Plantée à la 2e avenue, à environ 200 m de la route goudronnée, à une dizaine de mètres du bar appelé chez Hazigamayo, l’antenne de la compagnie Africell est devenue un danger public.
Peur au ventre, des cœurs qui battent la chamade au moindre sifflement du vent. Ce sont des habitants traumatisés. La nuit, quand il pleut, ils ont peur d’être pris au piège. « Tellement, l’antenne ballote qu’à un moment, nous pensons qu’il va lâcher et nous ensevelir sous les décombres de nos maisons », témoigne Arsène, habitant la localité. Dans le périmètre menacé, une vingtaine de ménages. Pire, l’antenne se trouve sur les bords d’une route. De quoi encore terroriser, les habitants de la localité à cause des enfants qui jouent dans la rue.
D’après leurs témoignages, ça va faire bientôt une semaine que cette antenne est en transe, dépourvue de son armure de soutien qui la maintient en équilibre. « Nous ne savons pas comment cela est arrivé. Du jour au lendemain, nous avons vu l’antenne se désassembler petit à petit ». Pour eux, sans doute, l’œuvre des voleurs des pièces de fer. « Parce que du temps, où la sentinelle était encore de service, l’antenne tenait bien en place ».
Au courant de la situation, Antoine Rumenyetso, chef de zone Musaga indique qu’ils ont informé la brigade de la protection civile. Dans l’attente d’un éventuel démantèlement, il prie la population d’être vigilante, « Surtout quand il pleut .A ce moment, à cause du vent, il y a de forts risques qu’elle se désassemble ».