Le ton est grave au Ministère de la Défense Nationale et des Anciens Combattants (MDNAC). Il « affirme ne pas reconnaître les conclusions de la commission d’enquête diffusées sur les ondes des différents médias et propose la mise sur pied d’une autre commission ».
Le ministère voudrait cette dernière « neutre, disponible et capable de mener des investigations minutieusement et fournir le rapport après consultations de toutes les parties prenantes et l’écoute de tous les témoins sans côté penchant ».
A travers un communiqué de presse de ce 12 octobre, émanant de la Direction de l’information et de la communication, « le MDNAC s’est senti profondément touché par des communiqués passés sur les ondes des radios étrangères (internationales) incriminant quatre militaires du contingent burundais de l’AMISOM (Mission africaine pour la paix en Somalie) », s’insurge Gaspard Baratuza, porte-parole dudit ministère.
Cette enquête avait été initiée par le Représentant Spécial du président de la Commission de l’Union Africaine en Somalie. Elle devait établir les responsabilités des troupes de l’AMISOM quant à la mort d’un journaliste malaisien tué le 2 septembre 2011 sur le parcours du contingent, à Mogadiscio.
Selon le souhait de la dernière réunion sur la Somalie, en marge de la 66ème session de l’ONU à New York, les soldats de l’AMISOM devrait augmenter : de 6000 à 9000 hommes.