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Muyinga : la police anti-corruption dénonce la corruption à Kobero

05/05/2013 Commentaires fermés sur Muyinga : la police anti-corruption dénonce la corruption à Kobero

Les agents de l’OBR et certains policiers à la douane de Kobero sont pointés du doigt dans des cas de corruption observés à cette frontière. Ils se défendent devant les cadres de la brigade spéciale anti-corruption.

<doc4965|left>Le commissaire régional de la police anti-corruption à Muyinga dénonce les cas de corruption qui se produisent à la douane de Kobero. Selon Nzigidashira, commissaire régional de la brigade anti- corruption à Muyinga, certains commerçants font entrer leurs marchandises sans payer les taxes douanières.
Arrivés à la frontière de Kobero, les marchandises sont déchargées et acheminées par des porteurs vers le centre de négoce de Kobero . D’autres marchandises entrent par des collines par lesquelles on peut contourner le poste de douanes, entre autres Kinazi, Murama, Mwurire, Ryabihira, etc.

« Les motos transportent ces marchandises, les policiers qui dérogent à leur devoir demandent des pots de vin pour cautionner cette fraude », affirme Nzigidashira.
L’Office burundais des recettes à Kobero est aussi accusé de ne pas taxer ou de réduire sciemment des taxes, exigeant aussi des pots de vin. Ainsi, les marchandises, les médicaments frauduleux, vétérinaires et phytosanitaires entrent par Kobero sans document officiel ou licence des ministères intéressés.

L’OBR se défend

« Nous ne sommes pas au courant de ces cas de corruption qu’on nous reproche. Nous allons entamer nos enquêtes, mais les trois agents de l’OBR qui se trouvent au poste de douane de Kobero ne peuvent pas contrôler toutes les collines frontalières avec la Tanzanie », indique Isidore Niyonkunda, un cadre de l’OBR présent à la frontière.

Pour les cas de corruption imputés au corps de police, le commissaire provincial de la sécurité intérieure ne nie pas. Toutefois, il rappelle que certains policiers oublient leur mission première et se permettent d’avaliser la fraude. Il affirme que ceux qui sont attrapés sont punis conformément à la loi.

Le commissaire Nzigidashira rappelle que lutter contre la corruption reste un combat de tout en chacun, y compris l’administration et de la population. D’après lui, toute personne qui ne dénoncera pas une fraude flagrante observée dans sa localité sera considérée comme un corrompue. Avant de conclure : «  la brigade anti- corruption s’engage à prévenir et réprimer toute forme de corruption et les infractions connexes commises au sein des organes des services publics et privés. »

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