Le bureau provincial de la santé a bénéficié d’une aide de neuf couveuses auprès de différentes organisations. Néanmoins, ces appareils ne sont pas encore fonctionnels faute de maison appropriée pour les abriter.
<doc2215|left>Trois de ces appareils pour élever les bébés nés avant terme ont été octroyés à l’hôpital de Muyinga par l’UNICEF, il y a de cela trois ans. Six autres couveuses sont arrivées au bureau provincial de la santé début novembre. C’est un don de l’ONG Pathfinder. Mais tous ces appareils ne sont toujours pas opérationnels. Le médecin directeur de la province sanitaire explique cette situation par le manque de locaux appropriés.
Une solution en vue
" Une mère qui met au monde un bébé prématuré est immédiatement transférée dans les hôpitaux de Ngozi et Kiremba avec tous les risques. Avec le trajet, la survie n’est pas facile ", martèle Judith Ndayiragije, une mère rencontrée à la structure de santé de Muyinga où elle était allée en consultation prénatale. Mais Dr Iréné Ndabagiye précise que la première stratégie est de transférer à temps, à Ngozi, une mère pour que l’enfant soit placé directement dans la couveuse.
" Le local doit être une salle calme, sans trop de vent,, où le courant est continu et l’hygiène suffisant ", précise le médecin Toutefois, Dr Ndabagiye loue l’initiative de l’ONG Pathfinder qui a donné une enveloppe d’environ 30 millions Fbu pour la construction de deux maisons devant abriter ces couveuses. « Les infirmiers qui manipuleront ces appareils sont en cours de formation. D’ici un mois, l’incubation artificielle des prématurés se fera à l’hôpital de Muyinga », rassure le médecin directeur.