C’était une rafle générale à la première et à la deuxième avenue dans ce quartier dit contestataire. Selon des sources locales contactées, il y aurait eu initialement plus d’une centaine de personnes arrêtées dont des jeunes gens et même des adultes. La plupart de ces gens ont été par la suite libérés. Les forces de l’ordre ont ceinturé ces deux avenues dès l’aube avant de procéder à ces arrestations maison par maison.
«Même ceux qui brandissaient les ’’cahiers de ménages’’ mentionnant les noms des personnes vivant dans chaque ménage, ont été arrêtés», se lamente une femme croisée à la première avenue. «Tous les hommes, tous les jeunes, de même que les garçons ont été systématiquement embarqués et amenés au bureau de la zone», ajoute un témoin.
Motif de ces arrestations : ce sont ces deux avenues qui hébergent tous les perturbateurs de la sécurité dans cette zone. Après avoir rassemblés ces personnes arrêtées en face des bureaux de la zone, il y a eu une sorte de tri. Le périmètre était sous haute surveillance, plusieurs éléments de la police et de l’armée étaient postés à chaque coin de rue et chassaient tous les curieux.
Selon des sources administratives l’opération avait pour objectif de procéder à la vérification des ’’cahiers de ménages’’ : tous ceux qui ne sont pas inscrits dans ces registres ont été gardés pour interrogatoire.
La police parle de 4 arrestations. La plupart des personnes rassemblées au bureau de la zone ont été libérées vers 11 heures. Mais des sources locales contactées affirment qu’il y aurait eu une quinzaine d’arrestations ou même plus.
«Ce sont les jeunes supposés s’être rendus qui indiquaient à la police les gens à appréhender. Ceux qui ont été pointé du doigt par ces ’’repentis’’ ont été embarqués à bord de pick-up», révèle un témoin.
Selon des sources policières, c’est une opération de routine qui s’est même déroulée dans d’autres quartiers comme Rohero, Kinindo et Ngagara.
Ceux qui, en 10 ans de règne sans partage, ont fait du Burundi le pays le plus pauvre du monde http://www.journaldunet.com/economie/magazine/1164746-pays-pauvres/) ont autorisé, depuis avril 2015, à la police le disposer de droit de vie ou de mort sur les citoyens qui ne soutiennent ou qui sont suspectés de ne pas soutenir le 3e mandat de Pierre NKURUNZIZA. Ces derniers peuvent été arrêtés, torturés ou même tués sans aucune autre forme de procès… ! Je vous envoie à ce lien (http://www.enfantsdupays.net/index.php/en/all-the-victims) pour vous en rendre compte vous-même. Est-ce que il y a des forces de l’ordre qui ont été poursuivis par exemple pour avoir massacré la famille du journaliste de la RTNB C.NKEZABAHIZI ou plusieurs autres centaines de victimes de la brutalité policière ? A ma connaissance, non… ! Sommes-nous dans un Etat de droit ou dans une République bananière où règne la loi de la jungle ? Aidez-moi à respondre à cette énigme.
Il faut arrêter tous les criminels qui sont droguês par Sinduhije pour lancer des grenades achetées par Maggy à travers les pris octroyés aux ennemis du Burundi pour destabiliser le pays. Un terroriste doit être traité ainsi partout au Monde. Bruxelles ne me dira pas le contraire.
@Bagaza.Vous êtes jaloux de Maggy! Mais la communauté internationale et les organisations non gouvernementales ont reconnu son travail.Vous auriez sans doute voulu qu’on récompense les imbonerakure et d,autres dd violeurs des filles et mères dans Bujumbura mais cela n’est possible que dans une République bananière.Sinduhije est la cible et le bouc émisaire de vos crimes puisque vous en avez peur.Mais tôt ou tard les vrais criminels seront connus et châtiés.
En terme de drogue, vous en connaissez un bout sur la question n’est-ce pas ? Car vous hallucinez fortement. L’ennemi n’est pas à l’extérieur, il n’est ni Bruxelles, ni le reste du monde. L’ennemi est au pouvoir au Burundi et est en train de conduire le pays à sa ruine.
Est ce que ce sont les gens de Musaga qui lancent les grenades à buterere et kinama ? Ils sont forts les mecs en tout cas plus que la police-imbonerakure de Nkurunziza si c’est le cas
Pourquoi ces arrestations se font uniquement dans ces quartiers dits à tort comme étant contestataires???
Pourquoi pas Kamenge, Kinama, Buterere et autres.
La Securité est-elle totale dans ces dernières.
Que se cache derrière ces arrestations discriminatoires??
Ça me rappelle les témoignages vus à
la tv sur le rafle des juifs en Europe.
J’aimerais dire à tous ces sbires et agents criminels à Nkurunziza que les souffrances des faibles finissent toujours par tourner à leur avantage.C’est une question de temps et de patience.
Bareke bibaza ko ari inkino bariko barakora. Nta maraso y’umuntu yijana. Azobahumira. Ariko nkurumbi wagejeje aho ivyo bikorwa bigayitse uriko ukorera abene burundi. Ariko uribesha nawe iminsi yawe iraharuye. Kdi igihugu cose kizogira umunsi mukuru.
Une question se pose qui merite une reponse : » Est-ce-que les familles des quartiers dits « non contestataires », paisibles ont des cahiers de menage?
@Mahuragiza Léonard
Il ne faut ni reculer dans le temps de 50 ans, ni aller au bout du monde pour voir ou entendre parler de rafles!
Près de chez vous-même il y en a déjà eu plusieurs! Tout simplement notre mémoire est (très) sélective, surtout lorsque cela l’arrange!