« Comment se débrouille-t-on quand on est pris d’une envie pressante au parking de Musaga ? ». Cet endroit pourtant très fréquenté ne dispose pas de toilettes publiques.
Les murs des maisons en font les frais. C’est là que certains se soulagent, surtout les hommes. D’autres, pudiques, sont obligés de se retenir ou de se diriger vers les ménages environnants.
Il faut noter que tous les bus de transport en commun et, très récemment, les camions poids-lourds, à destination de Mwaro, de Bururi, de Rutana… empruntent cette direction. Selon un des chauffeurs rencontrés sur place, une centaine de voitures au moins empruntent cette trajectoire. Les passagers ne comprennent pas pourquoi un tel endroit de rassemblement ne dispose pas de toilettes publiques. Seulement deux toilettes privées y sont installées.
Elie, le propriétaire, fait payer 100 Fbu par jour. Les chauffeurs et les passagers demandent à la mairie de Bujumbura de construire des toilettes publiques dans tout lieu de rassemblement de beaucoup de gens.
Des inquiétudes fondées, selon Candide Kazatsa, chef de service communication à la mairie de Bujumbura. Elle affirme que l’administration s’est déjà saisie de la question. Avec la vision 2025, l’installation de toilettes publiques est une des priorités pour rendre Bujumbura propre et prospère.
Mr Rénovat, j’habite Montréal, et il n’y a aucune toilette dans le système metro qui pourtant transporte des centaines de milliers par jour, et des millions de personnes par semaine. Arretez de pleurnicher, meme s’il y avait des toilettes, les gens impolis vont toujours pisser sur un arbre dans le coin.
Avec la vision 2025, l’installation de toilettes publiques est une des priorités ……? ça fait la honte!