La station de pompage de la Régie de distribution de l’eau et de l’électricité (Regideso) est menacée par la montée des eaux du lac Tanganyika. Les travaux de protection de cette infrastructure ont démarré et se poursuivent. Nous sommes le 6 mai 2024. L’exécution est assurée par l’Agence routière du Burundi ARB).
Le niveau du lac Tanganyika monte inexorablement ces derniers mois. De nombreuses zones riveraines du lac sont sous l’eau au Burundi, en Tanzanie, en Zambie et en République démocratique du Congo. D’après Bernard Sindayihebura, professeur à l’Université du Burundi et spécialiste en environnement et aménagement du territoire, le samedi 4 mai 2024, le niveau du lac était à 777,28 m. Il y a donc péril dans la demeure. Ainsi, de part et d’autre de la station de pompage, l’eau a envahi l’Avenue de la Plage.
Plusieurs infrastructures publiques et privées des environs sont sous l’eau et sont inaccessibles : l’ancien Cercle nautique de Bujumbura, une partie du domaine de l’hôtel Safari Gate, Zion Beach, Hôtel Résidence Ubuntu, Tanganyika Lake View, etc.
La station de pompage des eaux du lac Tanganyika permettant de répondre à une partie importante des besoins en eau potable de la ville de Bujumbura est ainsi parmi les infrastructures les plus menacées aujourd’hui. Le gouvernement semble avoir déployé des moyens importants pour protéger la station. De gros engins de travaux publics ont en effet été déployés, mais leur activité est aujourd’hui réduite au minimum faute de carburant notamment.
Sur les lieux, aux trois portes d’entrée, des cordes sont tendues pour prévenir que personne d’autre n’est autorisée à entrer sur le lieu sauf le personnel de la Regideso et de l’ARB.
Vu de l’extérieur, les vagues du lac Tanganyika viennent se briser sur le pourtour de la station. La nappe phréatique doit être montée et cela fragilise les infrastructures. L’ARB essaie de bloquer les eaux et de protéger le lieu. De gros moellons et des barrières de sable ont été amenés.
Il faut agir vite. Car, si les prévisions météorologiques annoncées pour mai et début juin se confirment, le Burundi risque de perdre une infrastructure hautement stratégique.
hari kera agahugu k amata n ubuki ubu ni amaganya m amarira
Hari ryari? Ko jewe nahamanye amaganya n’amarira!
inka zarahonye, inzuki ziterwa insecticide atacamira, ntakigisosa, abana bararira ntibahozwe.
@Kidagaza
Jewe nahora mvuga ko abarundi dufise imana ko igihugu cacu kiri kuri Rift Valley mugabo ntitugire amasanganya ya nyamugigima/tremblement de terre.
Aho nari muri 6 eme primaire (1963?, Musenyi, komine Tangara, Ngozi) harabaye nyamugigima hanyuma duca dusohoka hanze. Ntacononekaye, mugabo n’ubu ndacibaza ko amategura yari asakaye ishure n’ibiti birebire vyari bikikije ikibuga vyari gushobora kutumara.
Hanyuma nahora mbona ingene pluies de mousson ziha inkumbi mubihugu vya Bangladesh na Sri Lanka, nkaca nshimira imana ko ivyo bitari iwacu (Moscou nariganye n’uwaturuka Ceylan/Sri Lanka yari azi ubwenge).
Ubu uravye imyuzurira iriko irabera Kisumu kuri Lake Victoria, n’ahandi henshi muri Kenya, Tanzania, Dubai, Ubudagi, Ubwongereza, Ubushinwa, State of Texas (USA) abantu bazoza bubaka ibintu/infrastructures bace bagumana ubwoba ko izi changements climatiques zizotuma vyose bisambuka.