Après avoir envahi une grande partie des plages, les eaux du lac Tanganyika montent de temps en temps à l’assaut des axes passant dans ses environs. C’est le cas de l’avenue de la plage qui a été inondée par les eaux du lac dans l’après-midi de ce mercredi.
En plus de quelques infrastructures hôtelières endommagées par les eaux du lac, les plagistes déplorent un manque à gagner enregistré depuis la montée des eaux du lac Tanganyika. Certains vont même loin et parlent de pertes d’environ 80% de leur capital.
Selon Omar Habonimana, responsable de Safi Beach, cette montée des eaux du lac est inquiétante: “Ce mercredi, nous avons vu de grandes vagues qu’on n’avait pas encore vues, l’eau coulait partout dans la rue, une chose qui ne s’était pas encore produite”.
D’après ce plagiste, tout a été fait pour protéger les installations contre les déchets charriés par ces eaux, mais en vain. ”C’était difficile d’empêcher cette montée des eaux”.
Sylvère Ndayisaba, gérant adjoint du Cercle nautique n’en revient pas: “L’eau était à un niveau élevé, pour nous, elle a coulé jusqu’au portail, il y avait de l’eau partout, les clients n’ont plus de parking et notre clientèle commence à diminuer”.
Ce gérant parle de pertes énormes enregistrées depuis la montée des eaux. Avant, note-t-il, nous pouvions recevoir 100 personnes par jour mais aujourd’hui on n’en reçoit que 60. “Perdre 40% des clients pour un tel business, c’est lourd comme perte”.
Signalons que suite à cette montée des eaux du lac Tanganyika, le conduit des eaux des pluies et celles en provenance des ménages vers le lac, situé sur l’avenue de la plage, est bouché. Les usagers de cet axe craignent pour leur sécurité si rien n’est fait dans les plus brefs délais.