Deux corps sans vie d’une mère et sa fille ont été retrouvés le soir de ce lundi 2 août à leur domicile sur la colline Mugendo-Ndengo, commune Mugamba en province Bururi. La famille, est dans le désarroi.
La découverte macabre a été faite par les voisins aidés par les administratifs et la police. Le corps sans vie de Régine Niyonkuru, 45 ans, enseignante à l’école fondamentale de Ruko a été retrouvé dans la cuisine.
Celui de sa fille, Christiane Iteka, élève de la 9ème fondamentale avait été enterré à la hâte dans une bananeraie près de la maison. Toutes les deux ont été sauvagement tuées à l’aide d’une hache.
Selon Salvator Hakizimana, un membre de la famille, les deux enfants qui vivaient avec leur mère s’étaient rendus à Gitega pour voir leur père, Fréderic Niyonizigiye, cadre au ministère chargé des transports.
Christiane Iteka, élève à Gitega était venue chez sa mère. Dimanche, toutes les deux se sont rendues à l’église mais dans l’après-midi, la jeune fille était introuvable. Les deux n’avaient pas assisté au même office, cette mère de famille avait pris part à la messe de la mi-journée.
De retour de l’église, cette mère a cherché sa fille en vain, elle a interrogé les voisins et appelé les connaissances en vain. « Toutes les démarches n’ont rien donné, elle passera toute la nuit sans la retrouver », fait savoir M. Hakizimana.
Selon les voisins, la mère aurait poursuivi les recherches de sa fille le matin du lundi 2 août jusqu’à 10 h avant de disparaître elle aussi. « A un certain moment cette mère s’est également volatilisée ».
Le domestique suspecté
D’après les mêmes sources, un domestique qui venait de passer deux semaines seulement dans ce ménage est beaucoup soupçonné d’être l’auteur de ce double meurtre. Il serait originaire de Kayanza.
Ce lundi vers midi, raconte les voisins, il a tenté de vendre les vaches de cette famille et des clients étaient déjà sur place. « On s’est opposé et on a contacté le propriétaire à Gitega qui a nié tout projet de vente ». Craignant d’être démasqué, poursuivent-ils, ce domestique a trompé notre vigilance pour s’échapper. « Il est introuvable depuis ».
Pour Salvator Hakizimana, c’est incompréhensible qu’il ait déjà connu les clients des vaches dans moins de deux semaines. Un autre mystère, dit-il, le domestique avait déjà contacté les clients deux jours avant les faits, soit vendredi le 30 juillet.
Les voisins et d’autres connaissances alerteront la police et l’administration et les corps des victimes seront trouvés dans la soirée. Ces informations sont confirmées par Vénuste Ntahombaye, administrateur de la commune Mugamba.
D’après lui, les enquêtes sont en cours pour identifier les mobiles et les auteurs de ces assassinats. Cinq personnes sont sous les verrous pour enquête. Il invite la population a bien identifier leurs employés et communiquer tout suspect à l’administration.
Fréderic Niyonizigiye, père de la famille éprouvée est un rescapé de l’attaque de Rutegama qui a coûté la vie à plus de 15 personnes. Ses blessures au bras n’avaient pas encore cicatrisé.
Le journaliste a écrit : les victimes ont été tuées à la « hanche » on ne comprend plus rien !
Erreur: Hache. Merci c’est corrigé
Le coupable doit être le correcteur automatique; quelle andouille!
Birababaje ntakundi pole à la famille et à tout le pays