Le pont de la 2ème avenue de la zone Musaga qui la sépare du quartier Kinanira II est sur le point de s’écrouler. La population avoisinante lance un cri d’alarme.
Il est 10 heures, sur la RN 7, au Sud de la capitale. Le soleil frappe fort sur Musaga. Au niveau de la 2ème avenue de cette zone, la moitié du pont sur la rivière Mpimba, séparant la zone Musaga et le quartier Kinanira II, s’est déjà effondré. Il ne reste que la moitié du pont.
« Ce pont s’est écroulé depuis samedi dernier », raconte Jérôme Niyonkuru, un habitant de la localité. D’après lui, la partie s’est effondrée jusqu’aux colonnes.
Un passant rencontré tout près de ce pont confie que si rien n’est fait pour ce pont, le pire pourra se produire. « Le jour où ce pont va s’effondrer complètement, ça sera la catastrophe ».
Selon A.N, un autre habitant de ce quartier, au-dessous de ce pont, des fils électriques de la Regideso y ont été installés. Elle exhorte que ce pont soit reconstruit avant que toutes les colonnes ne cèdent. « Les murs de ce pont sont tellement solides. Le jour où ils s’écrouleront sur ces fils électriques. Ça sera une catastrophe ».
Les habitants de cette localité demandent aux autorités que ce pont soit réhabilité au plus vite. Et de préciser que s’il continue à pleuvoir, le pont risque de s’écrouler entièrement.
Antoine Rumenyetso, chef de zone de Musaga, indique qu’il est déjà au courant de cette situation. Il confie que suite aux éboulements de terrain causés par les fortes pluies de ces derniers jours, ce pont n’est pas le seul touché.
Il cite le pont Kamesa, le pont Bunonko situé sur l’avenue Gasibe du quartier Kinanira III ainsi que les latrines de l’école fondamentale Musaga III, qui sont aussi à bord de l’effondrement. « Tout cela a été causé par les eaux de ruissellement venant des montagnes surplombant ce quartier qui viennent remplir la rivière Mpimba et cette dernière détruit toutes ces constructions ».
Antoine Rumenyetso se veut rassurant. Il fait savoir que l’administration va présenter la situation à l’Office nationale des routes. Et de confier que ce pont est d’une grande utilité. « Il est beaucoup emprunté et beaucoup de taxes sont collectés ».
Il demande à la population de s’organiser et de participer dans les travaux communautaires, pour planter les arbres de protection. Et de reconnaître aussi que si ce pont n’est pas vite réhabilité, de nombreuses pertes seront à déplorer.