Mobicash Burundi a lancé officiellement, ce 14 août, un nouveau mode de paiement, de transfert, de dépôt, de retrait et d’épargne sécurisée à travers le téléphone mobile. « Ce système fonctionne sur tous les téléphones et à travers tous les réseaux où que tu sois », indique Patrick Ngabonziza, président Mobicash Africa.
« Mobicash est très fier d’avoir fait du Burundi le premier pays d’Afrique à pouvoir lancer officiellement le paiement et le »banking » par biométries (empreintes digitales) et par NFC (Paiement sans contact) », se réjouit M. Ngabonziza.
Chaque numéro de téléphone représente un compte Mobicash. Il suffit de vous inscrire chez l’un des agents de Mobicash. Il vous demandera une copie de votre carte d’identité, une photo passeport, votre numéro de téléphone et vous remplissez une fiche d’identification. Après l’activation, vous avez accès aux transactions financières rapides, accessibles, fiables et sécurisés (Plusieurs opérations d’authentifications pour s’assurer que ce n’est pas une autre personne) de Mobicash.
« Notre objectif, est de faire profiter aux Burundais toutes les avancées des technologies modernes. Autrement dit, rendre la vie quotidienne plus facile », précise le président de Mobicash Africa. Il rappelle que seulement 3,7% de la population ont un compte bancaire.
Pour le représentant de la Bancobu, Prosper Banyankiye, ce nouveau système va révolutionner le mode de consommation des Burundais et contribuer à l’inclusion financière. Le but est d’éviter de se munir du cash.
Pascal Mbonyiyeze, directeur commercial à l’Onatel (Office national des télécommunications), affirme que son entreprise a mis à la disposition de Mobicash Burundi son réseau mobile de 200 mille abonnés et que 28% de la population possède un téléphone mobile.
Le président de Mobicash Africa estime que le marché du mobile banking sera évalué, d’ici 2015 autour de 50 millions de dollars américains. Il trouve que ça permettra de réduire les frais de transfert d’argent interne sur le marché bancaire burundais. « Aujourd’hui, nous sommes plus déterminés et plus motivés à défendre les droits des non bancarisés des villes et des collines. Nous envisageons de recruter mille agents, jusqu’à la fin de l’année 2013», indique-t-il. Il remercie ses partenaires qui sont l’Onatel et la Banque Commerciale du Burundi (Bancobu) qui se chargera du dépôt.