric nduwayezu

      Une analyse très profonde.mr6 Mme. Que les pistes du criminologues soient exploitées au lieu de nous faire que le crimel est arreté,ce qui est enrichifaux

    • Stan Siyomana

      @Changement
      Sous le pseudonyme « Burundi » vous avez deja ecrit EXACTEMENT LE MEME COMMENTAIRE sur l’article sur les six presumes assassins.
      Merci.

    • Jean

      Si c’ était un message destiné á l’ église pourquoi l’ assassin ou les assassins ont épargé le prêtre et les soeurs africaines? Au contraire l’église s’engagera davantage.

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