Tout un cheptel de chèvres, en commune Gasorwe, colline Nyungu, vient de succomber à un surdosage lors de son traitement. Le vétérinaire en question a déjà pris le large.
<doc7170|left>L’incident est troublant. Samedi 16 février. Commune Gasorwe, colline Nyungu. Selon des sources sur place, Jérémie Niyonzima, vétérinaire du projet Prodema (Projet de développement des marchés agricoles), fait le tour des ménages bénéficiaires des chèvres dudit projet. 51 au total. Le vétérinaire les soigne. Quelques heures plus tard, toutes, sans exception aucune, sont retrouvées mortes. Saisi de frayeur, l’auteur prend le large de peur d’être arrêté.
Contacté, l’administrateur de la commune Gasorwe, Issa Simbonyevyose, se réserve, jusqu’à présent, de parler d’un acte criminel : « Le vétérinaire sortait fraichement de ses études. Les mobiles du drame sont à rechercher dans l’incompétence et dans un manque de professionnalisme. Il s’agirait donc d’un surdosage à la base de cette catastrophe.» Selon toujours cette autorité, la justice s’active pour que M. Niyonzima soit vite intercepté : « Il faut qu’il réponde devant la justice de ses actes ».
Mais dans les ménages, les langues se déchainent déjà sur ce « malchanceux » vétérinaire, en remettant en question sa formation, voire tout le système éducatif: « Où est-ce qu’il a étudié ? », commence-t-on à s’interroger.