Cela devient petit à petit une habitude à Mwaro : la direction provinciale de l’enseignement (DPE) exige au corps professoral du collège communal de Rorero en commune Bisoro de revoir les décisions de la 2ème délibération.
Pour Simon Ngendakumana, le directeur provincial de l’enseignement à Mwaro, la décision de revoir les décisions de la 2ème délibération vise à essayer de diminuer le taux d’échecs. Il signale, en outre, que cette décision a été motivée par certaines anomalies constatées dans certains cours. Il donne l’exemple du cours de physique où la meilleure note des élèves ayant repris ce cours est de 5,5 points sur 20.
M. Ngendakumana ajoute aussi que c’est pour essayer de relever le taux de réussite dans cette province classée en 1ère position au niveau en national en ce qui est des taux d’échecs scolaires. Au moment où la politique pédagogique du gouvernement est d’augmenter le taux de réussite jusqu’à 80%, Gaspard Niyongabo, préfet des études, indique qu’ils ont seulement enregistré un taux de réussite de 38 %. Et au DPE d’ajouter qu’il y a certains enseignants qui s’opposent à cette politique.
Au niveau du corps professoral, certains enseignants soulignent que c’est infaisable. Un d’entre eux, sous couvert d’anonymat, affirme qu’ils ont dispensé les cours et évalué conformément à la loi. Il dénonce une violation pure et simple du règlement scolaire.
Il faut signaler que sur un effectif de 402 élèves, 62% (247) n’ont pas avancé de classe. Et parmi eux, 203 ont été exclus d’office et plus de la moitié ont échoué après les examens de repêchage.
Malgré les tentatives de conscientisation du DPE, les professeurs indiquent qu’après 48 heures, les décisions du jury de délibération sont définitives. Et ce lundi, M.Ngendakumana, directeur provincial de l’enseignement à Mwaro, est retourné à cette école pour conscientiser les enseignements à une troisième délibération.
Interrogé sur la faisabilité de cette demande du DPE, Gaspard Niyongabo, le préfet des études, souligne que les enseignants vont statuer sur le dossier. Il fait remarquer, par ailleurs, qu’il y a eu des erreurs dans l’enregistrement des points de la part de certains titulaires. Selon ses propres mots, « il n’est jamais tard pour bien faire et ce ne sera pas pour la 1ère fois que cela se passe. » Pour lui, si les enseignants ne parviennent pas à s’entendre, « la question sera soumise aux échelons supérieurs ».
Signalons que cette école dispose d’une section scientifique qui est à sa 1ère année. Et d’après le préfet des études, le manque de logement pour les enseignants et d’électricité constituent les grands problèmes auxquels le collège fait face. En effet, précise-t-il, la plaque solaire qui l’alimentait est en panne.
Abantu batwara jewe barantangaza!
Kuva mu gice ca mbere gushika mu mpera z’umwaka niho bakibonako atakigenda?
Ko nzi ama rapports atangwa;quelles sont les stratégies mwateguye kugira bareke kuyoberwa gurtyo?Harabaye enquêtes ngo barabe la cause de l’Échec?
Bibandanije uko muzosanga muriko muraforma des cancres ngo mufise aba Diplômés!
Nimba umugambi wa Leta ari Fyonda Mentale hoho karabaye!Iyo ni Génocide mu zindi!
Jewe nigisha sinosubira kwikoroga!Nobaha ama Devoirs bose hanyuma nkarabako batamenya sinirirwe nditeranya n’abana n’abavyeyi!Ico bazovamwo kikazomenya Imana!
Nanje nahora nigisha ariko hamenya celui qui méritait nico benshi bankundira!
Hanyuma ngo tugomba gutera imbere!
RUGATU wewe Kubera yize kuri Lycée Ntahangwa(Boston) arazi kubavugira kuko ntazi na conjugaison,ntazi no kwandika,…..
Agombako bose bamera nkawe!
La meilleur solution est de faire le changement ,dire au revoir à ce pouvoir qui surveille , soutienne , encadre tous les actes ignobles qui se font dans notre chère patrie!Un pays sans éducation est comme un pays sans avenir car l’éducation est l’arme la plus puissante pour changer le monde!
Tu as fait quelle ecole RUGATU??? Tu as quel niveau d’etudes? Des gens comme toi devraient se taire au lieu de lancer des idees qui n’avancent en rien un travail aussi fouille du journaliste!
Monsieur Rugatu, c’est votre avis, et je respecte. Mais, ceux qui pensent comme vous simplifient trop les choses, les professeurs au secondaire comme à l’université savent bien le problème d’enseigner à certains élèves de niveau trop faible (ils comment à devenir nombreux) , qui boycottent les cours, ne font pas les travaux ou les font faire. Il faut plutôt une sérieuse réflexion sur ce problème, surtout que maintenant, avec l’ouverture régionale, la concurrence pour l’emploi va être féroce. Si les parents, l’administration et les élèves veulent avoir des points qui ne reflètent pas les connaissances acquises, ils n’ont qu’à en instruire clairement les enseignants, même s’ils ne seront pas heureux de dispenser un enseignement au rabais et donner des travaux juste pour les bons points.
S,il ya trop d,echecs dans une etablissement la faute reviens aux proffesseurs,dans le cas normal tous ses enseignants devaient etre remplaces par d,autres competants.
Rugatu, tubanze twumvikane gato, abo banyeshure bigishwa n’abarimu bahejeje LP ugomba bamenye iki? Be mwiyumvira! Va voir en commune de Nyabihanga où une certaine Viola donne des cours en 7è et 8è seulement parce qu’elle du parti au pouvoir! Pourtant elle a terminé le Lycée pédagogique de Muyebe après avoir redoublé 4 fois. Nk’uyo abana yigishije bashitse mu minwe y’uwundi mwigisha bomenya iki? We yohera he mu kubigisha ata prérequis bafise? Simoni jewe ndamuhanura ko atokwitiranya les école secondaires na Hope kuko ari yo amenyereye kwigishamwo, aho batanga amanota kuri gusa udakoze. Kandi igihe inama y’imvukira yakoranye azobidusigurira! Ariko atwicira abana bacu igihugu kirorera! Ca c’est honteux ku muntu yitwa ngo afise Maîtrise akagira encouragement de la médiocrité nk’iyo mbona. Mbega ubona kazoza kabo ari akahe!
la pauvre Viola, et qu’est ce qu’elle raconte aux élèves. Nkarwa nkagaruka kuri abo barimu bemera ibirago batazi kujisha. Est ce qu’ils n’ont pas honte devant les élèves?
NTAKAMURENGA, ivyo uvuze ni vyo kandi ba VIOLA ni benshi mu BURUNDI, imbuto urimye ni yo wimbura, Benshi bakubitiye I CONGO akaca azana urupapuro rw umutsindo na ho atigeze araba mwarimu mw irugu. Abandi na bo bakaja mu kazi kubera umugambwe. None n aho woba watwara umugambwe ugira ubwenge buca buza mu muyaga. Birababaje, nta kazoza k urwaruka!
Tutaravye neza nous sommes entrain de construire sur du sable mouvant. Attention à la médiocrité.
C e n’ est trop bête ni trop intelligent d’ imputer l’erreur aux prof en cas d’ échec massif dans une école . J’ai été prof je sais ce que je dis. L’echec massif , comme dans le cas de Mwaro, est comme un divorce dans un mariage , une seule raison ne suffit pas ,il s’ agit d’ un cocktail de motifs d’ un concours de circonstances parmi lesquels: un environnement inapproprié pour apprendre et pour enseigner , la qualité de l’ insfrastructure mise à la disposition des éleves et du corps enseignant, les relations entre le corps enseignant et la direction , le matériel didactique à la disposition des enseignants et des élèves et surtout la philosophie même de l’ apprentissage. Certains enseignants du secondaire – pas beaucoup heureusement – pensent que la meilleure manière de se faire respecter c’ est de faire des victimes par l’échec. Eh bien ils sont à coté de la plaque : la manière de faire réussir les éleves c’est d’aller au delà de la matière fournie par les bureaux pédagogiques , cela veut dire pour l’ enseignant travailler beaucoup pour fournir à leurs éleves non seulement ce qu’ ils doivent apprendre mais aussi ce que j’ appelle » l’ au delà du savoir » , le contexte scientifique de la discipline à apprendre . « Ce qui entoure le savoir » est pour moi tout ce qui contribue à mieux comprendre sa matière sans forcément faire partie de la matière à enseigner.Cela ne peut se faire que par l’ organisation des clubs d’ apprentissage .J’ ai été prof d’ histoire de 1988 à 1990 et je fus responsable du club histoire-géographie- civisme. Toutes les 2 semaines j’ animais un thème en histoire , géographie ou civisme dans lequel je faisais participer les prof concernés mais aussi les éleves . L’ importance de ces clubs fut d’ aller au delà de la matière enseignée en classe en essayant de donner le contexte d’ un évenement ou d’ un fait historique ou autre. En effet on ne peut pas trouver le temps pour tout dire dans une salle de classe pendant 50 minutes , il faut donc chercher le temps en dehors des heures de cours . Dans mon école il y avait pratiquement des clubs en toute matière maths- physique , chimie-biologie , etc etc. La question qui se pose est donc celle ci, les prof ont ils le temps pour ces clubs surtout s’ ils ne sont pas motivés pour le faire ? En réalité les prof ne sont pas tenus de le faire , ceci ne rentre pas dans leurs obligations . Qui doit agir donc ? Tout le monde le corps enseignant , l’ Etat et les parents . Et comment ? Le temps des Etats Généraux de l’ enseignement est donc venu. Ce que nous avions fait à notre école en 1988 ce fut une initiative personnelle de quelques jeunes » loups dynamiques et compétents » dont je faisais partie – excusez la modestie- et d’ un directeur compréhensif et compétent . Il faudrait que cela entre dans le cahier de charges des écoles , du métier d’ éducateur .
Une dernière anedocte : en plus du cours d’ histoire j’ assurais le cours d’ éducation civique. Je me rappelle que l’ on m’ a demandé d’ enseigner les objectifs de la 2eme république ( coup d’ Etat de Bagaza)en 1ere scientifique B et dans la classe terminale de l’ EFI . Jamais je ne l’ ai fait , ce n’était ma vision de l’ enseignement , j’ai plutot organisé des discussions sur les thèmes comme démocratie , liberté d’ opinion et les élèves ont apprécié. Mais il fallait oser le faire . Je viens d’ apprendre en mête que le burundi veut instaurer des cours de patriotisme dans les écoles , si c’ est pour enseigner les programes d’ un parti politique , je compte sur les éducateurs pour ne pas tomber dans le piège.
TU N’AS MÊME PAS HONTE!
MUGABO BIRUMVIKANA BIVUZWE NA WEWE WIZE MURI COCO KUKO N’IGIFARANSA WANDIKA KIRARWAYE!
NTUZI CONJUGAISON,NTUZI KWANDIKA,……..
Un peu de respect,on ne pas ici pour nous insulter mais plutot pour nous completer les uns des autres,wewe uzi igifaransa ko w,ishuye mu kirundi,on parle d,un probleme qui ruine nos enfants mais pas des insultes.