Lundi 25 novembre 2024

Société

Musaga 3ème avenue : les jeunes « justiciers »

18/11/2014 6

A deux jours de l’échéance donnée à l’administration, les jeunes de la cellule 1, quartier kinanira 1 de la commune urbaine de Musaga, ont décidé de se faire justice en démolissant la clôture qui leur bloquait le passage. 

Désormais, le passage est libre ©Iwacu
Désormais, le passage est libre ©Iwacu

Au matin du 15 novembre. Dieudonné Sindayigaya, propriétaire de la clôture, fut informé de cette démolition alors qu’il venait de quitter la maison. Il rebroussa sur le champ. Par crainte d’être attaqué par ces jeunes armés de machettes et de marteaux, Dieudonné Sindayigaya les laissa faire tout en notant leurs noms.

Selon une source dudit quartier, M. Sindayigaya a essayé de porter plainte devant l’administrateur communal de Musaga. « Si tu continues de t’y opposer, ces jeunes vont te casser la tête », lui aurait dit l’administrateur, d’après B.A., un des jeunes « justiciers ». Ce dernier croit savoir que l’administrateur aurait subi des pressions de par ses liens d’affinité avec la famille Sindayigaya, ce qui justifiait son inaction. Nous avons tenté de contacter l’administrateur communal de Musaga, sans succès.

Ce lundi 17 novembre, deux de ces jeunes furent arrêtés par la police et conduits au cachot de la commune Musaga. Mais, soutenus par plusieurs autres jeunes du quartier, ces jeunes auraient été libérés dans la nuit.

Forum des lecteurs d'Iwacu

6 réactions
  1. nkuba

    Vous les journalistes nimutubwire ukuri kuko biraboneka ko aho hantu atabarabara rihari. Dites nous la verite.

  2. BUSORONGO

    Mbe uyu Sindayigaya niba yazitiye mwitongo ryiwe mumuronderako iki?
    Des fois une histoire en casse une autre; la couverture reservee acet histoire me laisse pensif. Il y a des milliers de cas pareils qui ne passeront jamais par ce journal meme si ils seront bien connues de ce dernier. Ceci montre bien qu’il y a du non dit.
    A la redaction de nous livrer tous les nons dits. Sinon quelqu’un d’autres se fera justice a l’image de ces jeunes que vous semplez supporter. Ici il se pourrait qu’un journaliste soit le suivant en tentant d’avoir des infos par tous les moyens. Souvenez vous des cas pareils a Cibitoki ou avec Serge au Nord.

  3. Umuzungu

    Ne voit on pas que le problème primordial ce sont les armes, illégalement en circulation ? Qui peut détenir des armes de guerre sans y être autorisé ? Apparemment ce genre de tragédie continue à se produire en raison de la faciliter de se procurer des armes.
    Le seul reméde, proposer pendant un temps, une amnistie, éventuellement une prime pour chaque arme déposée. Passé ce temps, la détention non autorisée, doit être sévèrement réprimée.

  4. mbe abo batware nguyo ALEXANDRE ndamuzi neza yoba aremerewe nabo hejuru? canke nivya bindi mpemuke ndamuke. Bientôt azoza kudusaba amajwi? azineza ko atanumwe yafashije.

  5. Kabetero

    Est ce vrai ce que vous parler ou bien vous vous avez aussi entendu parler!? Je n’arrive pas comprendre comment penser aux machettes pour couper les gens, au Burundi en plus au 21èm siecle!!

  6. KABADUGARITSE

    Tout est bien qui finit bien. Igikuru nuko atawahakomerekeye.-

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