La célébration de la journée du village d’enfants SOS samedi 23 juin a été l’occasion de rappeler aux amis de cette maison de consolider le système de parrainage local. Les subsides internationaux ne suffisent plus.
<doc4416|left>« Abandonnons cette perception selon laquelle le Village d’enfants SOS vit uniquement et exclusivement de l’aide extérieure », a indiqué Louis Rwasa, directeur du village SOS Muyinga dans son discours. Il a expliqué que la sécurité affective et alimentaire de l’enfant a besoin d’actions concrètes.
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{Le village d’enfants SOS de Muyinga a été créé en 1994 dans le programme d’aide d’urgence. 150 enfants vivent dans les enceintes du village, 88 autres vivent dans neuf foyers de jeunes. Le village travaille en synergie avec d’autres ONGs.}
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Dans cette optique, l’ASVEM qui est une association de soutien au Village d’enfants SOS Muyinga a été créée. Pour l’ASVEM, l’appel au parrainage local est une priorité pour compenser les subsides internationaux. Ainsi, depuis 2007, l’association collecte entre 7 et 8 millions de nos francs chaque année dans les provinces de Muyinga, Karusi, Ngozi, et Cankuzo pour aider ces enfants.
Tout le monde est interpellé
Selon Joséphine Nibizi, une mère SOS qui encadre dix enfant dans ce village, la crise financière est une réalité avec des conséquences fâcheuses sur le marché. « La flambée des prix s’observe du jour au jour suite à la dévaluation de la monnaie. Les besoins des enfants en nourriture et habillement ne sont pas satisfaits», déplore-t-elle. Nibizi demande la contribution de tous pour venir en aide à ces enfants : salariés, commerçants, opérateurs économiques.