Les habitants de la commune Mukaza estiment que le délai accordé par l’administrateur de la commune est court. Ces travaux demandent beaucoup de moyens.
Entre 5 à 10 millions de francs burundais est le coût pour pouvoir paver devant une parcelle. Ils ont un délai d’un mois.
La décision de l’administrateur de Mukaza est irrévocable, le 31 mars les parcelles et les magasins situés dans la commune Mukaza et qui ont accès à la voirie principale doivent être pavés : « … Tout propriétaire d’ une maison dans la commune de Mukaza, surtout ceux qui possèdent des maisons dans la zone Rohero, doit paver le devant de leurs parcelles. Le dernier délai est le 31 mars. Et cette mesure concerne les personnes dont les maisons donnent accès aux routes principales », peut-on lire dans un communiqué rédigé en kirundi le 12 mars.
Une décision saluée par certains habitants de la commune.Une habitant de la zone rohero pour elle, la ville doit être propre : « c’est une bonne décision, la ville doit être propre, quand il pleut de la boue et des eaux stagnent devant nos parcelles », fait-elle savoir.
Pour les autres, non seulement le délai est court mais le pavage est très coûteux : « dans quelques semaines ce délai prendra fin et je n’ai pas encore trouvé d’argent pour paver, je n’ai pas de moyens », se plaint un citadin.
Un des agents des entreprises de construction rencontré sur les lieux affirme qu’il y a des propriétaires qui sont encore loin de mettre en application cette mesure à cause du coût : « le pavage demande beaucoup de moyen ; un délai d’un mois est insuffisant », explique-t-il.
Les habitants de la commune Mukaza demandent aux autorités de reporter le délai .