Quatre tonnes de riz, 200 bidons d’huile, trois tonnes de haricot, 200 sacs de farine de blé et deux tonnes de sucre, pour une valeur de 28,2 millions Fbu.
C’est l’aide que l’Association d’Education Spirituelle et d’Appui aux Orphelins (AESAO) a donnée à 200 familles vulnérables à majorité musulmane, ce dimanche, 29 juin. C’était à son siège, dans le quartier Kigobe Sud, avenue Mugoti no 31. La communauté musulmane commençait le mois sacré du Ramadhan.
Chaque ménage a eu droit à 20 kg de riz, 15 kg de haricot, un bidon d’huile de 5litres, un sac de 25 kg de farine de blé et 10kg de sucre.
« C’est dans l’esprit de solidarité et d’entraide mutuelle, qui a toujours caractérisé la communauté musulmane, que l’Association d’Education Spirituelle et d’Appui aux Orphelins (AESAO) a octroyé cette aide », précise Cheick Omar Nshimirimana, représentant légal de l’AESAO. Il assure que cette aide permettra aux foyers démunis de subvenir à leurs besoins pendant le jeûne : « Le Coran nous enseigne à être compatissant toujours et surtout pendant cette période. »
Il explique que ce geste posé résulte de relations de partenariat avec l’Association Mohammed Ben Rachid Al Maktoum, du nom du 1er ministre, vice-président des Emirats Arabes Unis et Emir de Dubaï. Omar Nshimirimana fait savoir que 400 familles ont été identifiées pour être assistées : « La seconde équipe recevra de l’aide probablement vers le milieu du Ramadhan », avant d’enchaîner : « C’est notre humble contribution, nous appelons d’autres bienfaiteurs à nous emboîter le pas. »
Les bénéficiaires se disent satisfaits
Gihanga Hassan, 60 ans, est marié et père de cinq enfants. Depuis son retour d’exil en 2009, il n’a jamais eu d’emploi parce que, dit-il, il est à l’âge de la retraite. « N’eût été l’assistance de l’AESAO, j’aurais déjà démissionné dans mon rôle de père de famille. »
Pour Afua Mariam, l’AESAO intervient toujours au bon moment. Cette veuve de quatre enfants estime que c’est pendant le Ramadhan que les vrais amis se manifestent : « Ce geste posé par l’AESAO montre combien elle nous tient à cœur, nous les veuves, veufs, orphelins et nécessiteux. »
Au Burundi, le jour ou les chretiens seront aussi solidaires que les musulmans; le jour ou les chretiens seront aussi charitables que les musulmans, on y parlera plus de guerre civile;je suis catholiques et j’admire beaucoup les musulmans,surtout ceux de Buyenzi a Bujumbura.