Des témoins précisent que ce jeune homme connu sous le sobriquet de ’’London’’ a été tué dans la nuit de ce lundi 2 novembre à la 3ème avenue. Des cris et des tirs à l’arme automatique ont été entendus. Il s’agissait d’une fusillade entre les Forces de l’ordre et un groupe armé.
Le cadavre de ce jeune homme bien connu dans le quartier a été visiblement traîné jusqu’aux bureaux de la zone Musaga. Il y a des traces de sang sur le trajet, même sur la route principale. «C’est pour lui faire endosser cette attaque», clame les habitants de ce quartier.
Selon des sources officielles, ce jeune homme habitait dans le quartier Gitaramuka à la 3ème avenue. Il s’appelle Félicien Nimenya. «Son fusil a été saisi, il était avec un groupe de jeunes quand ils ont échangé des coups de feu avec les forces de l’ordre », précise l’administrateur de la commune Muha, Jean Bosco Girukwishaka. Il souligne qu’un militaire a été grièvement blessé au cours de cet accrochage.
Il y avait ce matin beaucoup de militaires et de policiers à la sur la 3ème avenue. Du côté de la population, c’était la consternation.
Monsieur Mbazumutima, vous concluez votre article que « Du côté de la population, c’était la consternation. » Si tel est le cas, cela mérite reflexion. Je mets mes gants d’abord..
Je suis consterné par la mort de ce jeune qui a été enrôlé dans cette aventure sans issu. Tout jeune qui meurt est une force de moins pour l’avenir du pays. J’attends la réaction de la communauté internationale pour condamner les hommes et femmes qui poussent nos jeunes à l’abattoir..et le problème, c’est que ces hommes, probablement, sont entrain de trinquer la bière dans les bistrots de Charleroi, Bruxelles, de Lille, ou ailleurs en Afrique que je ne cite pas de nom pour ne pas être censuré.
Bonne journée
Paix a l’ame de Felicien et malheur a celui qui lui a ote la vie.
Je suis aussi sidéré par cette prétention selon laquelle pour être protégées, les ethnies doivent être dans les institutions. À un moment donné, il faut « désethniser » les institutions. Cela suppose bien sûr des mécanismes d’arbitrage forts pour intervenir en cas d’injustice.
Correction: Ce commentaire est en lien avec l’article du prof Mbonimpa
Petit à petit ces aventuriers seront réduits au silence s’ils ne changent pas
La consternation ne suffit pas. Il faut plutôt dénoncer la présence des personnes armées dans vos quartiers. Sinon bazobakwegera akarambaraye.