« Un assaillant tué, cinq personnes arrêtées pour des raisons d’enquête, deux armes saisies ainsi que trois chargeurs garnis. » C’est le bilan annoncé par le maire de la ville de Bujumbura au sujet des tirs nourris, dans nuit de ce mardi 14 juin, vers 22h dans la zone de Musaga.
Selon le maire Freddy Mbonimpa, tout a commencé par l’arrestation d’un homme en possession d’une arme dissimulée dans un étui de guitare.
Après interrogatoire, explique le maire, ce dernier a indiqué aux policiers qu’il y avait une autre arme cachée à Kinanira. Mais quand ces forces de l’ordre accompagné par « l’homme au fusil caché dans un étui de guitare », sont allées récupérer cette arme, ils sont tombés dans une embuscade.
Pour le porte-parole de la police, les policiers auraient été attaqués de retour d’une perquisition dans un ménage vers 23h30.
Selon certaines sources, la victime aurait été amenée sur place en provenance du cachot de la zone de Musaga par les forces de l’ordre pour faire croire à des échanges de tirs avec des assaillants.
Ce matin, vers 8h30, des militaires et policiers ont rassemblé des dizaines personnes de Musaga, sur la jonction de la 6ème avenue et l’avenue Rweza. Le commandant du camp Muha et un officier de la police leur ont enjoint de collaborer avec les forces de l’ordre.
« Inadmissible que les gens de cette localité soient toujours des récalcitrants. C’est vous qui connaissez ceux qui perturbent la sécurité. Vous devez changer et collaborer avec nous coûte que coûte », lance un autre officier de la police.
Nous vivons réellement une République bananière !!!! Une perquisition dans un ménage à 23h30min? Est ce que la loi burundaise en envisage ainsi? Ou tout simplement c’est la loi de la jungle ? Et le maire n’a même pas honte de le déclarer sur la voie des ondes? Au moins qu’il se donne la peine de lire ce qu’envisage la loi. Maintenant il est aux commandes mais oublie que les gens de Mussaga qui sont en train d’être éliminé comme des mouches sont les enfants de ses frères et sœurs avec lesquels il a grandi avec. A moins qu’il serait en train d’appliquer la fameuse théorie du président du Sénat « Gukora pour avoir des parcelles » Mais il devrait se rappeler de cet adage rundi « imanga ntimarira Imana »
Kamenge de 93 et suivant, c’était pareil. Les fameux bakomagu qui intimaient l’ordre aux populations de collaborer et dénoncer les assaillants ou tribalo-terroristes. Peine perdue. Des tirs sporadiques, des montages, des morts, des rafles, des emprisonnements, des fuites. Calme précaire puis explosion. On a même créé dans certaines régions des camps de concentration pour, disaient-ils, isoler les assaillants. Sans effet, si ce n’est des milliers de morts innocents. Instabilité permanente. Jusqu’au jour l’autorité s’est réveillée pour constater que la situation est sans issue. Les anciens assaillants ne veulent rien comprendre.
Il n y aucun devoir de collaborer avec un pouvoir qui tue ses propres citoyens
Nibagezaho baje mu biganiro maze bategurire hamwe amatora ya 2020. Intambara na politique ntahobihuriye kanatsinda nta ntambara yabonserimwe. Intambara yopfuma iba hagati y’igihugu n’ikindu n’ayo ayabonserimwe nta kindi ivyara atari urwanko n’inzigo!
« Selon certaines sources, la victime aurait été amenée sur place en provenance du cachot de la zone de Musaga par les forces de l’ordre pour faire croire à des échanges de tirs avec des assaillants ».
Qui sont ces sources? Pourquoi vous ne le mentionnez pas?. En l’absence des contradictions notoires dans les déclarations des autorités, les journalistes ne devraient pas se permettre de véhiculer des idées qui défient l’autorité.Sinon, il s’agit de publier vos points de vue, ce qui est différent du métier de journalisme.
@Ali RUGIRA
« Qui sont ces sources? Pourquoi vous ne le mentionnez pas? »!
La protection du métier de journalistes, déjà largement malmené au Burundi, fait qu’ils ne révèlent pas les sources de leurs informations.
Je ne pense que cette question, vous devriez plutôt la poser au Ministère de la justice, qui devrait normalement enquêter mais dont le silence est devenu assourdissant devant les violations massives des droits de la personne humaine y compris les exécutions extrajudiciaires comme celle dont parle I Wacu à Musaga.
Mais quel pays, mais quel enfer, mais quelle malédiction d’avoir à la tête de notre pays des gens non seulement inutiles (le Burundi est le pays le plus pauvre du monde) mais dangereux pour leurs propres citoyens tout ça pour se maintenir au pouvoir, en jouir et ne rien y faire en faveur d’une population de plus en plus pauvre et affamée… !
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Vous etes tout simplements des voyoux . On vous attend en 2020 pour vous donner encore une Zero pendant les elections.
Micombero, tu n’es qu’un minable pauvre type..le probleme ne se resume pas aux elections mais l’alternance au pouvoir que le cndd/fdd le remporte ou pas mais le mot d’ordre est Nkurinziza degage.quand la bassesse d’esprit, fanitisme et l’ignorance nous prend.