Selon des sources dignes de foi, ces personnes ont été blessées à la première et à la deuxième avenue à Musaga, elles ont été évacuées par des véhicules de la Croix Rouge. Ces policiers ont été blessés lors des jets de pierres, la riposte des manifestants face aux tirs de gaz lacrymogènes et de balles réelles.
Ces coups de feu se faisaient entendre jusque tard dans la nuit. Ils ont cessé vers 23 heures pour reprendre vers 5 heures ou la plupart de ces quartiers ont été réveillés par des tirs à l’arme automatique. Aussitôt, les coups de sifflets ont retenti, un signal pour le rassemblement des manifestants. La plupart d’entre eux passent la nuit à faire des rondes nocturnes.
Et ce matin, dans ce quartier devenu un des grands foyers de la contestation du troisième mandat du Président Pierre Nkurunziza, jusqu’au petit pont de Mpimba et même jusqu’à la 2ème avenue, aucun civil en vue. «On s’est fait canarder pendant plus de trois heures. Les policiers utilisaient des armes lourdes comme des RPG, des grenades, des mitrailleuses», raconte un habitant, il s’était enfermé chez lui tout le temps des affrontements.
« Tirer sur des gens désarmés équivaut à vouloir les massacrer », fulmine un manifestant, après avoir aidé ses compagnons de lutte à barricader la route principale, le RN7. Elle avait été dégagée ce mercredi dans l’après-midi par des militaires.
Heureux de vous relire cher I Wacu… ! Mais quel courage, mais quel professionnalisme ? Vous nous avez manqué comme nous manquent la RPA, Bonesha FM, Isanganiro la TV Renaissance obligé de se taire à cause de la dictate du Pierre NKURUINZIZA et du gang de corrompus, violents et incompétents qui l’entourent et qui le conseillent… ! Le bien finira par vaincre le mal.
Les manifestations vont continuer pour que ce mandat illégal n’aboutisse pas. Ce pays est plein de gens capables, de gens brillants avec vision et projet de développement socio-économique qui va au-delà d la vision de notre cher Président qui nous chante dans des discours officiels qu’il est responsable des lapins, chiens, chèvres avocatiers et que sais-je encore ? Ce pays est vraiment tombé très bas !!! Je n’arrive pas à croire que ce pays, cet ancien Royaume de Mwezi Gisabo et de Ntare Rugamba Rutaganzwa ait été dirigé pendant 10 ans durant par des gens du calibre de NKURUNZIZA, NSHIMIRIMANA (un illettré, un ancien kokayi comme l’a écrit Jeune Afrique de la semaine dernière..), NDAKUGARIKA, BUNYONI… ! Non, le peuple burundais mérite mieux que ce gang-là. Nous nous battrons tous ensembles, Hutu, Tutsis, Twa pour refuser qu’une bande de malfaiteurs mus par des intérêts égoïstes et sectaires marchent dessus de plus de 10 millions de persones… Nous le refuserons. La patrie ou la mort. Nous vaincrons
Braves gens de Musaga, Je vous félicite pour votre sens de patriotisme.
http://www.rfi.fr/#afrique/20150520-o-ka-souleymane-cisse-destin-famille-mali-cannes/?&_suid=143219724602508545379676200242
Merci Antoine et à toute l’équipe d’Iwacu. Les moments que vivent les journalistes dans mon pays sont difficiles et ça fait vraiment mal mais je suis content que vous avez vaincu la peur. Le message ci-dessous qu’Antoine a envoyé à son collegue à l’étranger m’a vraiment touché. Sachez chers journalistes que le peuple Burundais partout où il se trouve est derrière vous dans votre mission si noble de l’informer!!!
» François, essaie d’alerter, nous sommes en danger, je ne voudrais pas que tu fasses ma nécrologie, défends-moi de mon vivant, on est mal », écrit le journaliste Antoine Kaburahe, à la tête du groupe de presse Iwacu, à son collègue et ami François Bugingo du « Journal de Montréal ».