#JeSuisIWACU
Le mardi 22 octobre, vers midi, une équipe du journal Iwacu dépêchée pour couvrir des affrontements dans
la région de Bubanza est arrêtée. Christine Kamikazi, Agnès Ndirubusa, Térence Mpozenzi, Egide Harerimana et leur chauffeur Adolphe Masabarakiza
voient leur matériel et leurs téléphones portables saisis. Ils passeront une première nuit au cachot,
jusqu'au samedi 26 octobre. Jusqu'alors, aucune charge n'était retenue contre eux. Mais le couperet est tombé : "complicité d'atteinte à la sécurité de l'Etat".
Depuis l'arrestation de notre équipe, plusieurs organisations internationales ont réclamé leur libération. Ces quatre journalistes
et leur chauffeur n'ont rien fait de plus que remplir leur mission d'informer.
Des lecteurs et amis d'Iwacu ont lancé une pétition,
réclamant également leur libération. Ces événements nous rappellent une autre période sombre d'Iwacu, celle de la
disparition de Jean Bigirimana,
dont vous pouvez suivre ici le déroulement du dossier, qui
a, lui aussi, profondément affecté notre rédaction.