Lundi 23 décembre 2024

Culture

Mutakura : une journaliste américaine arrêtée puis relâchée

23/10/2016 5

Deux journalistes dont une américaine, Julia Steers et un burundais, Gildas Yihundimpundu, ainsi que leur chauffeur ont été arrêtés le matin de ce dimanche 23 octobre par des militaires à Mutakura.

Ils ont été arrêtés et leur matériel saisi, vers 8 heures du matin, alors que ces journalistes effectuaient un reportage sur les maisons inhabitées du quartier de Mutakura, en zone Cibitoke de la commune Ntahangwa au nord de Bujumbura.

Le porte-parole de la police, Pierre Nkurikiye, a déclaré que le Conseil Nationale de la Communication ainsi que la police « Les interrogent pour tentative de destruction des preuves des crimes des insurgés ». Il a indiqué que le CNC avait été appelé « Pour constater si la journaliste américaine avait respecté les termes de son accréditation. »

La famille du chauffeur de taxi connu sous le nom de Pascal Sinahagera, un militaire en retraite ‘ex-fab’, ne comprend pas les motifs de son arrestation. « C’est son travail de conduire les clients à leur destination, il n’a rien fait de mal », indique-t-elle.

Après plus de 4 heures d’interrogatoire sur les lieux, Julia Steers a été remise à l’ambassade américaine tandis que le journaliste burundais ainsi que le conducteur de taxi ont été conduit au Service Nationale de Renseignement pour « enquêtes approfondies », selon la police.

Julia Steers est une journaliste indépendante basée à Nairobi au Kenya. Elle dispose d’une accréditation du Conseil National de la Communication lui permettant de travailler au Burundi.

Forum des lecteurs d'Iwacu

5 réactions
  1. Kimaranyi

    Je voudrais demander à Jérémy Hima de m’expliquer comment une Caméra peut détruire les preuves des crimes? Une Camera n’est pas une niveleuse pour soutenir quoi que ce soit il faut y mettre un peu d’intelligence mais pas soutenir pour soutenir . Suis vraiment désolé qu’une police qui se veut être professionnelle puisse une telle justification . Au mieux il fallait dire que les journalistes aller découvrir la réalité sur les fosses communes et ainsi détruire les montages du gouvernement et de sa police. N’est-ce pas monsieur Jeremy?

  2. Les opposants Burundais sans assise politique esperaient utiliser les journalistes etrangers pour venir cacher la realite de leurs crimes. Je reste convaincu que quelq’un qui a brule vif des individus ne pourra jamais diriger le Burundi sauf si on parvient a exterminer tout le peuple Burundais. Il viendra alors diriger les arbres. Merci Monsieur Kaburahe de ne pas mettre mes commentaires car la verite blesse, mais, elle triomphe toujours.

    • Yves

      Merci à Iwacu au contraire de publier vos commentaires aussi édifiants que consternants. Cela nous permet de constater que vous n’avez pas changé de méthodes : des accusations lancées gratuitement en l’air, non-étayées par des faits (Quels membres de l’opposition ? Quels crimes ? Quelles preuves ? Avec quel soutien ?). Lire votre prose est un rappel salutaire : c’est se rappeler constamment ce dont sont capables les tristes individus qui ont confisqué le pouvoir au Burundi. Notre détermination en sort renforcée.

  3. Ntazizana

    Hanyuma ngo  » Le Burundi est souverain ».Nyamitwe « et compagnie  » barahenda abatize. None umurundi yari mu gihugu ciwe, yari yahawe akazi n’umunyamahanga niwe aja kuborezwa igufa muri snr, umunyamahanga akarekurwa. Mbe ukwikukira kw’uburundi kuvuga iki?

    • Kaza

      Gera aho harageze ko mwubaha inzego.

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