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Musaga : deux maisons calcinées par une bougie laissée allumée près d’un lit

27/07/2011 Commentaires fermés sur Musaga : deux maisons calcinées par une bougie laissée allumée près d’un lit

Deux maisons ont pris feu, la nuit du 24 au 25 juillet, sur la troisième avenue au quartier Gitaramuka, à environ 200 m de la route nationale 7. Une bougie serait à l’origine de l’incendie.

Les voisins, les amis, les proches des victimes sont venus le matin constater le drame et compatir à la douleur des deux familles éprouvées. Il y règnait un silence de cathédrale. A l’intérieur tout à brûlé, toutes les vitres sont cassées, les trois quarts de la toiture sont par terre, à l’intérieur, entre quatre murs calcinés. Rien n’a été sauvé.

L’épouse d’Eddy-Michel, le locataire de l’une des maisons ou ce qui en reste, raconte : « Un de mes enfants dormait dans la chambre, il était vers 23h. C’est de cette chambre que le feu est venu. » Heureusement son enfant a pu sortir à temps, mais n’a pas pu dire ce qui a provoqué l’incendie. Eddy-Michel, qui mène ses affaires à Gitega, n’était pas présent lors du drame.

Jean Nahimana, propriétaire de la parcelle et dont la maison est aussi parti en fumé, n’a rien sauvé : « J’ai tout perdu; mes diplômes, mon argent, mes habits,… » Il pense qu’une bougie serait à l’origine de l’incendie « puisque le feu n’est pas partie du compteur de la Regideso. »
Il affirme qu’il a essayé d’appeler les secours mais la ligne téléphonique était bloquée : « C’est un policier d’une position du coin qui a réussi à contacter les secours. »

Arrivés tardivement, les sapeurs-pompiers alimentent les critiques de la petite foule trouvée sur place : « Ils sont arrivés environ quarante cinq minutes après l’incendie. L’eau était en quantité insuffisante et le camion anti-incendie a été obligé d’aller chercher un supplément. »

L’épouse d’Eddy-Michel ajoute qu’elle avait essayé, avec ses voisins, d’éteindre le feu mais en vain. Les rescapés portaient des habits empruntés chez leurs amis, où ils ont passé la nuit lors de l’incendie. Ils vivent dans le dénuement total : « Nous n’avons nulle part où aller. »

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