Différentes plages ont été rénovées après la montée des eaux du lac Tanganyika durant la dernière saison des pluies. Pour les propriétaires, ils font feu de tout bois pour continuer leur business.
Des conteneurs superposés, des balcons sur deux étages. C’est la nouvelle technique pour garder les plages fonctionnelles sur le lac Tanganyika. Des innovations qui ont vu le jour après la montée des eaux qu’ont connues le lac Tanganyika et la rivière Rusizi. C’est le cas de World beach. Pour y arriver, le propriétaire a d’abord mis de grosses pierres puis construit une digue de près d’un mètre, faite de pierres, de sacs de sable et couverte de sable. Ce faisant, les vagues sont atténuées.
Des employés rencontrés sur cette plage assurent que les plages sont de nouveau fréquentées : « Nous avons connu une crise, notre plage était entièrement inondée. Et voilà, aujourd’hui, les clients sont là.»
A proximité, c’est Geny’s beach. Une digue y a été construite. « Nous ne savons pas si la solution est durable mais nous faisons de notre mieux. Et cela coûte énormément cher », fait savoir un des employés.
A Safi beach près du port de Bujumbura, les travaux se poursuivent. Même pratique avec des pierres et du sable. « C’est vraiment cher mais nous le faisons pour que nous puissions continuer à travailler. Et ce n’est pas rassurant avec la saison pluvieuse qui s’annonce. L’eau n’a pas reculé comme nous l’espérions », regrette Omar Manirambona, propriétaire de Safi beach.
Selon ce dernier, la mairie suit de près la situation et fait des descentes pour faire des constats. Des réunions sont organisées pour trouver des solutions à ces problèmes.