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 » Mon point de vue est que les PMEs, qui sont normalement à court termes, ne peuvent pas dédevoper le pays « 

05/05/2013 Commentaires fermés sur  » Mon point de vue est que les PMEs, qui sont normalement à court termes, ne peuvent pas dédevoper le pays « 

Mr Maurice Vermeesch a parlé brièvement sur certains points considérés par les investisseurs pour investir dans un pays. Mais il n’a pas touché sur les points les plus importants.

Par Pierre Kimele

En effet, les investisseurs conduisent une étude approfondie sur les risks générés par les facteurs ci-après avant de prendre une décision d’investir dans un pays. Le Modèle qu’ils utilisent s’appèle PESTEL analysis (Political, Economic, Social, Technological, Environmental and Legal risks analysis).

FACTEURS POLITIQUES (Political Risk Analysis) ·Stabilité du government ·Politiques sociales : (social policies) ·Régulations d’échange : (Trade regulations) ·Fiscalité (Tax policies) ·Régulation du mode d’entrée (Entry mode regulations)

FACTEURS ECONOMIQUES : ·Revenus des acheteurs (Disposable income of buyers) ·Accès au crédit (Credit accessibility) ·Taux de non-emploi (Unemployment rates) ·Taux d’intérêts (Interest rates) ·L’inflation (Inflation)

FACTEURS SOCIAUX (Social Factors) ·Démographie (Population demographics) ·Distribution de revenus (Distribution of Wealth) ·Changement en styles de vie (Changes in lifestyles) ·Niveaux d’education (Educational levels)

FACTEURS TECHNOLOGIQUES ·Nouvelles Inventions (New innovations and discoveries) ·Degré d’avancement en technologies (Pace of technological innovations and advances) ·Degré en obsolésance technologique (Pace of technological obsolescence) ·Niveaux de nouvelles technologies (New technological platforms (e.g. VHS and DVD)

FACTEURS D’ENVIRONEMENT ·Lois sur la protection de l’Environment ·Lois sur la disposition des déchés (Waste disposal laws) ·Régulation de consommation de l’énergie (Energy consumption regulation) ·Attitudes des populations sur l’environment (Popular attitude towards the environment)

FACTEURS LEGAUX ·Régulation de l’emploi (Employment regulations) ·Régulation de la compétition (Competitive regulations) ·Régulation de santé et sécurité (Health and safety regulations) ·Régulation des produits locaux ou importés (Product regulations).

Mon point de vue est que les PMEs, qui sont normalement à court termes, ne peuvent pas dédevoper le pays. Si des conditions mentionées sont disponibles, le gouvernement doit aider les hommes d’affaires à créer des investissements à long terme. Les PMEs seraient importants pour déveloper les milieux ruraux, appuyées d’une politique d’investissement à long terme dans les milieux urbains. Ceci créerait une espace d’emploi non seulement en villes, mais aussi au milieu rural.

A mon avis, le gouvernement doit jouer un grand role pour s’assurer que les facteurs sont mis à jour avant d’inviter les hommes d’affaires étrangers, associés aux hommes d’affaires locaux à investir si-long. Le gouvernement Burundias doit travailler beacoup pour créer des conditions favorables qui inspirent les investisseurs à long termes (investor confidence factors). Il (le gouvenement) doit aussi viser aux investissements de base : énergie, technologie, communications, etc.

Les questions à poser restent : est-ce qu’il est capable de le faire ? Si oui, qu’est-ce qui l’empêche de s’y engager ? La politique à elle seule n’est pas suffisante. A moins que des réformes des lois et des institutions de l’Etat soient menées convenablement, nous sommes loins d’attirer la confidence des inestisseurs à longterme.

Le Burundi a besoin d’une politiue économique d’investissement qui assure la subsistance des afaires au pays, plutot qu’une politique à court termes qui ne bénéficie qu’aux bailleurs des petits fonds. En effet, les taux d’intérêts sont plus hauts aux crédits à court termes, et plus bas aux crédits à long termes. Mon avis est que : "Si les Belges (Européens ou autres) veulent aider le pays à se développer, il faut qu’ils financent parallelement des projets d’affaires à long termes, lesquels aideront les PMEs de se ravitailler localement. Les petits crédits n’auront pas d’effets durables, ils rendront misérables les appelés béneficiaires locaux, et bénéficieront beaucoup aux financiers étrangers."

Mon analyse suivante se concentrera sur des facteurs nationaux basés au model de Michael Porter pour analyser la compétitivité et la subsistance des Nations en ce qui concerne les affaires. Je débatterais aussi sur le role du gouvernement pour appuyer les efforts d’entreprises locales pour créer un marché attractif.

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