Battus, mercredi 11 décembre par le Djibouti (2-1) en Coupe de la Cecafa, les Intamba sont aux abois. D’après nombre d’analystes sportifs, cette déroute a peut-être scellé la fin de l’aventure du sélectionneur avec l’équipe nationale.
Aberrant, consternant, angoissant… Tout un florilège de qualificatifs pour exprimer la désolation des fans après l’élimination des Intamba de cette compétition .Evoluant dans la pouleA,avec l’Ouganda (pays hôte),le Djibouti, l’Érythrée et la Somalie, tout le monde voit le Burundi franchir le 2ème tour. Autant qu’avec un bilan médiocre dans les rencontres précédentes, Alain Olivier Niyungeko, alias, Mutombola et ses poulains se doivent de se ressaisir
Un rendez-vous manqué. En plus du faux pas en ouverture, contre l’Ouganda (2-1), la sélection nationale se fait surprendre par l’Érythrée (1-0).
Pour les fans,une pilule difficile à avaler.Car,cette défaite était synonyme d’une élimination. Raison de plus pour bon nombre d’observateurs avisés de se demander à s’il n’estpas grand temps que Mutombola cède sa place à un autre.
Avec une victoire qui remonte en mars 2018(contre le sud Soudan),en toutes compétitions confondues, les Intamba restent sur une série de 14 matches sans victoire.
De contre-performances, tente de justifier le staff technique,imputables à plusieurs facteurs.Toutefois un bémol : « Après la CAN 2019 ratée, il nous disait qu’il allait tout faire pour remonter la pente.Mais, voilà qu’au contraire, il continue à s’enfoncer davantage »,peste Didier,un fan.Pour lui,aucune autre alternative, c’est le temps de quitter le navire. « Cela au moins lui permettrait de ne pas davantage entacher son CV ».
Un avis contraire pour A.N., journaliste sportif. « Au lieu de faire de Mutombola, le bouc émissaire, un besoin de refonte de tout le système s’impose ». Car, tranche-t-il, après tout, les responsabilités sont partagées.Selon lui, conclut-il, une clé pour espérer au moins se qualifier en 2023.