Une équipe des policiers de la protection civile est aux côtés des journalistes d’Iwacu sur les bords de la rivière Mubarazi. A cet endroit, les reporters du journal , à la recherche de leur confrère disparu, Jean Bigirmana, ont découvert dimanche dernier un corps jeté dans la rivière. Un autre cadavre sera découvert par la suite.
L’opération d’extraction des corps a commencé depuis une heure. Macabre surprise, un des corps repêché a été décapité avant d’être jeté là. (D’autres infos suivront)
Mon cher Burundiano et aussi le peuple Burundais,
Il faut que vous sachiez que les Pays n’ont pas d’amis, ils ont juste les interets. Tant aussi longtemps que vos politiciens passeront leur temps @ vouloir seduire les occidentaux, il y aura toujours des actes de barbaries aussi lache que vous voyez la. Tout le monde passent son temps @ vouloir montrer que les autres sont des mechants au detriment de la population locale; tout ca parce qu’ils savent bien que le pouvoir africains vient des occidentaux. Il faut que le pouvoir viennet du peuple et non des occidentaux; le jours ou tout le monde sera d’acord avec le principe, ils (les politiciens) passeront leurs temps @ seduire la population au lieu de seduire les non concernEs; et je suis sure que ce jour la vous ne verrez plus ces atrocitEs. Pour le reste La France, la Belgique, La Russie, La Chine, ils vont vous donner les outils necessaires pour vous auto detruire car leurs interet sont bien assurE quand vous ne vous entendez pas. A bon entendeur,,, Salut!
@Omar : les dizaines de millions d’euros que la Belgique a débloqué pour des programmes de développement ces dernières années seraient donc des outils nécessaires… pour détruire le pays ? Et tout ça pour leurs « intérêts » ? Ah, vous voulez sans doute parler des quelques mines de nickel, ce metal dont le cours s’est récemment effondré et qui ne vaut plus rien. Faut-il en rire ou en pleurer ?
None ga yemwe twovuga ko abatwaye n- abatwara republika y-Uburundi atamitima bafise ? N-Ababiligi ivyo ntibabishitseko. None tuzokingigwa nande ? Uwutwara, uwumushigikiye n-uwutamushigikiye hari ikintu bari bakwiye kwumvikanako : gusonera ubuzima n’agateka k-Umurundi wese uhereye kuri nyarucari.
merci de nous donner les infos, nous voulons connaitre la vérité sur la disparition du journaliste et aussi que les familles des victimes puissent identifier les leurs, mais on peut faire recourir aux expert pour prélever les échantillons pour procéder aux test ADN des victimes avant d’être enterrés.
je pense qu’au Burundi il reste toujours possible de faire prelevement pour de tests ADN, et si il a encore la pulpe aux doigts encore en place, on peut toujours faire de prelevement des empreintes digitales.
merci
Comme pour les empreintes digitales (elles disparaissent malheureusement rapidement après la mort), chaque individu possède sa propre et unique séquence d’ADN. Lorsqu’un enquêteur médicolégal tente d’identifier un individu, il crée un profil génétique – un ensemble de valeurs numériques qui sont exclusives à cette personne. Pour ce faire, l’ADN est premièrement extrait d’un élément de preuve (par exemple un cheveu). Une technique connue sous le nom de réaction en chaîne par polymérase en temps réel (PCR) est ensuite utilisée pour détecter et quantifier la quantité d’ADN présente dans cet échantillon. Des copies exactes de segments spécifiques de l’ADN sont faites à partir d’un processus appelé « amplification ». Une autre technique appelée « électrophorèse sur gel » sépare les différents segments de l’ADN en fonction de la taille. L’échantillon est recherché pour les zones spéciales de l’ADN qui se répètent. Bien que les humains partagent 99% de leur ADN, ces segments particuliers, appelés répétitions courtes en tandem (Short Tandem Repeats : STR), sont hautement variables d’un individu à l’autre. Étant donné que chaque personne hérite de gènes différents provenant de ses deux parents, tous les individus ont une série particulière de marqueurs STR. Par conséquent, la possibilité que deux personnes sans lien de parenté possèdent la même structure est très faible. Ainsi, les « profils » ADN peuvent être utilisés au cours d’un processus d’identification. Dans le cas qui nous concerne, il suffira de comparer l’ADN de Jean et de sa mère par exemple pour conclure ou pas que le corps retrouvé dans la Mubarazi est celui de Jean ou pas. Ce qui est intéressant ici c’est que l’identification génétique par test ADN peut se faire même plusieurs années après la mort à partir de n’importe quel échantillon du disparu y compris même ses cheveux. C’est vous dire que les corps identifies par les satellites des NU, entassés dans les fosses communes autour de Bujumbura pourraient aussi être identifies un à un. Par exemple des milliers de musulmans bosniaques massacrés par les Serbes de Milosevic ont été identifiés de cette manière et l’exercice est d’ailleurs toujours en cours.